FUGITIVE I

20- Erreurs

« Méfie toi,
Même le diable était un ange autrefois »

PDV : Gallia.

9.00 a.m

Je n'ai pas dormi de la nuit, cette phrase qui n'a fait que m'obséder et tourner en rond dans ma tête, « pourquoi tu m'obsède autant »
Pourquoi est ce que je l'obsède ? Était ce des sentiments ?

J'aurais aimée savoir ce qu'il en était mais avant de pouvoir lui demander, un appel urgent venait de nous interrompre, le faisant partir en courant avec une colère qui m'a prévenue de ne pas l'approcher.

Cette colère noire qui trouble ses yeux et le rend mauvais, comme toutes les personnes faisant partie de se monde cruel, de notre monde que nous ne voulions pas.

Des actes égoïstes causés par nos géniteurs, par notre passé et la cruauté.

Je décide de me lever et de partir en direction de la cuisine, peut être y trouverai-je du réconfort auprès de Benson qui prépare sûrement du café, mais à ma grande surprise...rien.

Le silence lugubre qui envahit cette maison me rend perplexes, je me sens observée,mon corps tendu comme si il venait de sentir un danger rôdé.

Mon corps entier me dit de sortir de cette maison mais ma tête me dit de rester sagement ou je suis, peut être que ce n'est qu'une sensation, mais cela devient de plus en plus intense à chaque pas que je fais.

Pourquoi il n'y a personne dans la maison ? De base il y a toujours quelqu'un.

Le stresse commence a être à son apogée, mon ventre se tord dans tout les sens me faisant crispé la mâchoire.

Je marche en direction de la cuisine, en feignant l'ignorance de la sensation désagréable sur ma peau, mes sens sont alertés dans tout les sens.

Je me sers une tasse de café froid, et m'accoude au plan de travail.
Peut être est-ce juste moi qui commence a petter les plombs à cause de Vlad et tout ce merdier ? Probablement.

Mais je commence a vite regretter d'avoir pensé que c'était mon esprit qui me jouait des tours, la sueur dévale mes tempes, et m'a vu s'embrouille de larmes.

Une voix se fait entendre à travers le couloir d'en haut,et cette voix se rapproche de plus en plus.
Je n'arrivais pas à distinguer ce que la personne pouvait dire mais la voix se distingue parfaitement maintenant.

La panique me gagne car ce n'est aucune des voix que possède les personnes de cette maison,et encore moins leurs façons de marcher de manière si lente comme un prédateur.

Je pars me cacher sous le canapé, qui est assez espacé pour laisser mon corps si faufiler.

Ses pas résonne dans le couloir et sa voix chantonne.

-Petit ange mien, comme tu me fais souffrir...

L'effroi peut se lire sur mon visage, j'ai affaire à un putain de psychopathe qui chante une comptines pour enfants complètement creepy.

Les larmes dévalent mes joues comme un ouragan.
Je l'entend descendre les marches de l'escalier, pour atterrir dans le salon, où je me trouve.

-Ferme t'es doux yeux, tes yeux d'émeraude~~~

Il chantonne encore en marchant d'un pas lent mais contrôlé.
Pourquoi ça arrive qu'à moi de tomber sur des tarés qui chantent des comptines, de base c'est que dans les films d'horreur ça !

-Dors, princessa, dors~

Ses pieds s'arrêtent juste devant le canapé ou je me trouve et sa voix s'estompe dans l'écho de la maison vide.