FUGITIVE I

28- Pensée sombre

« Tu cédera sous le poids de
ma vengeance.»

Voilà  quatre semaines que je suis dans cette chambre d'hôpital.
Quelques visites de Benson et Andrew par moment, m'annonçant que mon état se rétablit vite.

Aucune trace de Oscar cependant.

Pas un seul mot a son sujet, aucune apparition après cette scène.Il ne vient pas pour constater mon état de santé, ni pour me voir, seul son visage de terreur me revient à l'esprit.

La porte s'ouvre me retirant de mes pensées.

-Bonjour, Mademoiselle Itzel, je viens faire un bilan.
M'annonce le médecin.

Il m'ausculte et m'annonce que je serai très vite rétabli donc que je pourrais partir d'ici dans trois à quatre jours.

Il repart me laissant me reposer.
Un pique ce ressens dans ma poitrine, aucune visite aujourd'hui.

Peut être serait-il mieux que je parte sans un mots à personne ?

Au moins personnes n'auraient connaissance de ma destination ou de ma localisation.
Il est peut être temps que tout s'arrête là.

5  jour plus tard.

-Signé juste ici s'il vous plaît.
M'indique la secrétaire.

Après avoir signée les papiers de sortie, je me dirige vers la zone commerciale la plus proche.
J'ai faim, la bouffe d'hôpital est vraiment la pire, je n'ai ingurgitée que des substances gélifiés.

Je n'ai même pas d'argent sur moi donc je vais être obligé de voler encore une fois.
La rue est peuplée, et les magasins sont bondés.

L'Automne c'est fait remplacer par l'hiver, en même temps je suppose que les gens se pressent pour acheter les cadeaux des fêtes de fin d'année.

Le froid s'intensifie de plus en plus à mesure des semaines, il s'immisce dans mes vêtements.
L'hôpital m'as fournis ces vêtements mais ils ne tiennent pas chaud alors je tremble de froid.
Mais ce n'est pas douloureux juste désagréable.

J'observe les gens et leurs tenues, tous bien habillé, les enfants cours et s'amusent avec les feuilles mortes au sol, le sourires jusqu'aux oreilles.

Je continue ma route mais je me sens mal à l'aise.
Je n'en étais pas sûr au début mais mes craintes se confirment quand ses pas s'arrêtent derrière moi.

Je suis suivie.

Je dévie dans une ruelle mais je tombe sur un cul-de-sac.
Trop tard il est déjà derrière moi.

- On s'enfuit sans dire un mot ?
Prononce t'il.

Je me retourne, la sueur perle mon front.
Il se tient calmement en face de moi.

- Je te manque déjà ?
Ironisai-je.

-Tu n'as même pas idée chérie !
Me dit-il en s'approchant de moi méchamment.

J'essaye d'escalader la barricade qui m'empêche de fuir, mais il me saisit le pied, me tirant au sol.
Ma tête heurte violemment le sol et ma vue finit par s'embrumer.