14-Oscar

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PDV: Oscar :

Snow finit rapidement de m'extraire la balle de la hanche et de me soigner, cette enculé a osé me tirer dessus putain.
Je pousse des grognements de douleur, ça fait un mal de chien, mais si je n'avais pas pris cette balle il n'aurai jamais foutu la paix à Gallia.

Après qu'il est fini je me rallonge sur le lit, épuisé par la blessure et tout le sang que j'ai versé.

Ses yeux étaient si triste dans la voiture, je voyais bien qu'elle souffrait, qu'elle s'en voulait d'avoir « tuer » son frère alors que ce n'est même pas elle.
Son père et sa mère ont dû lui rabâcher que c'était de sa faute pour lui faire du mal, ils ont du lui faire porter le chapeau au point qu'elle culpabilise, jusqu'à qu'elle craque.

La violence qui traversait les yeux de Marcus était si vifs, j'ai pensé une seconde qu'il allait lui arracher le crâne.

J'ai besoin d'un putain de verre de scotch, je descends à la cuisine et prends un verre et j'y verse l'alcool ambrée.
Quand je tourne la tête je vois une petite chose sur le canapé, complètement endormi dans le plus grand des calmes.

Elle aussi, elle doit être épuisé par les événements, elle ne sera jamais libre après tout.
Pauvre petit oiseau en cage...son père est à ses trousses depuis un an, il n'a cessé de la torturer et sa propre mère lui rejette le meurtre du fils à la tronche.
Elle est une fugitive de son passé, comme à peut près nous tous dans cette maison, on a tous fuit un passé qui nous hantait...y compris moi.

Les images de cette putain de cave me reviennent en tête, cette pièce lugubre qui empestent le cadavre et le sang me répugne, le corps de Dalila pendue et sanguinolent.

Je n'ai pas su la protéger, je n'ai pas su LES protéger !!

Le verre qui se trouvent dans la paume de ma mains décide alors de se briser sous mes doigts me faisant remarquer que les particules de verres viennent de s'enfoncer dans ma chair, faisant couler mon sang à flot.

En relevant la tête de ma main sanguinolente, j'aperçois deux yeux me fixer avec incompréhension et surprise, je viens de réveiller la marmotte.

-Bien dormi ? Lui dis-je en ignorant le fait que je viens de m'éclater la main.

- Et toi alors tu te fais soigner pour te re blessé deux seconde plus tard ? Me dit elle en voyant ma main.

-Tu es de bonne humeur ça fait plaisir. Dis-je sarcastiquement.

-N'importes qui serait de mauvaise humeur si quelqu'un exploser un verre d'un seul coup alors que tu dormais.
Me dit-elle légèrement dans les vapes et agacer.

-C'est toujours ma maison où tu préfères que je sortes ? Je peux dormir dans la niche des chiens si tu veux, c'est froid et lugubre mais il y fait bon vivre.
Dis-je sarcastiquement.

Elle rigole légèrement face à mon sarcasme, c'est étrange elle regarde toujours les personnes droit dans les yeux et je dois avouer qu'avec ses yeux Hazel, elle me déstabilise un peu.
Elle est vraiment belle quand on y pense, ses cheveux brun ont l'air doux, ses yeux brillent énormément et sa peau d'un teint caramélisé pourrais rendre fous n'importe qui, son corps parfaitement proportionné me ferait presque oublié le picotement intense dans le creux de ma main.

-Je vais partir.
Me dit elle si aisément.

Aïe, je ne m'attendais pas à ça, ma contemplation est briser par cette douce voix.
Je la regarde avec incompréhension, comment peut elle penser à partir avec ce qui c'est passer, son père la retrouvera vite.

-Tu ne peux pas.
Je réponds d'un ton légèrement sec.

-How Monsieur a décidé à ma place ? C'est pas comme ça que ça se passe, ma part du marché a été respecté, je n'ai rien à faire ici !

FUGITIVE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant