18- Marchandise

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« Il n'y a rien de plus précieux en ce monde que le
sentiment d'exister pour quelqu'un. »

PDV : Gallia

Je suis réveillée par une force compressant mon ventre.
Je ne comprends pas tout de suite ce qui se passe, mais en baissant les yeux, je vois un bras me tenir.
Je me fige sur place.

Je tente d'enlever son bras mais visiblement il est aussi coriace qu'éveillé.
Je l'entends pousser un grognement de frustration suite à mes vaines tentatives de m'extraire de sa prise.

Je tente une dernière fois de me sortir de là, et son bras se retire délicatement, je soupire de soulagement, puis tente de me relever, mais il agrippe mon t-shirt et me tire sur le lit, je me retrouve encore une fois entre ses bras, il encercle mon buste de ses grands bras dans le but de m'empêcher de bouger.

-Je ne t'ai pas dit de partir. Me dit-il d'une voix rauque dans mon dos.

-Et je ne t'ai pas autorisé à poser tes bras sur moi. Lui dis-je d'une voix irritée.

-Pourtant, tu n'as pas dit non quand tu t'es endormie entre mes bras, d'ailleurs la prochaine fois, évite de m'encercler de tes jambes, évitons de me faire perdre le contrôle.
Dit-il en ricanant.

Je sens mes joues rougir de gêne, j'ai cette manie d'avoir besoin d'étendre mes jambes sur les gens, Bennet me l'a souvent reprocher d'ailleurs.

Un électrochoc se répand dans mon corps, Arthur Bennet....ce fils de catin, il m'a trahit et je jure que son heure viendra quand je le reverrai, cette fois je ne laisserai pas passer cette trahison.

Oscar a dû sentir mon corps se raidir, je ne bouge plus, mon regard est fixé sur le gun posé sur la table de chevet.

- Tu ne comptes quand même pas me tuer ? Rigole-t-il nerveusement.

-Nan, j'ai prévu de faire la peau à quelqu'un d'autre mais ton heure viendra aussi !
Lui dis-je dans un sourire hypocrite.

- Qui est l'heureux élu ? Me demande-t-il en me lâchant pour s'asseoir.

-Arthur Bennet.

Suite à ma réponse, je descends voir Benson, laissant seul Oscar dans le lit.

-Vous avez bonne mine mademoiselle ! Me dit Benson tout joyeux.

-Il semblerait que madame ait bien dormi cette nuit ! Annonce Andrew.

J'entends Oscar descendre les escaliers et arriver dans la cuisine.
Ce dernier sourit ayant entendu les paroles d'Andrew.

- Oui, à part qu'un cafard s'est faufilé dans ma chambre. Dis-je en regardant Oscar dans les yeux.

-UN CAFARD ?!! crie Andrew qui, visiblement, n'aime pas les insectes.

-Un énorme cafard !
Dis-je en exagérant ma voix d'un air théâtral.

Oscar, lui, se décompose et me fusille du regard.

Andrew, prend une bombe à insecte et court hors de la cuisine.
Il est vraiment taré.

Benson, lui, avait compris mon insinuation, et sourit face à la réaction d'Andrew.

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