Fucking Obsession [Th. K.]

2 : Décision

Hello la Golden Readers !📖

Voici le chapitre 2 du Tome 3. J'espère qu'il vous plaira. Il y a toujours les mêmes TW que le chapitre précédent.

Je vous souhaite une bonne lecture. 🥰

On se retrouve en bas.

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« Non maman, je ne reviendrai pas là-bas. », elle protestait depuis maintenant dix minutes.

En fait, elle désapprouvait depuis plus de deux ans pour le même sujet.

Était-ce compliqué d'assimiler son souhait de non venue ?

« Mais il y a l'anniversaire de ton père. », rétorqua sa mère. « Et ça longtemps qu'on ne s'est pas vus, hein ? », ajouta-t-elle.

Cayetana perçut instantanément le ton presque enfantin de sa génitrice. Pourtant, si avant cette intonation aurait peut-être pu la faire flancher, aujourd'hui absolument pas. Car son cœur était fait de pierre maintenant.

Elle leva son regard sur Jimin qui était assis à côté d'elle.

« Tu ne comprends pas quoi dans 'non' ? »

Elle sentait qu'elle s'emportait et Jimin également. C'est pour cela qu'il posa sa main sur son bras, caressant doucement son épiderme. Cela aussitôt.

« Je suis désolé, mais je ne remettrai plus jamais un pied dans ce pays. J'ai vingt ans et j'arrive à me débrouiller toute seule, à prendre mes décisions toute seule. Tu t'en rappelles, n'est-ce pas ? », elle mentionna une nouvelle fois, car sa mère semblait l'oublier parfois.

Son cœur était de pierre, car elle s'était forgée un caractère de guerrière. Elle n'était plus la jeune femme de dix-huit ans qui se laissait marcher dessus. Elle était forte, puisqu'elle ne laissait plus aucune émotion prendre le pas sur son cerveau. Il s'agissait de son esprit et plus de son cœur – à part pour Jimin.

« Je m'en souviens oui », dit-elle. « D'accord, je ne peux pas t'y forcer », elle rit tristement. « Promets-moi d'y réfléchir au moins »

« C'est tout réfléchit », sa voix était plus assurée qu'à n'importe quel moment.

Elle raccrocha quelques secondes plus tard.

La tonalité de Jimin était assurée semblablement.

« Tu t'empêches de retourner en Corée à cause de lui », Cayetana, qui s'était redressée, pour ranger le jus d'orange, stoppa ses pas et se retourna lentement.

« Il m'a fait détester ce pays. », ses traits apparaissaient serrés tout comme ses mains qui tenaient fermement ce carton.

« Je sais. »

« Ce n'est pas parce qu'il me manque à en mourir que je ne le hais pas pour autant. »

« Je sais. », Jimin se releva.

« Car toutes ses putains de paroles qu'il m'a balancées en pleine face avec son visage si venimeux se répètent en boucle dans mon esprit »

« Je sais. »

« Il a été si hostile », sa voix était tremblante.

« Je sais », à présent, Jimin était en face d'elle.

Il retira simplement le jus d'orange de ses mains pour le déposer sur le petit bar de la cuisine. Puis, ses pouces effacèrent les deux larmes et il embrassa son front avant de la câliner.

« Est-ce que c'est vrai ce qu'il a dit ? », les pleurs contenus depuis quelques jours dévalèrent sur ses joues.

Elle aimait pleurer. Cela lui faisait du bien. Comme si un poids se retirait à chaque fois. Pourtant, elle n'arrivait jamais au dernier.