CHAPITRE 17: Barranquilla

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Bonne lecture :

- 'anah faransiun !
(c'est un français!)

- lakin la ma aladhi tatahadath eanhu? 'iinah biljikium.
(qu'est-ce que tu racontes? idiot!
C'est un Belge.)

- ' aqul lak ' iinah 'amerikiun.
(moi je vous dis que c'est un américain.)

- Osmane,tu es sûr d'avoir étudier les races à la maternelle ? Ça ? un américain ?

- je suis sûr à cent pourcent que c'est un américain. tout l'indique et puis de nous trois je suis le seul à avoir obtenu son bac ,tu veux vraiment qu'on parle des études là tout de suite?

- ' iidhhab ''iilaa jahanam.
va en enfer!

- maleun
Soit maudis!

- hadha hu! Kayck? 'ant mayta?
(c'est ça.
Kayack? Tu es mort? )

- hein? Mais non, je réfléchis juste.

- tu penses vraiment que c'est un français alors ?

- il n'y a qu'un seul moyen de le savoir yedid !
De l'eau glacée et deux bonnes gifles !
Osmane tu l'asperge , yedid tu lui mets les claques.

Alors, J'ai pris des douches froides dans ma vie ,mais ça c'était tout autre chose.

je parviens à entendre...des voix , des voix d'hommes. Ils rigolent.

Mes membres se crispent de frayeur comme pour me signaler que mon cerveau a repris ses fonctions.

je sens une douleur atroce me brûler sur le cou. Et j'ai des répercussions dans le crâne. C'est affreux !

À l'instant, j'ai senti une force humaine s'acharner sur ma joue gauche avec beaucoup de vivacité.

Ma peau chauffe, elle me brûle même.
Sur le coup , je n'ai qu'une seule envie ; rappliquer à cette gifle.

Bogota est certes ma ville ,mais ça ne doit pas m'emmener à faire des gens qui me seront cruciale pour mon apogée mes ennemis.

J'aurais donc choisi de garder les yeux fermés et de continuer les entendre se moquer.

- hey ! Réveil toi le blanc!!

C'est quoi cette langue ? Du chinois ?

Mais avant toute chose, cette voix...
Mon cerveau la memorise. D'abord la voix.

Ensuite je mémoriserai son visage mais d'abord sa voix.

Il s'est saisi de ma tête de ces deux mains et à déposer une autre gifle sur ma joue plus coriace que la précédente.

Il est mort!

- kayack ? On dirait qu'il est mort le blanc.

- pousse toi yedid ! Laisse moi faire!

Yevi..?  Non non ye...
Bref , je n'ai pas très bien saisi son nom.
Tout doucement, je le sens se mouvoir afin de se retirer d'entre mes jambes.

À présent, des pas de souliers font rage sur le sol.

Toujours les yeux fermés,j'ai suivi la cadence:

Un. Deux. Trois. Quatre. Stop!

Il a eu peur! il ne s'attendait pas à ce que j'ouvre les yeux,et je l'ai fait.

DécisionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant