o1 - Continuation

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Baboum

Baboum

Baboum

Secouant la tête, je fais abstraction des battements de mon cœur qui s'amplifient dans ma cage thoracique. Toujours plus forts, plus rapides et plus bruyants, augmentant la circulation de mon sang et agrandissant mon stress, me faisant aspirer l'air entre mes dents par la nervosité.

Je venais de prendre une douche et pourtant, j'avais la sensation d'être encore sale et collant de sueur.

Voilà donc les répercussions d'une nuit agitée. Sérieux, j'avais passé l'âge de stresser pour une simple rentrée.

— Matthieu ! rappelé-je, mes yeux apeurés fermement ancrés sur l'aiguille de l'horloge, tournant de plus en plus vite, faisant s'écouler ce temps si relatif.

— J'arrive, t'as tout pris ?!

Ses mots étouffés par les murs réveillent mes muscles et pour la cinquième fois, je recontrôle l'intérieur de ma sacoche tout en me repassant le planning du jour pour être certain de n'avoir rien oublié.

Baboum

Baboum

Baboum

Aller, Aller, Aller. L'anticipation et l'anxiété s'agrandissent encore, fortifiées par le bruit infernal de la ville, me parvenant à travers l'ouverture de la fenêtre. Ils étaient réveillés, la ville était réveillée, tous, sauf moi. Seul crétin fini qui n'a pas attendu l'alarme.

— Je suis là !

Peut-être même deux crétins finis.

— Ne me dit pas que tu as pris tout ce temps pour te faire une tartine ? questionné-je incrédule, les sourcils froncés.

— Non, mais pour te faire une tartine, et sans me laisser le temps de me plaindre, la tranche de pain m'est fourrée dans la bouche.

Il sourit attendri à mon air surpris tout en enfilant ses chaussures, avant de me prendre la main et d'ouvrir la porte de chez nous.

— Allons'y mia piccola marmotta.

Souriant malgré moi, je me laisse me faire entraîner dans les escaliers, dégringolant à toute allure jusqu'à parvenir au parking ouvert.

En voiture et correctement attachés, il n'attend plus pour mettre le contact et filer sur les routes de Busan.

— L'arrêt devant le supermarché ? Me demande-t-il et je secoue la tête avant d'avaler un morceau de pain somptueusement fruité.

— Vu l'heure on ne va pas y arriver, vaut mieux prendre celui devant le parc.

— D'acc', passe-moi un bout d'ailleurs.

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