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5 |𝙸𝚜𝚊𝚊𝚌

21, Novembre.

Jamais je n'aurais pensé voir le portrait de Thalia saccagé en venant à cette veillée. En réalité je ne comptais même pas venir, mais mon père a insisté en me disant que c'était une personne du même lycée que moi, et que je me devais d'y aller par politesse.

Mais la vérité est qu'ils voulaient se faire bien voir de ses parents, parce que oui qui dit parent d'élève riche dit également prime. Et quand bien même Thalia soit morte, sa soeur  entrera elle au lycée dans 2 ans. Comment je le sais ? Il n'arrête pas de répéter que le talent pour le sport coule dans sa famille, il était pressé de voir le reste de la fratrie arrivé. Étant le coach qui a mené Thalia à ses performances en volleye il est l'un des enseignant qui se fait bien voir dans les futures donations.

Il a toujours voulu faire de moi sa coqueluche sportive, ou plutôt sa marionnette pour vivre ses rêves ratés à travers moi, j'ai détesté ça, c'est pour cette raison que j'ai choisi la filière informatique au lieu de sportif. Je veux dire je suis super douer là-dedans, et j'adore ça, en plus j'ai eu la joie de voir le visage de mon père se décomposer quand je lui ai annoncé. Bon il est vrai que maintenant il se venge un peu pendant les cours de sport obligatoire, mais je serai toujours prêt à activé l'alarme pour échappé à ses tortures sportif.

« — Allez, on rentre. »

Annonce mon père en faisant un coup de main pour nous dire de nous rassembler ma mère et moi. Dans la voiture un silence pesant règne, brisé par ma mère qui essaye au maximum de combler le vide en me posant des questions su genre « ça va les cours, tu veux manger quoi pour le dîner » La discussion n'est pas vraiment notre fort entre mon père et moi en extérieur on pourra croire que l'on se déteste. Et pourtant, c'est bien l'inverse, j'aime mon père autant qu'il m'aime seulement depuis quelques années notre relation c'est dégradé jusqu'à devenir ce quelle est aujourd'hui, c'est-à-dire des discussion à vide, des non-dits sur le côté et des critique l'un sur l'autre.

À peine arrivé, je monte directement dans ma chambre suivie de près par Wolffy, un norwegian elkhound qui m'accompagne depuis mes 5 ans, sa fourrure noire le confond presque avec mon drap, si je ne l'avais pas vu s'installer, je ne l'aurais même pas remarqué.

Assis en face de mon PC, je m'en vais regarder le dernier Marvel, le dernier jour de diffusion étant hier, je n'ai pas encore eu l'occasion de le voir, j'aurais dû attendre des mois si je n'avais pas piraté le serveur de Marvel Studio. Je ne suis pas seulement doué pour créer un programme, ou simplement volé le sujet d'histoire. Je suis carrément née dans les codes, et s'en vouloir me venter, j'ai une super réputation auprès des autres hackers.

À 10 ans, j'étais persuadé que les aliène existé alors j'ai essayé dans rentré dans la NASA pour connaître la vérité, et j'ai bien évidemment échoué, en fait, je n'ai même pas réussi à passer le premier portail. Bon, il fallait s'y attendre, ce fût donc la fin dIS446 et le début de 0BL1V1ON. Je n'ai pas abandonné mon surnom parce quil n'était pas très rechercher (même si c'est le cas) c'est plutôt que ce nom est devenu très surveiller donc inutilisable. Et j'ai pensé qu'oblivion sonné très bien, depuis je n'ai pas cessé d'enchaîner les exploits informatiques. Qui sais peut-être qu'un jour les Anonymous me recruterons (ou pas).

Mon téléphone vibre contre mon bureau, me sortant de mon film. Chaïma venait de m'envoyer un message, elle est mon binôme en science, et dans le même club que moi. On ne se parle pas souvent, mais elle est plutôt sympa.

Chaïma : tu viens à la fête ?

Moi : ce n'était pas une veillée ?

Chaïma : personne ne prend cette veillée au sérieux, tu sais.

Moi : j'y ferai peut-être un tour.

Chaïma : je t'y emmène ?

Je n'étais pas trop motivé, mais au final je suis plutôt content d'être venu à cette fête, j'ai toujours été du genre sociable, mais avec tout ce que j'ai bu au cours de ces dernières heures, je pourrai même devenir l'amie d'une chaise en plastique, et j'ai beau regardé autour de moi, je ne remarque personne qui n'est pas dans le même cas, il y en a même un prêt à faire de la luge dans les escaliers. J'ai même cru reconnaître Omar, on était dans la même classe en première année.

Tout le monde c'est d'ailleurs réuni autour de lui pour admirer sa magnifique glissade, mais ce qui devait arriver, arriva. La planche qu'il avait trouvée et qu'il supportait tout son poids casse et le voilà dégringolé du haut des escaliers. Un long silence nous gagne quand il finit sa course aux pieds des escaliers, mais à la minute où il se relève en rigolant tout le monde se met à applaudir, à croire qu'on venait d'assister à un grand spectacle.

L'ambiance était à son plein jusqu'à qu'une des personnes lève son verre pour porter un toast, c'est le troisième discoure en l'honneur de Thalia que j'entends aujourd'hui et il sonne tous plus faux les uns que les autres. Remarquant que la plus par des personnes de la cuisine son sorti à ce moment, j'en profite pour m'y faufiler histoire de me resservir quelque verre. Je suis vite rejoins par Chaïma qui ma lâcher il y a une heure reviens s'assurer que je ne suis pas ivre mort.

« — Tout vas bien ?

— Super ! Je te serre un verre ?

— Non, merci, tu sais que je ne bois pas.

— Désolé, la téquila me la fait oublier. Tu veux jus de pomme, ou de fraise peut être ? »

Elle lâche un tout petit rire avant de me conseiller de ralentir sur la boisson, conseille que je vais appliquer à la lettre. L'ambiance est vraiment sympa, mais le mélange d'alcool et de musique assourdissante commence à me donner mal à la tête, jai alors pris la décision de sortir de cette maison un moment, et c'était la meilleure idée que jai eue, le grand air frais ravive mes narines qui sétaient éteintes en cours de soirée, et bizarrement je ne sens même pas le froid de cette nuit, ça c'est peut-être un mauvais signe.

Un haut-le-cur sempare de moi, je cours à l'opposé de la maison où se trouve un grand buisson, courir jusqu'aux toilettes aurait était bien trop tard. Même si je n'ai pas vraiment passé un agréable moment en crachant mes tripes, ce fut un mal pour un bien, car maintenant je me sens aussi léger que l'air.

Je m'apprête à rejoindre la fête quand une silhouette déambule devant moi, il suffit de voir sa démarche pour savoir que cette personne est ivre. Surtout quand cette personne pleure et qu'il s'agit de Diomedé. Si je n'étais pas sûr de moi jaurais juré avoir été transporté dans un monde parallèle. Diomedé est tout sauf un homme de cur, et je sais ce que j'avance, à 12 ans quand tout le monde pleurer le lapin de la classe lui est juste resté là à fixer la cage avec un petit sourire. C'était super flippant.

Cacher derrière ce qu'on pourrait appeler un buisson, je n'ai aucune idée de pourquoi je me suis planqué, mais maintenant il est trop tard pour sortir de ma cachette sans que ça ne paraisse étrange, alors je suis juste rester là à le regarder fixé un objet dans ses mains d'un air particulièrement triste. (ce n'est pas réellement une expression que l'on voit sur le visage de Diomedé.)

Après 20 minutes à attendre je ne sens plus vraiment mes orteils, je me demande même s'ils ne m'ont pas lâchement abandonné pour partir se réchauffer à l'intérieur. Et quand je suis sur le point d'abandonner et de sortir de ce foutu buisson, il se décide enfin à rentrer, et après m'être assuré quil était bien parti, je rejoins enfin l'intérieur de cette maison chauffé.