1 | 𝙸𝚜𝚊𝚊𝚌

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16, Novembre

La rentrée s'annonça déjà mouvementé, entre les journalistes bloquant l'entrée du lycée à la recherche de chaque personne voulant bien être interviewé sur l'incident d'avant les vacances, mais aussi avec la réunion de rentrée où les enseignants nous on bassiner pendant près de deux heures dessus nous avertissant également de ne pas adresser la parole au journaliste pour notre sécurité.

Par avertir, j'entends bien sûr menacer de coller quiconque qui parlera. Je pense surtout qu'ils ne veulent pas de mauvaises publicités pour leur établissement « de prestige », il faut dire que la réputation du lycée et passer de l'endroit où les jeunes riches hérités pourris gâter étudie à celui où une jeune adolescente a été retrouvé morte.

Tout le monde a été sous le choc quand on a appris la mort de Thalia Mora.

Il faut dire que personne ne l'imaginé sautait du toit du nouveau bâtiment de l'internat.
L'ancien ayant brûlé dans l'aile ouest, tout ce qui y résidaient se voyais transféré dans celui étant prévu pour loger les nouvelles salles d'informatique.

Elle avait toujours l'air joyeuse, comme quoi on ne peut jamais savoir le fond d'une personne même si l'on croit la connaître.

« –Il parait que son visage à tellement était défiguré qu'ils ont dû l'identifier par ces empreintes digitales. »

Il en va de soi qui dit drame dit également rumeur à tout bout de champ. Honnêtement, je les comprends un peu, il ne se passe jamais rien ici, alors pour une fois que les gens peuvent fabuler comme ils le veulent, pourquoi s'en empêché.

« — Nous vous invitons tous à rejoindre nos classes dans le calme. »

Chaque élève se lève enfin de leur chaise, moi le premier, j'avais presque l'impression qu'elle était encrée dans mon derrière tellement il était difficile de s'en défaire.

Bien que l'indication fût de partir en silence, personne ne respecta cette information, entre les retrouvailles retardées, les commérages mais aussi les pleures excessives aucun signe de silence à l'horizon.


En rejoignant mon second cour de la journée, je finis par presser mes pas. Étant bien évidemment à l'opposé de la première salle où je me trouvais précédemment, il me faut environ 10 minutes pour y arriver.

Monsieur Andrews étant réglé à la seconde près comme une horloge, il n'accepte jamais un seul retard.

Un retard que je suis bien parti pour me prendre quand je remarque mes affaires au sol.

Quelqu'un venait de me rentrer dedans comme-ci cela ne suffit pas il s'agit de Diomede Del sordo, le plus grand enfoiré de cet établissement.

« –Fait attention, abruti ! »

C'est toi qui mes rentré dedans vas consulter un opticien du con, c'est ce que j'aurais bien aimé lui dire, mais je me suis contenté d'un simple ok en ramassant mes affaires.

Je dois avouer que je l'ai trouvé très énervé aujourd'hui, enfin plus que d'habitude je veux dire, et le connaissant il aurait attendu n'importe quel prétexte pour se battre.

Ce que je cherche à éviter parce que je suis plutôt du genre pacifiste, mais surtout car je n'aurais pas fait long feu face à lui. Il maurait rétamé d'un seul coup-de-poing.

En arrivant enfin devant ma salle je ne pus que constater mon prof fermée la porte en me regardant droit dans les yeux, avec un sourire sadique me prouvant qu'il adore torturer ces élèves.

érupitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant