- Furlan, je dois te parler., répliqua la jeune femme.
Le jeune homme aux cheveux châtain clair lui fit signe de poursuivre ses paroles.
- Hum, on ne peut pas être seuls?, revendiqua T/p.
- On est très bien comme ça. Livaï ne posera aucun problème.
- Bon... J'ai une proposition à te faire... Remonte avec moi à la surface, et tu pourras enfin vivre en tant qu'homme heureux.
Si Furlan s'hydratait avec une boisson, celui-ci serait certainement en train de s'étouffer avec la substance.
- Je pense que je ne t'ai pas bien comprise!, reprit-il ironiquement.
- Maman est morte il y a quelques années, et nous sommes majeurs. Nous pourrions récupérer toute sa fortune et-
- Non, je ne partirai pas d'ici en abandonnant mon ami pour vivre comme un bourge à la surface.
T/p était sans mots. Elle, qui était désormais habituée à côtoyer des personnes vivants dans la détresse, chaque jour, elle savait que n'importe qui donnerait sa peau pour enfin observer la couleur bleue du ciel. Celle-ci resta sans voix, ébahie et stupéfaite.
- Si tu n'as rien à ajouter, tu es libre de partir. Tu n'es pas la bien venue ici., insista l'homme de taille moyenne.
- Tch, comme tu voudras, mais sache qu'il est trop tard. Cela fait trop longtemps que je te cherche, ta chance a été utilisé.
La jeune femme était impétueuse pour réfléchir calmement. Elle quitta la mansarde aménagée, laissant les deux jeunes hommes dans la pièce principal.
Le dénommé Livaï n'avait finalement pas participé à cette conversation, ce dernier avait seulement écouté. Lui aussi avait été surpris par la décision de son ami, il ne le pensait pas aussi fidèle.
La c/c, furieuse entra dans son abri, scruta brièvement la superficie, et se rendit compte qu'elle n'avait rien d'important à prendre, hormis l'argent qu'elle gardait toujours sur elle. Puis, elle se précipita vers la sortie de sa chahute et fonça vers l'ouverture des bas-fonds. Sans grande surprise, de nombreux gardes l'accueillirent.
- Oh! Doucement toi là-bas!, hurla un soldat en s'adressant à T/p.
- Je voudrais remonter à la surface, j'étais en repérage pour le bataillon d'exploration et-
- Quelle est ton nom?
Encore cette même question. Cette interrogation qui l'avait tant hanter durant toute son adolescence. T/p se sentait repoussée, dégoûtée. Avait-elle peur? Sans doute, un peu. Après tout, n'était-ce pas à cause d'elle que sa mère était morte? Elle était perdue dans ses pensées jusqu'à ce que le garde se répète, énervé:
- Tu m'entends? Quel est ton nom?!
- T/p. Je m'appelle T/p T/n. Je suis la fille d'une très bonne amie-
- Le major du bataillon m'a interdit de te laisser passer.
« Quoi? J'ai du mal entendre. Oui c'est ça, il y a vraiment trop de bruit ici... ». La jeune femme était déboussolée, elle ne maîtrisait aucunement la situation et détestait cela.
- Erwi-, enfin le major m'a promis qu'en mentionnant son nom, je pourrais accéder à la surface. Vous avez certainement mal compris.
T/p cherchait ses mots et perdait son sang-froid. De nature impulsive, elle n'allait certainement pas restée calme, elle le savait. La trahison la laissait hors de toute supervision.
- Non, je ne crois pas. Poussez-vous s'il vous plaît, d'autres personnes ont le même souhait que vous. Retournez chez-vous, y'en a qui travaille ici.
- Et vous croyez que je fais quoi, enculé?! Vous pensez peut-être que ça me fait plaisir de vivre dans cet enfer?! Ne pas bouffez pendant des jours, ALORS QUE VOUS ÊTES TRANQUILLEMENT CHEZ VOUS LE SOIR, VOUS TROUVEZ QUE ÇA ME REND HEUREUSE PEUT-ÊTRE?!
La c/c continuait d'exposer sa haine mais les gardes ne l'écoutaient plus. Ils l'ignoraient complètement et intérieurement, ils avaient hâtent de rentrer chez eux comme T/p le disait. Une fois qu'ils s'aperçurent que la jeune femme avait cessé de parler, un autre soldat prit la parole.
- Vous pouvez remonter à la surface si vous acheter le passe de 5000 euros.
-Pardon?, dit T/p d'une voix tremblante.
Elle fut comme paralysée pendant quelques minutes. C'est comme si elle n'avait plus aucun contrôle sur son corps; son cerveau ne semblait plus fonctionner correctement. T/p ne comprenait pas ce qui avez rendu ce monde si cruel; les gens n'avaient plus une once de pitié et cela l'apeurait. Cette dernière ne s'en était pas aperçue, mais elle s'était retrouvée, emportée par la foule jusqu'à la place principale des bas-fonds. Ses yeux c/y (couleurs des yeux) étaient grands ouverts mais toujours aussi impassibles. Ils cherchaient un détail sur lequel se reposer, un détail qui lui donnerait de l'espoir. Mais non, la seule chose qui fut en face de ses orbes était la misère contre laquelle les gens étaient obligés de lutter pour survivre.
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Livaï x reader: La loi du plus fort
Fanfic- Je t'avais dit de n'en parler à personne! - Mais je n'ai pas- - Ils arrivent, tais-toi. Mes mains cachaient mes yeux dans le placard qui me servait de cachette. La bouche entrouverte, un bruit sourd retentit dans mes oreilles. ----- Avant tout, me...