T/p le vit entrer doucement, faisant grincer le vieux parquet sous ses pas. La jeune femme avait eu le temps de reculer; elle était maintenant au fond du bistrot, à côtés des tables. L'agresseur, quant à lui, ne pouvait que se réjouir de la terreur qu'il provoquait. Celui-ci en était fier et la situation l'amusait. Ainsi, il progressa sur son chemin, en accélérant un peu plus le pas. Néanmoins, il s'arrêta à coté de la pièce principale, puis prit un couteau.
Aucun mot n'avait était prononcé. Que ce soit de la part de l'homme ou de T/p. Seulement, quand l'assaillant arriva en face de la jeune femme, celle-ci prit son courage à deux mains et dit:
- Mais qui êtes vous?!
- Tu n'as pas vraiment besoin de le savoir..., lui répondit-il, As-tu trouvé ce que je t'ai demandé?
La jeune femme prit le temps de réfléchir. Elle n'avait pas les informations. Mais comment pouvait-elle les chercher s'il ne les avait pas précisées? Enfin, elle ajouta:
- Je me suis rendue compte, aujou-, le couteau vint se placer au milieu de sa gorge pour la couper.
L'homme avait agit tellement vite que T/p n'avait rien pu prévoir.
- As. Tu. Trouvé. Ce. Que. Je. T'ai. Demandé.? Oui. Ou. Non.?, dit-il en prenant le temps de décortiquer chaque mot à l'intérieur de sa phrase.
- Non.
Le couteau s'enfonça un peu plus profond sur la peau de la c/c. Ainsi, un filet de sang commençait à tomber de sa gorge.
- Je ne savais pas... ce que je devais chercher..., peina-t-elle à articuler.
- Je vois... Tu n'as vraiment aucune jugeote. Et bien je vais te dire ce que tu dois apprendre: Tu dois chercher ce que Furlan a fait dans son enfance. Avec qui il était et ce que lui même à appris sur le monde.
- Je vais essayer...
- Non, tu vas être obligée. Si lorsque je reviens, tu n'as pas ce que je cherche, je te tuerai, avec ce même couteau.
Et dans combien de temps revenez-vous?
- Je vais être gentil: dans trois semaines.
Sur ces derniers mots, il quitta le café, sans fermer la porte. Le vent s'engouffrant dans l'estaminet, fouetta la visage de T/p et la fit comprendre que la la situation était plus grave qu'elle ne le pensait.
Le lendemain, elle revint assez tôt à son lieu de travail. Elle ne fit que parler avec Jana tout au long de la journée.
- Tu me sembles encore plus fatiguée que d'habitude T/p., reprit Jana.
- Mmh... Si tu le dis.
- Tu sais que si tu as besoin d'aide, tu peux me demander.
"Comme si t'allais me filer tout le fric dont j'avais besoin", pensa furtivement la c/c.
- Oui, je sais, merci., dit-elle à la place.
- Tu ferais mieux de te reposer sur le canapé.
T/p ne se fit pas prier et exécuta le conseil de la blonde.
Lorsqu'elle se réveilla, son amie était sur le point de partir. Cela signifiait que c'était autour de T/p de travailler.
La soirée se déroula normalement, sans aucun encombrement. À la même heure que les jours précédents, Livaï accéda au brasserie; c'était devenue une hhabitude.
- Salut. Je suppose que tu veux comme toujours: un thé noir?
- Ouais.
T/p le prépara et revint aussitôt le donner au client. Il était très tard le soir, tous les consommateurs du bistrot étaient servis et personne n'entrait pour déranger la c/c. Celle-ci pouvait donc discuter en toute tranquillité avec son nouvel "ami".
- T'as l'air totalement crevée, commença Livaï.
- J'arrive pas à dormir à cause des insomnies., répondit la jeune femme.
- Je comprends.
- J'ai pas d'habitat non plus.
Il ne répondit pas. Aucune réponse n'était utile; elle n'aurait aucun conséquence. Il n'allait pas non plus s'excuser. Il était dans le même cas qu'elle. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps pourtant, leurs pensées se complétaient; ils se comprenaient.
- Sinon j'ai réfléchis aux questions que je voulais te poser.
Il leva la tête de son thé, lui faisant signe qu'il écoutait.
- En fait, ça m'intrigue un peu que nous n'ayons pas vécu ensemble avec Furlan...
"Que des paroles en l'air, quelle menteuse je suis.", se dit-elle.
-... et je voulais savoir où il était pendant son enfance.
Livaï réfléchit. Ça n'avait pas l'air d'être un sujet très facile.
- À vrai dire, Furlan s'est toujours qualifié comme un "fou" lorsqu'il était enfant. Il m'a dit qu'il vivait de l'autre côté d'un endroit qui s'appelle "mer" avec son père et sa mère. Enfin c'est la même mère que vous avez donc bon... Mais Furlan pense qu'il était dans un "autre monde".
Ces informations n'aidaient pas le moins de monde T/p. Néanmoins, elle décida de ne pas l'assaillir de questions et changea de sujet.
Ainsi, T/p et Livaï apprirent à faire plus ample connaissance et passèrent un moment plutôt... agréable.

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Livaï x reader: La loi du plus fort
Fanfiction- Je t'avais dit de n'en parler à personne! - Mais je n'ai pas- - Ils arrivent, tais-toi. Mes mains cachaient mes yeux dans le placard qui me servait de cachette. La bouche entrouverte, un bruit sourd retentit dans mes oreilles. ----- Avant tout, me...