Chapitre 8

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T/p avait dû rester, non pas par choix mais pas force à nettoyer de fond en comble le bistrot. Il devait être aux alentours de trois heures du matin mais la jeune femme n'avait étrangement pas envie de partir: elle n'avait pas de chez-elle.

Elle passait devant les tables, les vitres pour récurer toutes les surfaces. Quand elle passa devant la caisse, elle fut extrêmement tenter de l'ouvrir et de prendre une bonne somme d'argent. Évidemment, tous ses collègues s'en rendraient compte. Néanmoins, elle pourrait faire en sorte de faire au plus vite et de monter à la surface. Mais la c/c avait oublié un détail; il était très tard la nuit et aucun membre des brigades spéciales ne serait à l'entrée des bas-fonds pour échanger la monnaie contre le passe que t/p chérissait tant. "Voilà encore un rêve qui part en fumée, aussi vite qu'il fut arrivé", se disait-elle. De toute manière, elle était trop affaiblie de son agression et n'avait en aucun cas retrouvé les capacités physiques nécessaires pour tenter une course poursuite. 

Elle finissait son ménage doucement tout en étant dans ses pensées: T/p était présente mais avait envie de s'enfuir, elle était retenue à cette enfer réel, mais souhaitait arracher ses chaînes à coups de hache

Néanmoins, le moment qu'elle était en train de vivre avait certainement été le meilleur de la journée. Seulement, en nettoyant le dernier verre, une main vint se plaquer sur la visage de la c/c. Celle-ci ne savait pas quoi faire, elle était vraiment prise au dépourvue. Soudainement, elle profita du fait que son assaillant n'est pas pris possession de ses mains pour les lever au niveau de la tête de l'inconnu. Ainsi, le verre explosa sur l'arcade sourcilière de l'attaquant. Cela ne lui plut vraiment pas, étant donné qu'il transvasa toute sa force sur T/p, afin de la plaquer à terre.

- Chut, ne crie pas pour alarmer la meute., lui lança son agresseur.

Maintenant, elle pouvait voir son visage. Il avait la peau de couleur blanche, très pâle. Ses cheveux étaient courts, couleur auburn, coupés de façon militaire. En revanche, du sang perlait au coin de ses lèvres ce qui rendait encore plus ses dents extrêmement blanches mais aussi étrangement pointues. Ses yeux étaient transperçant mais trahissaient ses émotions: lui aussi avait était surpris d'une quelconque riposte venant de T/p. 

- Toi et moi, on va devoir passer un marché.

Ne voulant pas l'énerver plus, la c/c hocha la tête; elle ne pouvait pas parler ayant les deux mains de l'assaillant sur sa bouche.

- Je veux que tu me donnes le plus d'informations possibles sur Furlan., continua-t-il en écartant ses mains pour lui laisser la parole.

- Je pense que je ne sais rien de plus que vou-, la coupa-t-il en giflant le visage de T/p.

- Ne joues pas à ce jeu avec moi. Si ta pas envie d'y passer ce soir, tu feriez mieux de me dire tout ce que tu sais de lui.

- C'est sûr que j'y avais pas pen-.

Une seconde claque arriva sur sa figure.

- Je sais qu'il a vingt et un ans mais à part ça-

- Où sont les couteaux dans cet endroit?

La jeune femme déglutit. Elle n'avait pas douter du fait qu'il était sérieux mais elle le pensait moins impulsif.

- D'ACCORD! Je ne vous mens pas quand je vous dis que je ne sais rien! Mais je peux m'informer! 

Son assaillant fit mine de réfléchir. Pendant, ce temps T/p étudia la situation également. L'homme qui se trouvait en face d'elle devait certainement être sous les ordres d'une autre personne. Il n'avait sûrement rien à gagner à rentrer bredouille et en ne donnant, à son tour, aucun renseignement. Les réflexions de T/p étaient juste car il poursuivit en disant:

- Très bien, je reviendrai bientôt. Si j'ai pas mes renseignements, prépare toi à crever, mais je te préviens: je ferai pas ça dans la dentelle.

Sur ces mots, il cogna T/p un peu plus fort contre le plancher. Il fouilla dans quelques tiroirs, puis partit par la porte principale, qu'il avait visiblement utilisé en entrant dans l'estaminet. 

La jeune femme prit quelques minutes avant de se calmer. Elle avait conscience qu'elle trahissait le dernier membre de sa famille, mais sa vie en dépendait. Qui, dans une telle situation de survie aurait fait le choix inverse?


Livaï x reader: La loi du plus fortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant