TodoDeku

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PDV Izuku

-Dégage !! Je ne veux plus jamais te voir ici !! Sors de chez moi !

-Chez toi ? C'est chez moi aussi connard, redescend !

-Je m'en fous, dégage d'ici !! Je ne veux plus voir ta tête !

-Si c'est juste ça t'as qu'à toi dégager !

-Il en est hors de question ! J'en ai assez de toujours t'obéir. Alors cette fois c'est toi qui va m'écouter et partir avant que j'appelle quelqu'un.

-Tu me menaces ?

Il s'avance vers moi, menaçant, mais je ne recule pas, je le refuse.

-C'est fini. Je ne veux plus de cette relation. Accepte le.

-Tu es à moi ! crie-t-il.

-Non ! Je n'ai jamais été et ne serai jamais à toi. Parce que tu ne m'aimes pas. Tu ne m'as jamais aimé, dis-je la voix brisée par la tristesse. Et pendant ces deux ans de relation je n'ai rien vu. Je n'ai jamais vu que notre relation était mauvaise, je n'ai jamais vu que j'étais triste avec toi, rien du tout. Pas même quand je t'ai donné mon premier baiser. Pas même lorsque je t'ai donné ma première fois. Ni même quand je t'ai parlé de mariage. Non, à aucun de ces moments je n'ai vu quoi que ce soit. Mais quelqu'un m'a ouvert les yeux. Et c'est pour ça qu'on en est là, parce que j'ai compris qu'on était pas fait pour être ensemble. Donc s'il te plaît, s'il te plaît Katsuki, laisse moi tranquille, va chez tes parents, chez Eijiro, chez qui tu veux, mais sors de cette maison.

Les larmes coulent sur mon visage mais je continue de fixer mon, désormais, ex petit-ami qui recule de quelques pas, assimilant ce que je viens de dire. Il semble perdu mais pas triste. Puis son visage change d'expression, une expression de colère. Il relève ses yeux qu'il avait baissé un peu plus tôt pour me regarder avec un regard noir en me crachant :

-Tu n'as jamais été qu'une chienne à baiser.

Puis il attrape son manteau, son sac et sort dans le froid glacial d'une nuit d'hiver après avoir claqué violemment la porte tandis que moi, je m'effondre au sol, pleurant toutes les larmes de mon corps qui est secoué de soubresauts. Ma respiration se fait haletante à cause d'une crise de panique pointant le bout de son nez. Je me recroqueville sur le parquet de mon salon, ma main droite accrochée de toute mes forces sur mon t-shirt au niveau de mon cœur, comme pour arrêter la souffrance que je ressens. Je hurle à en faire trembler les murs pendant de nombreuses minutes avant que la fatigue ait raison de moi et que je m'endorme, à bout de forces, allongé par terre.

Je ne me réveille que le lendemain en début d'après-midi. J'ai un mal de crâne infernal et je sens des nausées me prendre alors je me lève aussi vite que je peux pour courir aux toilettes et vomir les quelques restes de mon dernier repas remontant à hier midi. Je me remets à pleurer, fatigué et surtout brisé de l'intérieur. Au bout de longues secondes, j'ai enfin arrêté de vomir alors je suis allé me laver les dents pour enlever l'immonde goût dans ma bouche et regarder un peu ma tête dans le miroir. Comme je le pensais, je fais peine à voir. Mes yeux sont rouges, j'ai des cernes énormes, mon teint est plus que pâle et le sourire habituellement plaqué sur mon visage a totalement disparu, remplacé par une grimace de tristesse. Je retourne dans mon salon pour m'effondrer dans mon canapé mais je ne peux apparemment pas être tranquille puisque mon téléphone se met à sonner au même moment. Ça doit être Katsuki, me suis-je dit. Mais au cas où ce soit quelqu'un d'autre j'ai allumé l'écran de mon portable. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant le nom de Shoto s'afficher. Je m'empresse de décrocher sur mon habituel ton enjoué :

-Shoto ! Hey ! Comment tu vas ?

-Bonjour Izuku. Ça va bien mais je m'inquiétais pour toi.

-T-Tu t'inquiétais ?m'étonnai-je. Mais pourquoi ?

Recueil d'OS mhaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant