La pluie dans la campagne.

14 1 0
                                    

En me levant ce dimanche matin j'ai découvert avec joie que la pluie avait décidé de tomber.

Je me suis donc attardée sur mes devoirs.
Pour finir sur mon lit à lire un roman (si ce n'est plus que de courtes remarques) "Les caractères", de La Bruyères... La passion de n'importe quels bachelier.

Tellement passionnant que mes yeux ce perdent sur à contempler les goûtes d'eaux qui font la course sur les lucarne.

Je fini par m'allonger sur le plancher et regarde le toit mansardé où j'ai écrit des poèmes sur des post-it de toute les couleurs. J'allais m'endormir quand j'entends mon téléphone vibré sur mon lit. Je l'attrape et vois une notification de Milo.

"Tu peux venir m'aider stp ? Les clôtures on encore lâché. Y'a Max et Wilo qui arrivent aussi "

"Yep j'arrive d'ici vingt minutes ! "

Sans plus attendre heureuse d'enfin pouvoir me divertir je descends quatre à quatre les marches en m'accrochant les cheveux.

- Papa ! Je passe dans l'arrière cuisine en pour prendre mes bottes.

- Je suis dans l'atelier ! Répond sa voix grave à l'autre bout de la maison.

- Je vais chez Milo, aidé ! Ils ont des problèmes avec les clôtures sur les parcelles du côté de Molin !

- Ok sois prudente avec le vélo ! Appel moi s'il y a besoin de bras en plus !

- D'accord !!

Je prends sur le porte manteau mon ciré et enfile ma combinaison de travail grise (bien couverte de terre au niveau des genoux).

- À toute à l'heure ! Me lance mon père pris d'une quinte de tous, je grimace et sors remontant ma capuche. (J'avais oublié la pluie) mon vélo est toujours devant la maison depuis la veille car je suis aller chercher du pain. Je l'enfourche et quitte la cours.

Vous avez déjà essayé de faire du vélo avec des bottes haute en caoutchouc ?

Concrètement : c'est casse gueule.
Même en pédalent en canard.

À vrai dire la ferme des Geber est à peut-être un kilomètres plus loin, on est voisins. Enfin voisin... Tous est relatif lorsque des champs vous sépares.

Je m'engage dans le chemin de terre totalement déformé par le tracteur et les pluies torrentielles. J'arrive dans la cours et vois les trois garçons (tous voisins par les parcelles) assis sur les bottes de foins à côté du tracteur justement.

- April ! Tu as mis 17 minutes et 34 secondes. Me fait Milo en venant me salué par un tchek.

- Je trouve qu'avec la pluie je m'en suis bien sortie. Je fais en allant salué les autres, tous le monde à revêtue la tenue du fermier prêt à ce jetter dans la boue.

- On va sur les parcelles de Molin donc ? Fait Wilo en montant sur le tracteur Milo lui jette les clé.

- Ouais il faut juste prendre les boues de bois... Les vaches sont toujours là bas, c'est le maire qui nous a appelé. Explique-t-il en grimpant à l'arrière suivie de Maxime et moi.

- Il a dû être ravie ! Rigole Maxime. Tout le monde connaît l'amabilité légendaire du maire de Molin surtout lorsque des vaches sont aperçu dans les parages de sa maison.

-Clairement, en plus mes parents son déjà à St Lys à cause des moutons.

- Eh bah, je souffle assez surprise des dégât, mon père a dit qu'il pouvait venir si on avaient besoin. J'informe.

- Il va mieux ? Demande Wilo sérieux.

- Pas vraiment. J'hausse les épaules, malheureusement on ne peut pas refaire le monde.

Ma vie d'AprilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant