Une soirée a ma façon...

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Quand je me réveil... Je sens bizarrement du tissus sous mes doigts.

Je dois être contre quelqu'un, je sens sa poitrine ce soulever paisiblement, j'ai du m'endormir...

J'ouvre les yeux et découvre la pièce dans la pénombre.

Je redresse la tête et vois Maxime. Il a l'aire vraiment tranquille comme ça. Je me perd dans mes pensées et soudain je le vois froncé les sourcils aussitôt je referme les yeux.

On est allongés dans la longueur du canapé et ma tête est appuyer sur son bras (il doit avoir le bras engourdi le pauvre).
Je me souviens même plus m'être endormie contre lui. En même temps vu la musique et le brouhaha de la veille je devais être sacrément claqué pour m'endormir.
Je le sens s'agiter, bizarrement je ne suis pas plus gêner que ça.

- Je sais que tu es réveillé... Murmure-t-il, je redresse la tête et croise son regard, il me sourit. Ça va ?

- Ouais et toi ? Je n'ose pas bouger si ce n'est même respirer toujours coincé contre lui et le dossier du canapé.

- Yep. Il fait un mouvement pour ce redressé et on s'assoit, lui en tailleur, moi les jambes contre moi. Difficile de les poser au sol avec tous c'est gens endormie sur des matelas.

- J'ai fini comment contre toi ? J'hasard.

- Eh bien je suis venue m'asseoir à côté de toi et à un moment ta tête est tombée contre mon épaule. (Je me maudis). Quand la soirée c'est fini et que le dortoir c'est installé. Je me suis allongé et j'ai essayé de te caller pour qu'on puissent dormir à deux sur le canap'... Désolé.

- T'inquiète, je lui souris gêner. En plus je n'ai pas bu.

- Moi non plus, on doit être les seuls je pense. Maxime regarde sérieux. Tu n'aimes pas ?

- Non j'étais juste le Charlie des filles, je pointe du doigts un groupe de fille vers le fond allongé n'importe comment, et toi ?

- Pareil. Finalement ils ont l'air d'être tous là. Il scrute la salle.

- Moi elles ne pouvaient pas repartir j'ai leurs clés de voiture. Je souffle fière un sourire naissant.

- C'est Axel qui les as mais il est toujours là et les gars aussi alors... Il hausse les épaules, je frotte mes yeux.

- Il est qu'elle heure ? Il ce contorsionne et sort son téléphone de sa poche de Jean.

- 7h39... On ce regarde et nous nous mettons à rire discrètement. On va acheter du pain pour le p'tit déj' ? Après on les réveilles.

- Ok.

Je me mets sur pieds et à pas silencieux je passe par dessus l'accoudoir et slalome entre les matelas, Maxime en fait de même.
Une fois dehors il m'indique le chemin (on est en campagne).

- Je viens ici régulièrement on en à pour un quart d'heure. Il met ses mains dans ses poches... Il commence déjà à faire froid à cette époque de l'année...







La musique
Songe d'une nuit d'été
Joie qui rayonne

Ma vie d'AprilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant