Vive la cantine !

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Comme je l'ai déjà dit mon lycée compte plus de 1900 élèves. C'est donc un bon nombre de défis pour l'organisation de la vie quotidienne... Parlons sujet qui fâche : parlons cantine ! Sacré complexe quand on y pense.

Après quatre heures de cours le matin je suis heureuse d'enfin voir la professeur chaussé ses lunettes et ouvrir le manuel pour nous annoncé :

- Pour jeudi exercices 2, 8 et 20 pages 201.

Nous n'avons pas la temps de protesté que la sonnerie sonne enfin la délivrance. En même temps à midi et demi il n'y a plus que mon estomac qui pense et qui ce fait entendre. Une galère pour que personne ne l'entende (au passage) .

J'attrape mon sac et y met tout ce qui est sur mon bureau puis pars au pas de course en dévalant les deux étages. J'esquive et me faufile entre les gens qui encombre le couloir et les escaliers. Pour enfin réussir à sortir et poursuivre dans le flot d'élèves vers l'entrée du lycée trois bâtiment plus loin.

J'aperçois prêt des barrières une bande d'adolescents donc deux qui son en train de ce chamailler comme à l'heure habitude : Milo et Wilo.

Impossible de les rater. Savez il y a toujours une ou deux personnes dans nos amis qui sont infatigable. Chez nous c'est ce grand brun et son compère roux. De pure opposé et pourtant inséparable.

Puisque nous habitons tous "prêt" les uns des autres on ce côtoient depuis tous petits. Nos parents s'arrangeaient entre eux lorsque nous étions en maternelle et en primaire pour nous emmener et nous ramener. Puis après au collège on a découvert d'abord avec enthousiasme puis dégout les cars scolaires.

Bref après avoir traverser la rue nous entrons dans la deuxième partie du lycée où nous retrouvons Cévenna et son amie Julie (qui viennent de la ville pour le coup).

Nous nous glissons dans le hall du bâtiment principal en fils indienne puis constatons, avec exaspération, comme chaque jour que les deux fils du self sont blindé.
Si vous préférez 89 % des gens ici sont demie pensionnaires dont 10 % de pensionnaires en BTS internationale de tourisme.
Le lycée comprends sept bâtiments quatre d'un côté de la rue et trois de l'autre. Nous sommes du côté de l'internat. Deux bâtiment pour les dortoirs et un pour la restauration.

On ce met dans la queue, les filles ce mettent à discuter, les gars sortent des fiches de maths et moi un livre. Grosso modo on est ici pour une heure si ça avance bien sachant (roulement de tambours) qu'on à une heure trente pour manger et qu'on doit retraverser après.

C'est l'occasion de promener son regard à la recherche de nouvelles personnes. Ce qui me fait plus rire ses les chaussures et les jean. Il y en à de tout et pour tout les goûts.

- Ap', m'interpelle Max, tu as vue la formule bicarrée ?

- Ouais. Je referme mon livre et regarde la fiche qu'il me tends.

- C'est bon d'après toi ? Je fais rapidement le calcul approximatif dans ma tête.

- Tu as oublié la dernière possibilité de x². Je tends la feuille à Wilo qui acquise lui aussi.

- Regarde mec tu as inversé ici en faite il fallait que tu multiplies... (Wilo est un très bon prof). Je me reperds dans mon livre magnifique de français en voulant tuer le temps.

Souvent on nous répète les valeurs de respect, de fraternité mais je suis désolée : il y a des traîtres ! Beaucoup de traîtres !

Qui sont-ils ? Des lycéen qui ce pensent plus malin que tout le monde et qui, a coup de coude et de bousculade vous dépasse.

- Non mais sérieusement... Je grogne en lâchant un regard noir à un seconde qui tente de passer que Milo intercepte.

- Tu penses aller où comme ça ? Demande ce dernier dominant son interlocuteurs d'une bonne tête de plus.

- Je retrouve mes amis qui son au début. Bidouille-t-il sans le regarder dans les yeux.

- Laisse tomber, tu fais la queue comme tout le monde. Le gars aller commencer à protesté mais Cévenna rajoute l'aire de rien.

- Si un surveillant te prend à doublé c'est une heure de colle. Le gars nous regarde bizarrement nous adresse un jolie doigt d'honneur et repart vers l'arrière.

- Ils sont relous, on a tous faim. Lance Julie appuyer à la barrière métallique qui constitue le couloir vers les portes de la cantine. En haut des quelques marches reste un surveillant qui fait avancer les files. Pour autant il n'intercepte pas les gens remontent.

Nous avançons petit à petit par a coup jusqu'à enfin passer les portes.

- Treize heures dix. Lance Cévenna en soupirant.

- Non mais de toute façon ça n'a pas changé on va être en retard. Marmonne Milo sur son téléphone.

- Faut pas rêvé. Rajoute Wilo regardant le téléphone du dernier.

- Vous savez ce qu'on mange ? Je fais avec un frissons commençant à me sentir vide de toute énergie.

- Je crois que c'est des pommes de terre, du poulet, un truc du genre. Me dit Julie lorsqu'elle valide sa carte pour un plateau nous sur ses pas.

Cependant une fois servie on pourraient ce dire : chouette nous allons enfin pouvoir manger tranquillement !

Mais non ! (Rire jaune) ils faut faire le tour de la cantine pour espéraient trouver ne serait ce qu'UNE SEULE place...

Aussi nous avons une stratégie bien rodé.
Nous nous séparons en trois groupes de deux : Julie, Maxime ; Cévenna et Wilo ; Milo et moi. Chacun un secteur (la cantine est divisé en trois secteurs) le premier qui trouve six places bloque la table et les autres arrivent. Sinon chacun ce trouve par deux une table.

- Ici ! Lance Cévenna le fond de la cantine.

Une fois installé on a quinze minutes montre en main avant que :
1) La sonnerie raisonne.
2) Que la voix des surveillants hurle : ALLEZ ON CE DÉPÊCHE ÇA À DÉJÀ SONNER !!! (Qu'elle doux sons).

Enfin bref je mange à la cantine quoi.















Doux sons d'estomac
Course minutes vers la bouffe
Rêve de manger

Ma vie d'AprilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant