Mon papa.

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Mon quotidien est rythmé par plusieurs choses:

Premièrement mon réveil sonne dans les environs de cinq heures du matin un jour sur deux. Heure à laquelle je me lève et vais traire nos six vaches normande ( avec leurs lunettes de soleil).

C'est avec une immense joie que en ce vendredi matin je me lève au doux son de mon réveil (qui survie malgré le fait que je le maltraite).
Je sors de mon lit et grimace. Le froid commence à bien mordre. J'enfile un jean de travail et un sweat pas encore tout à fait lucide.

- Ou sont mes chaussettes... Je fini par les trouver sur le chauffage en me rappelant avoir voulu les faire séché la veille.

À pas de velours je descends l'échelle puis emprunte les marches jusqu'en bas ou j'enfile ma combinaison de travail et mes bottes en sortant par l'arrière cuisine.

- Purée s'qu'il fait froid... Je frotte mes mains l'une contre l'autre et remonte ma capuche sur ma tête en me dirigeants vers un grand bâtiment d'où la lumière filtre.
J'entre dedans en allumant la petite radio qui me tiens compagnie.

- Bonjour les filles ! Je passe derrière pour prendre le matériels de traite après m'être lavé les mains.

Il faut bien ce l'avouer ça facilite la vie la traite automatique. Je nettoie les mamelles à l'aide lingettes désinfectantes et branche une à une toute les vaches.

Une fois tout cela fait j'ai approximativement une bonne heure devant moi pour nettoyer et changé la paille.
Ensuite je mets des sacs de céréales (produits à la ferme des parents de Maxime) dans les mangeoires.

Après ça je débranche tout ce petit monde, désinfecte le matériel.

Je vais dans la bergerie qui est coller au premier bâtiments ou ce trouve vingt-quatre moutons. ( C'est très bruyants mine de rien).
Je prends un long bâton en bois et un seau dans le quel on fait un mélange de céréales pour compléter leurs alimentation. J'enfile mon gilets fluorescents et ouvre la barrière.
Les pâtures dans lesquels ils passent leur journée sont en face de la ferme en amont. On doit donc emprunté un petit boue de route.

- Allez ! Allez ! Je siffle et remet dans le troupeaux certains moutons qui s'arrêtent pour manger.

Tous cela effectué il est quasiment sept heures, je dois me doucher rapidement et filer. Le car passe à sept heures vingt-cinq. Aussi par manque de temps je déjeune dans le car puisque j'ai cinquante minutes à tuer.

- À ce soir ! Je fais en partant au pas de course mes parents venant à peine de ce lever. Mon père encore branché sur l'oxygène... Je mis ferais sûrement jamais.

- Bonne journée ma chérie ! Lance ma mère mais je suis déjà loin.

Je marche le long de la route soudains j'entends des freins couiner.

- April !! C'est Milo, juste au sons de sa voix je le sais, il s'arrête à ma hauteur. Monte, on est pas en avance.

- D'acc merci. Je lui sourit et m'assois derrière sur le porte bagages.

Le car scolaire dessert Molin principalement et ses alentours. Hors l'arrêt le plus prêt est encore vachement loin pour nous. Surtout lorsque le temps nous presse.

- Je pédale ce soir. Je fais à Milo lorsqu'on s'assoit dans le car.

- On verra, occupe toi d'abord de déjeuner. Il m'indique la sac en tissu que j'ai sur les genoux.

Ma journée s'écoule très lentement. Le soir Milo et moi descendons jusqu'à Molin pour que son frère (d'une vingtaine d'années) nous prennent au passage. On fini donc dans la remorque pour les vaches vide et c'est pas plus mal.

- Tu veux que je vienne t'aider après ? Me demande-t-il.

- T'inquiète, je lui sourit, merci.

- Ok attends moi. Il saute du tracteur encore en route qui arrive dans la cours, il cours jusqu'à sa maison (à l'autre bout quand même) puis reviens bottes chaussé et combi noué à la taille.

- Tu es têtu... Je fais en rigolant en sautant de la remorque.

- Je sais. Milo en fourche son vélo et m'invite à m'installer à l'arrière et on prend la route de ma maison.

Une fois en tenue de combat on s'occupe d'aller rechercher les moutons sur deux hectares (soit 20 000 m² enfin un peu plus pour nous). Dans la boue, important de préciser puisque ces idiots sont à l'autre bout du prêt. Ont à beau sifflé il n'y a pas de réaction alors Milo secoue le seau et en bon goinfre ils arrivent à vive allure (un peu trop).

- Avance vers le bout du champs s'il te plaît ! Je lui lance en les comptant pendant qu'ils passent.

Ont les ramènes puis je l'invite à entrer ( dix-neuf heures à la pendules).

- Bonjour Monsieur Hernez. Fait Milo en pénétrant dans le salon ou mon père ce tiens assis. Il tente de ce levé mais sa respiration siffle. Milo ce précipite pour le rassoir. Ne vous levez pas reposé vous.

- Papa, tu veux un thé ? Je grimace, mon père nous a demandé de le traité normalement mais c'est de plus en plus compliqué.

- Oui je veux bien s'il te plaît. S'en suis d'une quinte de toux.

- Milo comme d'hab ?

- Affirmatif ! Il me lance un clin d'oeil lorsque je l'interroge du regard naviguant de mon père a lui.

Et dire qu'il fait encore la traite vers treize heures car personne n'est là pour le faire. Malheureusement je suis trop loin pour revenir le midi.
Une nouvelle quinte de toux le prend et ma mère arrive avec l'oxygène.

- Céline je t'ai dit non. Grogne mon père.

- Martin arrête d'être têtu ! Milo ce rabat vers la cuisine pendant que mes parents sont occupé à ce prendre la tête.

- Ça s'arrange pas hein ? Je secoue la tête en servant l'eau dans les tasses le regard éteint.

- Tu peux sortir les sachets s'il te plaît ? Je lui sourit tristement. Il me les tends.

- Il est en phase terminale. Je marmonne les yeux pleins de larmes avec mon sourire qui m'arrache le coeur. Je ne peux pas craquer maintenant.






















Tôt tout commence
Vaches, montons et douche
Papa ce héro

Ma vie d'AprilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant