La joie de faire les courses !

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Qu'elle ironie...

Non mais sérieusement ? Qui va faire c'est course un samedi soir ?

Comment ça ce fait que toute les personnes à la retraite attendent forcément le samedi soir pour faire leurs courses ? Pile au moment où toute les personnes de la vie active qui n'ont pas le temps en semaine viennent ?

Je comprendrais jamais cette logique.

Aussi je pense que ça ne vous étonnera pas de savoir que si je dis tout ça c'est parce que : on est samedi soir et que je fais les courses avec ma mère (joie).

J'aime pas spécialement les grandes surfaces, trop de monde, trop de bruits, trop d'émotion, trop de tout en faite.

Mais d'un autre côté ça me permet de trouver des idées de dessin, de musique, de m'inspirer de tellement de choses ! Mais aussi des odeurs du fast food à l'angle de la galerie qui laisse mon esprit rêvé.

Ma mère et moi essayons d'être stratégique même si je ne suis pas bien sûr que ça le soit. Explications :

Sachant qu'on ne fait les courses qu'une fois par semaine si ce n'est qu'une fois toutes les deux semaines. On ce sépare la liste.
Ma mère tout ce qui est léger avec un petit chariot. ( Conserve, légumes, fruits, etc.)
Moi en fille modèle le cadille avec tous les liquides, eau, soupe, lait (eh oui car nous ne pouvons pas le transformer chez nous et pur ça décape un peu quand même).

Normalement ce genre d'attaque c'est censé être efficace pourtant on met bien une heure. Entre ma mère qui ce faufile à travers les rayons blindé et moi qui fait du slalom entre les gens. Je vous explique pas.

Ensuite on croise toujours des gens qu'on connaîent.

- Maria ! Lance ma mère en voyant passer une dame les cheveux poivre et sel en robe.

- Céline ! Répond l'autre dame en s'approchant de nous. Oh April ! Comme tu as grandi ! Tu te souviens de moi ? (Phrase bien classique).

- Oui. Je lui sourit.

- Je ne t'ai pas raconter... Voilà c'est parti. Pendant qu'elles parlent j'en profite pour aller chercher des sodas un peu plus loin. Ainsi que du papier toilettes que je transporte sur l'épaule car j'ai trouvé une promotion intéressante et qui vaut le coût. Mais le lot et très long et lourd.

Qu'elle beau portrait, d'un côté je tiens un carton de cannette de l'autre du papier cul... (Rire).

Je retrouve ma mère et Maria qui n'ont pas bouger d'un iota.

- Super ma puce merci.

- Pas de soucis. Je fais mine de m'intéresser à la conversation jusqu'à ce que la douce voix de ma mère prononce enfin cette si belle phrase que je rêve d'entendre depuis déjà un quart d'heure.

- Ça m'a fait plaisir de te revoir ! On va devoir y aller on a encore pas mal de choses à faire ( Yesssss !).

- Oui pas de soucis, bonne soirée. Elle s'éloigne.

- Merci toi aussi, à la prochaine !

- Maman ? Je lance après qu'on ai commencé à ce dirigé vers les caisses bondé les queue remontant dans les allés.

- Oui ? Elle consulte sont téléphone en pianotant dessus.

- Il y a une soirée la semaine prochaine en ville, je peux aller dormir chez tata ?

- Soirée de qui ? Et avec qui ? Elle me demande l'air de rien.

- Julie avec toute les personnes habituelle. Pour moi c'est une évidence pour ma mère plus prudente un peu moins.

- Il y aura Maxime, Wilo et Milo ?

- Évidemment. Je lui sourit.

- On va voir, demande déjà à ta tante et on en reparle.

- D'acc, merci. La queue avance lentement assez pour pouvoir observé les gens autour de moi. Il y a un vieux couple devant nous, à droite une petite fille toute mignonne avec son papa qui tient lui même un bébé dans les bras pendant que sa femme vide les courses sur le tapis de la Caisse. À gauche un étudiant, un pack de bière à la main et la revue National Geographic. Derrière nous une dame d'un certain âge avec son caba. Ma mère finie par me sortir de mon analyse.

- En rentrant il faudra que tu ailles porter le tracteur chez les parents de Maxime, on leur prête pour demain. M'informe-t-elle.

- Ok, il faut pas oublier d'aller chercher la bonbonne d'oxygène à la pharmacie avant de partir.

- Oui ne t'inquiète pas j'y pense. Elle pose une main sur mon épaule.

Vers vingt heure bien tassé je rentre enfin pour de bon chez moi à vélo après avoir déposé le tracteur chez Maxime.

Pour ceux qui ce demanderai pourquoi je conduis un tracteur alors que je n'aie que seize ans (même pas la demie).
Un salarié de plus de seize ans rattaché à une exploitation agricole peu conduire un tracteur.
Je ne suis pas salarié à proprement parler mais c'est tout comme alors à défaut de conduire une voiture (même si je sais le faire) je conduit un tracteur. Et personnellement je trouve ça classe.



















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Mission accomplie

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