Le train et tête de linotte

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Ce vendredi Julie organise une fête chez elle, elle habite dans la ville où nous sommes scolarisés.

Au début je voulais y aller mais après tous ce qui c'est passé cette semaine finalement je m'étais dit que je resterai à la ferme. Mais ma mère et mon frère en entendent ça on contré cette idée " Les années lycée c'est le moment où on ce fait plein de souvenirs " n'a cessé de rabacher ma mère et mon père (par intermittence) jusqu'à ce que j'abdique (c'est de famille d'être têtu et de bon arguments).

Enfin bref toujours est-il que mon frère est en ce moment assis sur mon lit pendant que je lui présente successivement les tenues aux qu'elles je pense ( quand je dis que je suis proche de mon frère).

- Je préfère le short en Jean et tes collants. Il me regarde alors que je viens d'enfiler une jupe. Ouais nan je préfère définitivement celle d'avant.

- Avec la chemise ouverte donc ? Je fais en nouant cette dernière pour lui montrer.

- Ouais impeccable par contre met t'es Converses. M'indique Adair en ce levant pour descendre.

- D'acc merci. Je lui sourit avec un petit rire j'essaie d'arranger mes cheveux et enfile mes chaussures.

- APRIL !!!! Crie ma mère du rez de chaussé par l'aération de la cheminée. IL Y A MILO !!! Je rigole et pour toute réponse je referme la ventilation, attrape mon sac à dos et mon sweat puis descend les rejoindre.

- Soyez prudent cette nuit quand même. Nous fait ma mère lorsqu'on part.

- Ne vous en faites pas on est tous les quatre de toute façon ! Lance Wilo lorsqu'il commence à pédaler.

On a la chance d'avoir, après, Molin une toute petite gare (juste un quai et une bornes en fait) qui est desservie cinq fois par jour. Sachant que le dernier train est à dix-neuf heures vingt et qu'il est dix-neuf heures. Autant dire qu'on a très peu de temps.
À dix-neuf heures dix on passe dans Molin et à quinze on ce presse d'attacher le vélo après avoir retrouver Wilo et Max.
Ils me font rire dès que nous allons en soirée ils sont tous en sweat, jean la chemise en dessous qui dépasse par le col.
On a tous un sac à dos puisque ma tante accepte de nous laisser dormir chez elle (comme à chaque fois) j'ai donc un double des clés puisqu'on rentre dans la nuit.

Le train arrive et heureusement pour nous on a tous fini de prendre notre billet à la borne. Il n'y a que trois wagon c'est vraiment un train rurale peu de gens le prennent. On ce trouvent des sièges face à face et chacun vaque a ses occupations le trajet durant une heure.

- Dites... Question à la con. Commence Maxime à un moment donné me faisait relever les yeux d'Antigone. On a acheté quoi pour Julie ? Cette fausse question nous fait l'effet d'une bombe et on ce regardent tel des poissons hors de l'eau.

- Eh merde. Lâche Wilo à côté de moi. Vous avez combien sur vous ? On vide tous nos portes feuilles. On observe les deux pièces d'un euros avec les trois billets de dix et celui de cinq (les deux autres billet de vingt servent pour nos places au retour).

- Des chocolats ? Je fais en réfléchissant.

- Ouais ou un produit de beauté ? Fait Maxime en tapant sur son téléphone.

- Pas assez pour un bon produits. Remarque Milo.

- Un bijoux sympa ? Propose Wilo en ce rangeant l'ongle du pouce.

- Nop pas assez, par contre il y a un Jeff de Bruges à côté de la gare et c'est dans nos moyens. Affirme Maxime en nous tendant son téléphone.

- Il est où ? Je l'ai jamais vue. S'étonne Wilo tandis que Maxime avec une bonne poignet empêche ce dernier de ce manger les ongles ( je l'aurais bien fait mais pas assez de force et chez lui c'est un tic compulsif ).

Ma vie d'AprilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant