One Shot Aléatoires

Cap diamant

Comme chaque années, je me retrouvais face à cette plage, cette place qui faisait remonter en moi tant de souvenirs, tous bons, et comme depuis deux ans j'étais si heureux à l'idée de te revoir, durant ses mois passés sans toi, ta présence et ta chaleur à mes côtés, tu m'as tant manqué, je n'avait qu'une seule hâte, me blottir contre toi, humant ton odeur. J'avais la ferme attention de bien profiter de ses trois mois de vacances à tes côtés.

- Oran, arrête de rêver et viens nous aider ! S'écrit mon père de l'intérieur de la maison.

Je soupire, j'ai hâte d'être ce soir et de te voir, me blottir dans tes bras, te retrouver et t'avoir près de moi les prochains jours. Si seulement nous pouvions vivre ça au grand jour... Mais tu veux du temps, alors je patiente, pour toi j'attendrais, tes yeux verts me faisait toujours faiblir et j'étais incapable de te résister, pourtant la situation me pèse, deux ans c'est long mine de rien, à vivre cet amour caché, mais jamais je ne te forcerais à rien, je ne suis pas de ce genre, je veux que tu sois heureux et libre d'être toi et de prendre ton temps dans notre relation.

- Oran !

- J'arrive ! Je cris à mon tour en me dépêchant de rejoindre mon père.

- T'as fini de rêvasser ? Rit-il une fois que je suis à sa hauteur. Il faudra que tu me le présentes hein ! Me taquine-t-il en bousculant doucement mon épaule, je veux connaître celui qui te fait tant rêver.

- J'aimerais 'pa, mais il ne veux pas trop qu'on s'affiche ça le met mal à l'aise, on verra pour des présentations plus tard, je voudrais vraiment que ça se fasse cette année, ça commence à être long au bout de deux ans quand même. Et puis je supporte de moins en moins d'être loin de lui...

- Prenez votre temps, ça se fera un jour, vous avez la vie devant vous.

Je souris à mon père avant de descendre ma valise du coffre l'apporter à l'intérieur de la maisonnette. Comme demandé j'avais rangé mes affaires avant de t'envoyer un message, espérant qu'on puisse se voir au plus vite, le coeur battant à un rythme dangereusement rapide, les mains tremblantes d'impatience. Seulement, tu n'étais pas disponible avant le soir, alors j'avais pris mon mal en patience et avait attendu que tu sois libre pour m'accorder un peu de temps. Ton message reçu, je sautais dehors en criant à mon père que je revenais plus tard, il savait très bien où j'allais. Le sable fin me faisait glisser et me ralentissait, mais je n'en avais que faire, mes yeux s'étaient posés sur toi, le soleil dans ton dos te rendant encore plus beau. Je courais, qu'importe si je tombais, je voulais juste la chaleur et la douceur de l'une de tes étreintes.

Sans tomber, ce qui fût un grand exploit, j'étais arrivé en face de toi, tes lèvres s'étaient étirées en un grand sourire laissant apparaitre tes dents, alors que le mien refusait se s'en aller, je t'avais observé un moment, imprimant une nouvelle fois chacun de tes traits dans mon esprits, puis j'avais collés nos lèvres, tes lèvres m'avaient tant manquées. Tes bras s'étaient refermés sur moi des l'impact de nos lippes, et j'avais pas hésité un seul instant à réciproquer cette douce étreinte. Te retrouver était si bon, j'en rêvais littéralement depuis au moins un mois.

- Tu m'as tant manqué, c'est longs neufs mois sans te voir, tu devrais vraiment penser à venir me voir, mon père ne dirait pas non...

- Je peux pas Oran, tu sais très bien que je suis pas encore trop trop à l'aise, et le peut qu'on se voit n'aide pas, mais je ne me sens pas capable de venir séjourner chez toi...

- C'est notre troisième année à se voir Cléo...

- Certes mais si tu comptes ça ne fait que neuf mois qu'on est ensemble, physiquement parlant.