Épris 4 : Elle m'assassine de son charme

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Mes yeux se reposent sur Shima après avoir goûté à l'un de ses plats toujours aussi...

-Alors, comment tu trouves ? Demande-t-elle d'une voix craintive.

-Dégoûtant, conclure-je sans ménagement.

De ma chaise et de la table qui nous sépare, j'entends ses dents grincer presqu'au même rythme que sa respiration qui se fait maintenant précipitée.

-Espèce de... !

J'évite gracieusement sa cuillère balancée, en penchant simplement la tête.

-C'était la cinquième !

-Et j'ai remarqué qu'il n'y a eue aucune amélioration.

-Parle pour toi ! On verra bien si tu arrives à faire mieux que moi avec Anny.

Elle m'offre un sourire qui réveil mon cœur de la paix de l'âme. Néanmoins mes émotions ne font pas des siennes en reconnaissant une voix grave pénétrée la même pièce que nous.

-Hum, vous jouez à la dînette sans moi ? Demande notre père d'une façon gourmande en regardant avec envie le massacre de Shima.

-Moi personnellement je...

Un parfait coup de pied de la cheftaine cuisinière en question me fait taire.

Comme de bien entendu le daron ne se retient pas pour piquer une fourchette- je jurerait qu'il l'avait avant même d'être ici- dans la chose sensée être un Donburi de viande.

Aucun de nous deux ne l'arrête du crime qu'il est sur le point de commettre.

Shima restant de marbre le regarde comme si elle n'attend qu'un mot qui dépend de sa vie. Quant à moi, je plains le pauvre vieux qui peine à mâcher sa première bouchée, aussi longuement que quand il l'a pris.

Un toux s'étouffe dans sa gorge après qu'il l'ait difficilement avaler. Comme tout père sympathique, il fait mine de s'intéresser au plat en félicitant Shima.

-Hmm... C'est très mau... Bon Shima ?... Je crois que je vais l'emporter dans ma chambre. J'ai beaucoup de travail vous savez.

Aussitôt apparu, il disparaît de notre champ de vision avec le plateau.

Pourvue qu'il puisse le vomit avant qu'il ne soit trop tard pour son estomac.

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Bien, revenons à la situation. Anny se trouve à environ quatre bureau de moi, elle est toujours attentive aux cours, donc je me ferai forcément remarquer si je lance le plan.

J'y vais !

J'ouvre mes yeux au péril de ma mission, observe monsieur Kira à la recherche d'une proie pour son exercice de limite en évitant particulièrement les deux rivaux légendaire, et me jette dans la gueule du loup.

-Ah, enfin un volontaire ! Gayen.

Je ne me fait pas prier pour aller à l'estrade luttant toujours pour mon cœur qui veut s'enfuir à cause des regards ébahi sur moi.

Même si c'est vrai que je ne passe presque jamais au tableau, ce n'est pas une raison pour me regarder de la sorte. L'homme change, non ?

La plus petite des secondes se transforme en minutes depuis que je suis arrêté devant ce grand tableau noir, imprimé d'une écriture ; la mathématiques ! Leçon de limite... À l'infini.

J'aurais dû y songer d'abord. Et dire que je ne l'avais pas sentir celle-là.

-Pour pourvoir t'approcher de ta dulcinée, tu dois d'abord te faire remarquer. Elle doit te voir, te remarquer et enfin un jour, s'approchera de toi. Et la meilleure façon de procéder vue que vous êtes de la même classe c'est de...

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