Épris 5 :Je veux l'avoir pour moi tout seul.

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Le vent fait virevolter les cheveux bruns d'Anny, emportant ainsi sa gracieuse et divine odeur de sainteté jusqu'à mes narines. Le charme entame un slow dans mon thorax avec pour unique cavalier mon cœur et pour témoin tout mon Être qui vacille de plaisir.

Ma présence dans son dos la fait soudainement retourner vers moi. Et à ma vue, un splendide sourire de sa part me fond le cœur d'une chaleur d'éros.

-Gayen ? je suis venue comme tu me l'avais demandé, dit-elle de sa voix séduisante.

Je perds le sens du language un moment et me laisse amoureusement guidé par mes pas tremblants.

-A... Anny... Anny, c'est vraiment toi ? Demande-je pour être bien sûr.

-Bien-sûr que c'est moi. Tu m'as donné rendez-vous sous ce cerisier ce matin, tu t'en souviens ? Soutien-t-elle en me montrant un petit bout de papier blanc sculpté de mon écriture.

-Ah... Oui... C'est... Incroyable...

Alors que je sens mon cerveau calciné d'hyperémotif, des doigts viennent effleurer les miens, donnant ainsi naissance à une chaleur torride qui torture mon âme de fun !

-Laisse tes gestes parlés Gayen, me souffle ma dulcinée en joignant son front au mien, m'encourageant du regard.

Un pétard explose en moi et devient à nouveau la source de mon courage qui me permet de soutenir le regard de la belle créatures.

Je ne me plit pas aux caprices de mon cœur, disjoncté, et me penche vers Anny.

Elle ferme élégamment ses yeux en devinant ce que je m'apprête à faire. Je l'imite également pour ne pas entraver mon désir.

Le cerisier gaiement Fleuri immortalise cet instant en nous procurant une sublime pluie de pétales de Sakura.

À quelques centimètres d'effleurer les lèvres d'Anny je me sens violemment propulsé contre un comptoir.

Les yeux chalinant d'incompréhension. Une Anny, un bol de riz fumant en main et un tablier à la taille, me regarde sévèrement.

-Gayen ! Tu as encore oublié d'aller chercher Yoko à l'école !

-Yoko !

Mais qu'es ce que...

Une porte surgit de nulle part et s'ouvre sur une petite fille à l'allure de Yoko.

-Bonjour papa...

J'écarquille mes yeux d'horreur tandis que le bol d'Anny se transforme en l'un des abominable plat de Shima.
C'est adens que je reviens à la vie réel.

Un vent matinal de canard pénétre dans la pénombre de ma chambre. Déjà le premier jour de weekend et je me sens malade. Cause inclus dans la dégustation qui aura lieu dans quelques minutes.

Après avoir passé ma brosse à dents sans motivation, je descends pour le début d'une nouvelle journée, sûrement remplir de mésaventure.

-Bonjour tout le monde.

Je ne découvre que Shima à la table à manger, déjà avec une mauvaise mine de si bonne heure qu'elle ne daigne pas me regardé.

Son état physique m'inquiète tout d'un coup que j'accours promptement à sa proximité.

-Shima ? Qu'es ce que tu as ?!

-Gayen...

Sa voix tremblante s'ensuit de ses sanglots. Je n'hésite pas à l'accueillir dans mes bras au moment où elle se jette sur moi pour pleurer.

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