Love Is Wars

Épris 10 : C'est toi mon choix

Je serre fortement Anny contre moi les mains tremblantes sous l'émotion. En plus de mon état second je parviens à sentir les frémissement de son corps... La pauvre.

-Me lâche pas s'il te plaît Gayen..., Me suplit-elle d'une voix apeurée en serrant ma chemise.

-Ne t'en fais pas...

Tu m'as assez échappée comme ça.

Tout s'est passé si brusquement et pourtant le même soir...

Quand je m'étais retourné dans l'espoir de parler avec Anny, je l'avais soudainement croisé dans l'ascenseur. Et là, elle s'était jetée sur moi en me supliant de l'aider à échapper au type qui était avec elle.

En dépit de mon cœur qui n'a fait que déconné - et qui a failli explosé quand elle s'est jeté sur moi- j'ai quand même pu l'amener loin de ce type étrange. Mais jusqu'à présent, même cacher derrière ce gros rocher, elle n'ait pas en sécurité. Impossible de rejoindre l'appartement, il la verrai si jamais on y entre. Le seul endroit où j'ai pû amener Anny est au bord de la plage, derrière un grand rocher. Toute communication avec ma famille m'est impossible parce-que j'ai laissé mon téléphone sur le lit.

Merde alors !

-Gayen...

Ma conscience reviens à Anny qui est toujours accroché à moi.

-Je suis désolée... Désolée pour l'ignorance que j'ai fait à ton égard.

-Ce n'est rien...

-Ce n'est pas la peine d'essayer de me mentir. Tu n'es pas invisible que je sache et j'ai toujours vu ce que tu faisais. Mais je ne pouvais pas me permettre de... Afin... De t'adresser la parole.

Je vais fondre, je vais fondre, mon cœur...

-Ce jeune homme avec qui tu m'as vu ce soir s'appelle Juno Sawaki. C'est avec lui que j'ai grandi. Avant, je vivais avec mes deux parents en armoni et comme une famille normal. Mais tout cela à changer un jour. J'ai beaucoup souffert entre les mains du père de juno... J'ai tellement peur Gayen ! Juno veux que je sois à lui et si je me permets de passer cette soirée avec lui il tentera de me toucher... C'est un sale pervers... Il me dégoûte... Je ne veux pas que ça arrive...

Elle se met à pleurer sérieusement. Luttant pour mon cœur qui meur de plaisir et Anny qui torture ce dernier j'essaie de la redonner courage. Même si c'est en me voyant qu'elle a eu le courage de s'enfuir. Il doit sûrement être entrain de la chercher quelque part.

-Hey clébard, retire toute de suite tes sales pattes de cette nana.

Je sursaute en entendant la voix aiguille de celui qu'on fuire. Il se montre dans notre champ de vision sans faire grâce avec son regard qui me fait peur.

-T'as pas pigé ? Je te dis de...

-C'est toi qui ne pige rien. Tu ne vois pas que tu lui faire peur ! Ce n'est pas ça qu'on appelle l'amour ! Elle ne t'aime pas, voilà !

-Ah oui ? Et qui t'as dit que j'ai besoin de son amour ? Elle peut en fait ce qu'elle veut, il n'y a qu'elle qui m'intéresse alors dégarge le chantier. Et toi Anne éloigne toi tout de suite de cet imbécile à l'état brut. M'oblige pas à utiliser la force.

Tétanisé par la peur, Anny se laisse tomber sur ses jambes sans détacher ses yeux craintive de l'homme.

-Très bien, je vais donc le dégommer le morveux.

Il glisse sa main sous son tee-shirt et pointe une arme sur moi.

C'est pas possible... Qu'es ce que je fais ? Il a une arme et moi... Bah je n'ai rien.