Darkness show : spin-off

Marina, l'amiral impitoyable

[Ce chapitre ne spoil pas l'intrigue principale]

Ma vie a toujours été toute tracée.

Depuis toute petite, je rêve de la mer, de l'océan. Je veux naviguer à travers ces flots. La chose dont je rêve le plus, c'est de découvrir de nouvelles terres. J'ai soif d'aventure et d'exploration.

Malheureusement, il ne reste plus aucune terre à découvrir de nos jours...

J'aurais aimé vivre il y a quelques milliers d'années, quand l'entièreté du monde n'avait pas encore été découvert. Malheureusement ce n'est pas le cas, et l'éternel présent empêche les personnes comme moi de faire de nouvelles découvertes...

Cette situation continuera longtemps, bien plus longtemps que ma propre existence.

J'en ai assez de cette société stagnante.

Aujourd'hui, après un long voyage en mer, je suis rentrée chez moi... La terre ferme est bien moins excitante que l'infinité de l'océan...

Un petit appartement modeste dans un grand immeuble, voici ma demeure. Étant donné que je passe la majeure partie de mon temps dans ma véritable maison, mon bateau, je n'avais guère besoin de mieux.

Après avoir retiré ma veste d'amiral et avoir équipé des vêtements civils normaux, je me mis à penser à la mer quand soudain...

— AU SECOURS !

Une femme venait de crier de toutes ses forces.

Je saisis le katana que m'avait offert moi père, le grand marin qui m'avait transmis cette passion de l'océan. Je suis monté à l'étage, là d'où était venu le cri d'une femme, ma voisine était son pallié.

— Tout va bien, mademoiselle Pamme ?

— Non ! Je suis rentré chez moi et j'ai vu des voyous en train de fouiller dans mes affaires ! Ils m'ont volé mon collier ! Le dernier souvenir que j'ai de ma mère... J'ai appelé la police, mais ils se sont déjà enfuis...

— Par où sont-ils allés ?

— Ils ont sauté par la fenêtre...

Je suis rentrée à l'intérieur de son apparemment, nous étions au quatrième étage, s'ils avaient vraiment réussi à descendre sans encombre, c'est qu'ils sont plutôt doués.

Une gouttière descendait le long de l'immeuble, quatre silhouettes se trouvaient en dessous de moi...

En m'aidant de la gouttière et des rebords de fenêtre, il me fut aisé d'arriver en bas.

Je me suis lancé à la poursuite des individus, ils s'étaient engagés dans une ruelle non loin d'ici, j'ai couru dans leur direction, un grillage se trouvait au bout de la rue et ils étaient en train de l'escalader.

J'ai sorti mon katana puis j'ai découpé le grillage, passant ainsi de l'autre côté juste après eux.

L'un d'eux partit avec le collier tandis que les trois autres me barrèrent la route.

J'ai rangé mon katana dans son fourreau, l'un des hommes sortit un poignard et m'attaqua, j'ai esquivé sans problème avant de le frapper de toutes mes forces avec mon fourreau. Les deux autres se sont avancés, je les ai neutralisés de la même façon avant de continuer ma route.

J'ai rattrapé le quatrième délinquant sans trop de difficulté, je l'ai écrasé contre le sol puis j'ai récupéré le collier.

— Par pitié... ne me tuez pas...

— Je n'en avais pas l'intention.

Ses acolytes me rattrapèrent, des sirènes de police commencèrent à se faire entendre. L'homme à terre se releva puis déclara :