-T'as fait quoi encore putain !
- Tu m'demandes c'que j'ai fait, mais tu t'en fiches ! Tu veux juste trouver un prétexte pour me frapper, comme toujours. Parce que ce que je fais, ça n'regarde que moi. T'en mêles pas.
- Tu crois que tu peux me parler comme ça hein ? Sans que j'dise rien ? Ta mère serait fière ! Sale pute.
- Maman n'est plus là, et toi tu n'es rien d'autre qu'un ivrogne. Moi j'ai pas choisit d'être là, avec toi, à subir tes coups sans pouvoir me défendre. Tu vois mon visage ? J'ai un œil bleu, bordel ! A cause de toi. Mes bras sont couverts des marques que font tes mains quand tu m'attrapes et que tu me tiens, pour cogner encore et encore.
- Ta gueule !
- De toute façon, ça finira pas. Alors maintenant je vais te dire ce que j'ai fait.
Je suis sortie boire, avec mes potes. C'est vrai, j'suis peut être un peu éméchée, mais j'serai jamais comme toi. Ouais, j'ai embrassé un mec ce soir, je sais déjà plus qui c'est. Mais je m'en fiche, et lui aussi. On s'est peloté comme des ados en chaleurs, mais on est pas allé plus loin. J'étais bien putain...- ...
- Et oui, j'étais bien dehors, sans toi. Alors vas-y, frappe moi.
[ Ce soir là, il la frappa encore plus violemment, parce qu'elle avait osé trouver un peu de bonheur, un peu de plaisir. Il la viola, aussi.
Lorsqu'elle se réveilla le lendemain, son visage n'était qu'un hématome. La douleur la vrillait, son corps était couvert de bleus et de blessures.
Ce matin là, elle décida de vider la bouteille de Jack dans son gosier avant de se jeter par la fenêtre. ]Copyright
VOUS LISEZ
Fumée noire.
Short StoryVous trouverez dans ce " recueil ", plusieurs écrits de ma part. Les récits sont relativement courts, remplis de bout de moi, de récits que je n'ai pas vécu, mais de sentiments que je me suis créé.