Fumée noire.

Un dernier au revoir.

On a besoin de cet au revoir, ce dernier adieu. Pour se sentir en paix avec nous-mêmes, pour ne plus sentir notre colère.
Alors on parle aux étoiles, rendant nos mots silencieux vivants. On imagine que la personne concernée, de la haut nous écoute, et qu'elle nous pardonne ne pas avoir pu lui dire au revoir.

Ce n'est pas une prière, pourtant, on y croit quand même. Un peu comme si la nuit avalait nos maux, et apaisait notre âme. Alors on susurre au vent des mots secrets, des énigmes qui n'auront jamais de réponses. Même si l'on sait que tout ça est inutile, car le silence est notre seul retour.
Souvent nous allons pleurer un revoir illusoire, un apaisement relatif. Car la peine est toujours là, et la colère aussi.
La colère contre nous même.

On ne se rend jamais vraiment compte à quel point un être nous est cher, jusqu'à ce qu'il parte. La vie n'est pas éternelle, nous le savons, pourtant, nous ne sommes jamais prêt.
La terre nous ouvre les bras une seule fois, et elle accueille seulement une enveloppe froide et vide. Mais le reste, où va-t-il ?
Là haut dans les étoiles ? Dans les cieux ?
Personne ne le sait. Et cette ignorance nous tue, car on ne sait à qui s'adresser pour un dernier au revoir.

Les larmes roulent souvent avec un regard nostalgique. L'âme en peine sera enfoncée dans un rêve éveillé, que seul le temps peut estomper. Le rire mettra du temps à revenir, et la douleur encore pincera le cœur, même après des années.
La douleur ne s'efface pas, on apprend juste à vivre avec.
Même si certains la supportent mieux que d'autres...

Mais la vie est une vieille amie, et la mort un changement de direction. Le chemin s'impose à nous, et nous ne décidons de rien.
Donc laissons-nous guider dans cet océan d'incertitudes pour troquer la peur avec le bonheur. Trouvons la place qui nous appartient.

Vivons, tout simplement, avec le bonheur de ce que nous avons.

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