• Épilogue •

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Deux mois plus tard
Lisa

« On arrive bientôt ? » je demande à Sun.

Il a ses mains sur mes yeux, et me guide depuis près de 5 minutes.

« Oui bébé, on arrive bientôt. »

Nous entrons quelque part, et une odeur que je connais envahie mes narines.

« Sun ! Je peux ouvrir les yeux ? »

« Attends encore une seconde. »

Nous avançons toujours, puis soudain, nous nous arrêtons enfin.

« Je peux ? » je demande, enjouée.

« C'est bon mon cœur. » dit Sun en enlevant ses mains.

Soudain, j'ouvre les yeux.

Je reconnais immédiatement le lieu où nous sommes.
Il s'agit du dinner.

Celui où Sun et moi avons mangé après le bal de charité, il y a six mois.

La première fois que nous y sommes retourné, Sun a dit à la patronne : « j'ai tenu ma promesse.. »

Je ne sais toujours pas quelle promesse il a tenu, mais ce n'est pas important.

Sun est habillé en costume chic, et moi, en robe chic aussi.
Même avec son costume, je peux parfaitement admirer le serpent dans son cou, maintenant rempli de la couleur verte.
Ma couleur préférée.

Sauf que, comparé à d'habitude, le restaurant est vide.

Il n'y a personne d'autre que nous.

« Pourquoi il n'y a personne ? » je demande.

Sun me sourit, de ce sourire qui me fait aussi sourire, même quand vais mal.

« J'ai privatisé le restaurant. Après tout, deux ans de relation, c'est pas rien. »

J'entrouvre la bouche, et il me sourit encore plus.

Je souris aussi, et la patronne vient prendre notre commande.

« Comme d'habitude. » nous répondons en même temps.

Elle sourit et repart en cuisine.

« Tu m'as manqué aujourd'hui... » je lui dis.

Il hausse un sourcil, et je ris devant son expression.

« Seulement aujourd'hui ? Je suis blessé... » dit-il en posant une main sur son cœur.

« T'es bête. » je dis en riant.

« Seulement quand je suis avec toi. L'amour rend bête, dit-on. »

Mon cœur se gonfle d'amour et je plonge mon regard dans le sien.

« Tu m'as vraiment manqué.. »

« Moi aussi, mon cœur. Quand mon coeur n'est pas à proximité du tien, il bat beaucoup moins vite. C'est nul. »

« Je suis d'accord. »

La patronne arrive avec les plats, que nous dégustons en parlant de tout et de rien.

Il me raconte sa journée, la chanson qu'il a écrit, la chorée que Shin a imaginé, le rap de Jae.

Plus il parle, plus mon sourire se fait grand.
Voir la personne qu'on aime parler de quelque chose qui la rend heureuse, ça nous rend encore plus heureux.

Nous terminons de manger, puis, nous prenons le même dessert que d'habitude.

La patronne nous les ramène rapidement, puis soudain, la lumière s'éteint, laissant les petites lampes des tables prendre le relais.

L'amour est la plus forte des faiblesses Où les histoires vivent. Découvrez maintenant