La balade du serpent (Stranger things, en correction ⚡ ) Tome II

Chapitre 38 : Avoir du courage

Mandy fuma un cigare et le cracha aussitôt. C'était un goût tellement fort qu'elle était obligée de se jeter dans le lavabo de la cuisine pour boire de l'eau. Jonathan fait la même chose dans la salle de bain. Mandy essuya sa bouche avec l'aide de sa main et ouvrit la fenêtre pour enlever l'odeur. Au loin, elle aperçut un homme devant elle, mais le chien des Byers n'aboie pas. Pourquoi ?

En parlant de cet adolescent qui les observait au loin monter dans sa jeep. Il s'agissait de Jason Carver, le meilleur ami de Mandy Hopper. Il ne la supportait pas de la voir sourire avec cette peluche géante que tenait Jonathan Byers dans ses mains pour la faire rire. Il ne pouvait pas voir grand-chose, mais il se sentit furieux auprès de Mandy. Elle lui avait menti sans le vouloir. Oui, c'était comme une trahison pour lui et son équipe.

Patrick déglutit :

« On dit que le paradis se situe entre les deux oreilles d'un cheval.
-La ferme, Patrick, dit le blond en se mordant la lèvre, elle va me le payer !
-Elle est chez lui ?
-Ouais, mais je l'imagine mal d'être copine avec lui.
-On lui demandera demain. De toute évidence, elle me doit des comptes, informa Jason en appuyant sur la pétale comme un fou. »

Ils partirent comme des furie.

Chez les Byers, Jonathan posa sa peluche géante sur le canapé en gardant le sourire aux lèvres. Posément, les deux adolescents discutèrent entre eux en regardant la peluche géante dans sa direction. Mandy avait aussi ce genre de peluche dans la cabane des Hopper. Le sien était rose, bien que ce n'était pas sa couleur favorite. La peluche s'appelait monsieur Crappy :

« Je t'ai fait changer les idées, dit Jonathan.
-Oui, je te remercie. Will a rigolé ce soir.
-Oui. Il s'est vite endormi.
-On dirait qu'il retrouve le sourire aussi pendant son sommeil
-Oui, Mandy. Je peux te poser une question ?
-Hm ? Oui, je t'écoute. »

Il prit un second souffle :

« Que faisais-tu dans les bois ?
-Je cherchais des preuves comme d'habitude, mais des types étranges faisaient une ronde autour du laboratoire d'Hawkins. L'armée est souvent présente et je me demande bien pourquoi. Ça m'intrigue, c'est tout. Je sais que les gens n'acceptent pas que je fouille là-haut. Je me suis prise la tête avec Barbara, hier soir par rapport à ça. Ça n'a aucun sens, je le sais... »

L'aîné des Byers la prit dans ses bras et son estomac faisait un bruit monstre dans le salon. Il lui offrit une canette de coca et des chips. Car il savait très bien qu'elle avait très faim. Puis, vers minuit Joyce rentre à la maison. Son fils dormit dans le canapé avec Mandy. Sa tête était posée sur le bras de son fils. Ils étaient endormis profondément sur le fauteuil vert. Au fond d'elle, elle savait que cette soirée allait faire du bien à la jeune Mandy Hopper.

Le lendemain matin, Mandy se réveilla avec une tête d'enfer. Ses cheveux étaient décoiffés dans tous les sens. L'odeur des œufs brouillés l'avait réveillé dans un sommeil profond. Ayant des petits yeux, l'adolescente s'assit sur la chaise libre. Joyce servi le petit-déjeuner :

« Bonjour, ma puce. Bien dormi ?
-Tu as une sale tête, se moqua Will, gentiment.
-J'ai l'impression d'avoir fait la fiesta, j'ai mal au crâne.
-Tiens, des dolipranes, proposa Jonathan en souriant.
-Merci, c'est gentil.
-Tiens, le shérif est matinal. »

Jim entra dans la maison des Hopper avec son blé dans la bouche. Il mastiqua le blé dans sa bouche, les mains dans les poches. D'un regard fixe, il observa Mandy qui était en train de déjeuner sur la table des Byers. Joyce donna un jus d'orange à Hopper. Jonathan ignora la présence de Jim qui le saoulait un petit peu. Will dit Bonjour à Jim qui secouait sa chevelure décoiffé :

« Mandy tu es prête ?
-Oui, j'arrive. Merci, pour la soirée. On se voit tout à l'heure ?
-Ok, chez Benny, proposa Jonathan.
-Parfait, bonne journée. Dit Mandy en souriant. »

En montant dans la voiture de fonction, Mandy sentit le regard insistant de son oncle posait sur elle souffla péniblement pendant qu'il démarre le moteur :

« Je n'ai pas menti.
-Je sais. Les trois loubards te laisseront tranquille.
-Pourquoi tu me parles de Charlie et les autres ?
-Ils ont eu un grave accident sur leur lieu de travail. On ne sait pas ce qui s'est passé et Sasha s'est battu avec l'un d'eux pour te protéger.
-Fait chier, les emmerdes continuent, géniales !! Je veux voir Sasha !
-Doucement, minette. Tu peux me dire pourquoi tu portes les vêtements de Byers, ce hippie ?
-Mes vêtements étaient tachés de boue. Puis, j'ai eu un trou sur mon pantalon.
-Encore ?
-Oui. »

Mandy se sentait gênée pour l'affront qu'avait eu Sasha avec les loubards de la ville. En la déposant sur la route, il lui demanda de faire extrêmement attention aux gens de la ville. Elle acquiert la tête. Une fois partie, Jim retourna sur ses occupations entre les adolescents qui faisaient des délits de fuite, la drogue, les détournements de fonds de certains commerces, etc et de sa nièce qui faisait n'importe quoi.
En marchant la tête dans la lune, Mandy se cogna contre un poteau, parce qu'elle regardait en l'air et dit :

« Pardon, Madame ou Monsieur. »

Revenant à ses esprits, la jeune Hopper fonça encore sur quelqu'un. Il s'agissait de Jason qui était au beau milieu du chemin. Souriant, chaleureusement il lui offrit une tasse de chocolat chaud avec une crème de vanille par dessus :

« Salut, tête en l'air.
-Salut, tu me suis Jason ?
-Je t'ai vu arrivée au loin, c'était facile. Tiens, ton chocolat chaud.
-Merci, mais quel honneur ?
-Pour te réchauffer le cœur, voyons. Alors, ta soirée chez Barbara hier ça a été ?
-Oui, une soirée banale entre filles. Et toi, avec les garçons au cinéma ?
-On a regardé Terminator, ce film était génial. Enfin, tu aurais adoré vu que c'est ton genre de films, normalement. »

En marchant dans la rue, Mandy n'était pas dupe. Elle savait que Jason ne lui avait pas offert ce chocolat chaud par hasard. En se posant sur un banc, regardant les gens passer devant eux, Mandy n'osa pas parler davantage sur sa soirée d'hier soir. Sinon, elle allait se brûler les ailes. Au loin, Munson les avait remarqués pendant qu'il était en train de ranger sa guitare dans le coffre de sa voiture. Il les observa avec une légère appréhension.

Bien que Jason avait remarqué le regard insistant d'Eddie. Il le chercha en l'insultant :

« Arrête, il est inoffensif, avoua-t-elle en soupirant.
-Il me tape sur les nerfs ce gros con. Ne me dis-tu pas que tu le défends ?
-Il est gentil, les apparences sont souvent trompeuses, n'est-il pas ?
-C'est vrai, dit-il en la fixant dans les yeux, alors....
-Alors, quoi... demanda-t-elle, en restant assise sur le banc. »

Jason continue la conversation pour rendre jaloux Munson au loin qui resta humble face à la situation. Ses potes le rejoignirent.