Chapitre 40 : Ce choix, c'était le mien

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**Quelques jours avant le tragique disparition de Will**

« Salut...

-Salut, dit-elle en ayant les yeux brillants.

-Ça n'a pas l'air d'aller...

-Non, ça ne va pas...Je... »

Ils se serrèrent dans les bras en public :

« Ça va aller, je te le promets, OK, dit Jonathan.

-Oui, je te fais confiance, dit-elle, en enlevant son étole de ses épaules.

-Alors, tu penses qu'elle sera comment la rentrée de demain ?

-Euh, je n'ai pas vraiment envie d'en parler. Je n'ai rien préparé pour demain.

-Moi aussi, j'ai une flemme, dit Jonathan, en marchant dans la rue de Hawkins, tu sais, j'ai beaucoup aimer ta com...compagnie, hier soir et Will aussi.

-Parfait, alors on se retrouve ce soir, proposa-t-elle, en souriant, je dois faire une course ou deux chez la boutique de ta mère et...Oh, non pas lui, soupira-t-elle.»

Lui ? C'était Murray, le journaliste timbrer et déprimant de la ville de Hawkins. Roulant des yeux, la jeune adolescente regarda Jonathan dans les yeux ce qui le stabilisa et il avala sa salive, nerveusement. Au fond de lui, il se sentait « bizarre, étrange et indésirable, » mais Mandy n'était pas d'accord. Elle prit le bras de Jonathan et ils s'assirent le banc en bois au beau milieu du centre-ville.

Bob les vit au loin et sourit.

Cela l'avait étonné de sa part, Jonathan ne comprit pas le jeu de la jeune Hopper. Elle voulait simplement éviter Murray de le croiser du regard. Parce qu'elle savait que cela aurait été foutu, sinon. Oui. C'était le cas. Foutu. Pourquoi ? Parce que si on regardait un Murray dans les yeux, c'était impossible de le faire partir. Elle monta sur le banc, posa ses pieds dessus et Jonathan était devant. Elle avait posé ses deux mains sur ses épaules et elle regarda le paysage en ignorant le journaliste indépendant. Souriant jusqu'aux dents, Murray s'invita vers les jeunes :

« Salut, les jeunes !

-Bon sang, Murray, ennuyez quelqu'un d'autre que moi !

-Impossible, tu es la nièce de Jim, il n'a que toi qui pourrait m'écouter avec sérieux !

-Ce n'est pas le moment, je suis occupée là, pesta-t-elle, les dents serrées.

Il regarda le futur ou le couple raté de la ville :

-C'est une blague, commenta-t-il, Byers et toi ? C'est une belle blague du siècle, les enfants !

-Et, alors, dit-elle en souriant, de quoi je me mêle, Murray ? Vous n'avez rien d'autre à faire dans la ville ? Genre, allez faire chier mon oncle par exemple, ça m'arrangerait.

Il sourit :

« Seuls ceux qui se risqueront à peut-être aller trop loin sauront jusqu'où il est possible d'aller.

-Vous nous faites une citation de Thomas Stearns Eliot, se moqua-t-elle entre les lignes.

-Oui, en gros, ce que je voulais te dire j'avais des informations à propos des communistes.

-Pas aujourd'hui, Murray. Allez, faire chier, mon oncle, par pitié !

-Tu es la fille populaire de Hawkins,

-Erreur, c'est Chrissy qui l'est avant moi. Je suis dans le top 2.

-C'est mon avis, minette, je veux que tu donnes mes informations à Jim, c'est sérieux ! »

Elle se mordit la lèvre et sauta du banc. Ce qui faisait reculer le journaliste alcoolique de la ville en sursaut :

« Si, vous avez des informations intéressantes, je suis preneuse, sinon aller faire chier mon oncle, Tsssss, c'est bien ce qui me semblait. Vous n'avez rien de tangible, Murray. »

Jonathan se leva et rejoignit Mandy :

« Et si, je te disais que j'avais des pistes sur ta mère...

Elle se bloque, littéralement :

-Quoi ?

-J'ai des pistes, mais ça reste entre toi et moi, compris ?

-Si, vous vous foutez de moi, Murray, je vous étranglez !

-Je pense que vous devrez écouter sa menace, elle est sérieuse.

-Blanc-bec, je ne t'ai pas demandé ton avis, il vient avec nous, lui ?

-Oui, il vient avec moi. Mais, peut- on peut aller dans un endroit discret ?

-Ouais, je suis d'accord avec toi. Oh, salut Jim. »

Sauver par le gong, Mandy prit la fuite en laissant en plan le journaliste de la ville qui était en mode « oups, je n'allais pas déranger plus longtemps » Jim eut un teint rouge sur ses joues, il était furax car il s'approcha encore de sa nièce. Il lui ordonna de le suivre dans son bureau bien que cela le faisait chier. Murray sourit, car il avait atteint son objectif en adressant la parole à la nièce de Jim, enfin il pouvait enfin le recevoir dans ses locaux.

En asseyant sur sa chaise, Jim ouvrit sa canette de bière et posa ses pieds sur son bureau, mode relaxant du bon matin :

« Je t'avais dis quoi à propos de ma nièce ? Murrayyyyyyy

-Ouais, désolé, Jim, mais j'ai des preuves !

-Je t'ai dis non, déjà dit, non plusieurs fois ! Sort de ce bureau !

-C'est du solide, Jim, les communistes sont là, j'ai des preuves !

-Ah, les communistes, mon cul, ouais.

-Si, je les entends à la radio, je te le jure.

-Qu'est-ce que tu as vendu à ma nièce pour qu'elle soit prête à te suivre ? »

La patience de Jim avait limité :

« Murray...

-Ca va, j'ai compris. Mais, je te jure que les communistes sont en ville.

-C'est ça, ils seront là quand les poules auront les dents, se moqua Jim, ou quand les cochons voleront au ciel ?

-Ce n'est pas une plaisanterie, croyez-moi.

-Dehors, j'ai d'autres chats à fouetter, dehors avant que je ne te jette en cellule ! »

Il jeta des livres sur Murray qui gémissait de douleur. Car un livre avait touché son bras droit et il courut comme un lapin jusqu'à la sortie des locaux. Flo arriva vers la porte de Jim en soupirant :

« Toujours aussi ronchon, shérif ?

-Flo, du café s'il te plaît, ils me donnent mal au crâne.

-Il y a une affaire en cours à la ferme, des animaux morts encore et des gens entendent des bruits étranges la nuit autour de chez eux.

-Ce n'est pas urgent, pour l'instant, Flo. Je suis assez sur les nerfs, ce matin.

-Comment va votre nièce ce matin ? Elle n'est pas de mauvaise humeur comme vous ?

-Elle s'amuse, c'est l'essentiel Flo, en espérant qu'elle reste prudente. »

La balade du serpent (Stranger things,  en correction ⚡ ) Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant