La balade du serpent (Stranger things, en correction ⚡ ) Tome II

Chapitre 24: Tout devient possible

Vers minuit, ses yeux prennent enfin forme... Ils entrèrent à l'intérieur du laboratoire...

« Eddie, ça va...

-Ca va, juste que je m'en rends compte que tu n'as pas eu une vie facile, chaton.

-Ca va, je gère, j'ai l'habitude, putain de cheville, j'ai mal..

-Tu as mal ? Tu veux qu'on aille au WC pour te soulager ta cheville ?

-Si, tu veux, mais j'irai seule, s'il te plaît. J'ai besoin de soufflée un peu, d'acc ?

-D'acc, mais tu sens quelque chose qui ne va pas, tu hurles, ok ?

-Pas de soucis, je trouverai bien les toilettes quelque part dans l'obscurité.

Enzo entendit la conversation :

« Je t'accompagne, Hopper.

-Juste aux toilettes des femmes, j'en doute, Enzo. Bon à tout à l'heure.

-Soit prudente, chaton.

-Toi aussi, déclara-t-elle... »

Ils s'embrassèrent fougueusement avant de se séparer l'un à l'autre. Eddie resta avec Enzo & Murray dans l'entrée du laboratoire. Enzo ne comprenait pas pourquoi elle le mettait à l'écart et lui demanda à son ami :

« Il y a une raison pour qu'elle me déteste autant ?

-Je crois qu'elle n'aime pas les hommes comme vous, c'est compliqué.

-A cause des hommes du labo, si j'ai bien compris. Murray m'en a parlé.

-Ouais, en autres, je ne vous connais pas mais merci de l'avoir sauvé.

-Je t'en prie, l'ami. Bon, ou sont les autres, marmonna le rockeur.

-Suivez-moi, ils ne sont pas très loin, annonça Murray en souriant grandement. »

Tous les trois marchèrent ensemble dans ce lieu d'horreur et d'effroi. Quant à Mandy, celle-ci voulait respirée un peu d'éloignement du Russe Enzo, le prisonnier politique entre les deux peuples, bien qu'il avait sauvé Jim des griffes des siens. En prenant une bonne respiration, la jeune adolescente écarquilla ses petits yeux en forme d'amandes. Marchant, faiblement à travers ce couloir blanchâtre avec une odeur nauséabonde autour d'elle. L'odeur du sang fut encore très marquée à l'intérieur de cet endroit ambiguë, mais ils ne devaient pas être là.

Pas à pas, elle commençait à avoir des souvenirs à l'intérieur de ce laboratoire, mais quelques flash back lui revenaient à la surface. Elle était là pour retrouver Onze, Elfe mais elle était là pour elle. Pas pour elle. En partie, si. À ce moment-là, jouant au point de non retour, Mandy Hopper était à la recherche de sa mémoire en éloignant Eddie du danger qui pouvait circuler dans ce lieu. Elle ne voulait pas qu'il soit en danger par sa faute, il ne devrait pas être là :

« Putain, fait chier, je suis dans une merde pas possible, » gémit-elle, en suivant la ligne droite.

Il faisait extrêmement sombre et humide à l'intérieur du laboratoire. Du souffle frais sortit de la bouche de Mandy et elle trouva enfin les toilettes après quelques marches. Par contre, elle avait eu une sale sensation que quelque chose l'observa dans les ténèbres. En s'engouffrant dans les toilettes, elle ferma la porte derrière elle, tristement. Elle n'était pas une inconnue ici. Elle se sentait comme à la maison, pire elle entendit le crie des enfants à l'intérieur de l'autre salle.

Elle frémit :

« Bordel, il s'est passé quoi ici...

-Tu veux vraiment le savoir, marmonna une voix.

-La ferme, la ferme, dit-elle en cassant le miroir devant elle, en saignant sur la main.

-Tu le sais déjà au fond de toi.

-La ferme, voix de malheur, tu n'es pas réel!

-Oh si, je suis bien réel, je suis.. »

Mandy crut qu'elle allait péter les plombs littéralement. Elle posa sa main sous l'eau froide qui nettoya le sang qui coulait dans le lavabo. Elle se mit à pleurer à chaudes larmes à l'intérieur des toilettes du laboratoire sordide. Son cœur allait exploser de rage, mais se retint de colère à l'intérieur de sa chair. Les épreuves qu'elle avait subi depuis la mort de Barbara étaient trop dure pour elle. Surtout qu'elle avait vu le corps de Jason se déchirer en deux depuis l'ouverture du portail, elle n'en dormait quasiment plus :

« Jason, sale con, tu as laissé ta vie en t'attaquant à celle d'Eddie, je te croyais mon ami depuis l'enfance et je m'y suis trompée, je me suis trompée sur ton compte. Tu voulais que je sois comme Chrissy et qu'elle sorte avec un basketteur, mais je contrôle toujours ma vie, sale con !. »

Serrant sa main avec l'aide de son morceau de tissu en arrachant le bas de son pull, elle fit un double nœud sur sa blessure. Parce qu'elle savait que l'odeur du sang pouvait faire attirer les Démogorgons, à l'intérieur de cet endroit. Mais, malheureusement sa cheville lui faisait horriblement mal, elle s'écroula au sol. Will l'avait trouvé allongée sur le carrelage :

« Hey, réveille-toi, bon sang, reste avec nous, oh !!

-Hmmm, Will ? C'est des toilettes privées, là..

-Tu es en nage, je te signale, tu saignes beaucoup là ! Jonathan !

Jonathan courut en direction de son cadet qui eut le regard terrifié :

-Merde, Mandy !

-Ca va, hm, enfin je crois !

-On va te soigner et te remplacer au pied levé, parce que tu es malade !

-Pas du tout, se maugréa-t-elle entre les dents, lâche-moi, idiot !

-Ça suffit, je ne sais pas ce que tu as contre nous, ces derniers temps, mais on veut t'aider, comme avant, s'il te plaît, insista Jonathan.,

-Non, je dois chercher quelque chose avant, enfin je crois que je suis déjà venue ici.

-Qu'est-ce que tu dis, tu es sûrement sous l'emprise de Vecna, fit Jonathan.,

-Non, elle n'est pas sous son emprise, mais je sens que quelque chose ne va pas chez elle, avoua Will en touchant son cou, , Mandy, tu es toujours fâché contre moi ?

Elle le regarda dans le vague, l'air furieuse et fatiguée :

-Bah, non, mon petit chat, alors ? Tu t'attendais a quoi, hein ? Je ne te ferai jamais confiance Will, tu es l'espion de Vecna ici, à quoi tu t'attendais...

-.....hm...Pas la peine d'être aussi méchante que lui, se justifia Will.

-Je ne suis pas méchante, mais réaliste, Will. Vecna peut te posséder à tout moment, tu crois que ta vie sera aussi belle qu'avant avec ta famille, tes amis et tes proches ?

Will frénétique, serra le cou de Mandy qui sursauta, d'un coup. Jonathan est pris entre les deux sentiments, angoissé et frustré par l'ampleur de la situation qui s'aggrave entre les deux jeunes gens. Will eut les yeux fatigués et vides :

-Arrête, Will..Ce n'est pas toi, gémit Jonathan en ayant les yeux larmoyants.

-Elle n'aurait pas dû me parler comme ça !

-Elle le sait, tu es mon petit frère, frangin, je t'aime.

-Est-ce qu'elle m'aime elle aussi, dit Will en la fixant dans les yeux.

-Dis-lui, Mandy, sinon tu sais qu'il n'hésitera pas à le faire. Mais, Will elle fait partie de notre vie, elle m'a protégée contre le flagéleur mental, tu n'as pas oublié ?

-Tss, je.. Qu'est-ce qui se passe, reprit Will, en reprenant ses esprits.Merde, Mandy ! »