Sister's revenge #2 ( Kokonoi x OC )

10- Retour à Shibuya

PDV Kokonoi

A peine eus-je entendu le coup de feu partir que je me retournai en sursautant. Je priais pour que ce ne soit pas Tsuki qui se soit prit la balle mais heureusement ce n'était qu'un rebut qui s'effondra dans une marre de sang.

De mon côté j'avais mis tous les hommes K.O. et m'étais concentré pour stopper l'hémorragie de mon ami. Je ne perdis pas de temps et appela les pompiers car il risquait d'y rester. Une fois fait je m'approchai de Tsuki qui me rejoignit.

- Il va bien ?

- Je n'irais pas jusque là mais on ferait mieux de l'emmener dehors car si les pompiers débarquent au milieu de ce carnage ils appelleront la police.

- On risque d'aggraver son cas si on le bouge. On peut pas prendre le risque.

- C'est nous qui prenons un risque si on reste ici. Allez, aide moi à le porter.

Je voyais bien que ma copine était plus que sceptique mais elle finit par attraper les jambes d'Inui tandis que je soulevais le haut de son corps. On le transporta ainsi dans les couloirs jusqu'à l'ascenseur.

- Et toi t'es blessée ?

Elle secoua négativement la tête mais semblait ailleurs. Je m'approchai d'elle et lui prit les épaules avant de la regarder droit dans les yeux.

- Ça va aller maintenant, Ok ? Tu peux te considérer comme libre.

- Je ne sais pas si j'arriverai à prendre un nouveau départ, la maison me semble si vide...

- Tu peux venir chez moi autant que tu le souhaite.

La brune sourit tristement avant de venir se blottir dans les bras. Je lui caressai tendrement les cheveux en me laissant bercer par le roulement régulier des câbles de l'ascenseur. Je fermai les yeux et la serrai un peu plus fort contre mon torse. Ses petites mains aggripèrent mon T-shirt me faisant sourire.

Une adulte dans un corps d'enfant qui n'avait pas eu d'enfance avait à présent le droit de se relâcher et redevenir un enfant dans le corps d'une jeune adulte.

J'avais peine à le croire. C'était vraiment fini. Nous allions enfin pouvoir vivre une vie de couple banal ou presque. Je savais que Tsuki prendrait du temps à remonter la pente mais j'avais confiance. On effaçait pas un traumatisme en un claquement de doigts mais je pouvais au moins tout faire pour apaiser ses pulsions destructrice. J'aimerais aussi beaucoup qu'on se marie et qu'on ai des enfants plus tard.

Mes doux rêves furent interrompus par le bip sonore de l'ascenseur. Tsuki détacha doucement son étreinte et je vis qu'elle avait pleuré. À son habitude elle tenta de le dissimuler car elle considérait certainement cela comme une faiblesse. Il faudrait que je lui explique un jour que pleurer n'ai pas un crime ni une honte.

La porte s'ouvrit et je jetai un coup d'œil à l'extérieur mais les couloirs étaient déserts. On continua de porter Inui jusqu'à l'entrée. J'aperçus enfin la réception et poussai un soupir de soulagement. La sortie était toute proche à présent.

Nous fîmes encore deux pas et le rechargement d'armes à feu nous interrompus net. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise et j'intimai à Tsuki qui était de dos de s'arrêter. Elle s'était aussi figée et n'osa pas se retourner.

Toute l'entrée était envahis par des hommes et femmes en tenue bien connu des petits " délinquants " comme nous. J'allais esquisser un geste pour déposer mon ami qui commencer à peser son poids mais un pistolet fut aussitôt pointer dans ma direction.