Deux jours plus tard se trouvait être l'anniversaire du blondinet. Son humeur était bien meilleure, ce qui fit plaisir à ses grands-parents et tous les locataires de la pension. Le Arnold optimiste et voyant la vie du bon côté était de retour pour ce beau jour. Sa famille et ses amis avaient décidé de lui préparer une fête le soir même pour cette occasion, mais ils avaient besoin qu'il soit éloigné de la maison durant un moment. Gérald s'était occupé de cette tâche et une fois de retour, la fête pouvait débuter comme il se doit. Sauf qu'il manquait quelque chose, Arnold pouvait le ressentir au fond de lui.
« Tout le monde est venu exprès pour mon anniversaire ! J'en reviens pas qu'ils aient fait tout cela pour moi... J'ai de la chance de les avoir... Mais au fait, où est Helga ? J'ai pas le souvenir de l'avoir vu encore. » ses yeux s'écarquillèrent soudainement face à cette réalisation. « Helga ! C'est pour ça que j'avais cette impression que quelque chose manquait... C'est dommage qu'elle ne soit pas présente... Je me demande si tout va bien chez elle. »
Arnold se demandait alors s'il devait payer une petite visite à la blonde ou si cela n'était pas nécessaire, notamment car il ne savait pas si quelle serait sa réaction. Ils semblaient certes mieux s'entendre maintenant, mais la jeune fille restait tout de même une personnalité imprévisible la majeure partie du temps. Il finit par choisir de sortir un moment pour aller chez elle et lui demander comment elle allait. Il l'avait entraperçue à l'école mais Phoebe l'avait prévenu qu'elle n'était pas spécialement d'humeur pour la discussion, alors il n'avait pas plus insisté que ça.
Le blond enfila sa veste et expliqua la situation à son grand-père. « Grandpa, je vais rendre visite à Helga, elle n'est pas venue et je voudrais m'assurer qu'elle va bien... » Son grand-père comprit tout de suite son inquiétude, un petit sourire connaisseur étirant ses traits, et l'assura qu'il pouvait aller voir son amie et qu'il expliquerait sa brève absence aux autres, s'ils se le demandaient. Arnold se dirigea donc vers la maison de son amie blonde. Une fois arrivé, il sonna à la porte et espéra tomber directement sur Helga et non sa famille... C'est Miriam qui répondit, à sa déception, mais il garda un sourire poli.
« Bons-soir, oui ? C'est pour quoi...? » demanda t-elle, le ton peu assuré et teinté par les smoothies qu'elle avait ingurgité plus tôt. Arnold ne put réprimer une sensation de léger malaise le parcourir mais le réprima et répondit.
« Bonsoir Mme. Pataki, est-ce qu'Helga est là ? J'aimerai lui parler si c'est possible... » le rouge lui montait légèrement aux joues en disant cette phrase.
« Helga ? H-hum...Oh, Helga ! Je..je crois oui... Un instant, je la préviens. »
Miriam s'éloigna de la porte et monta les escaliers vers la chambre de la jeune blonde.
Quelques instants plus tard, Helga descendit les marches et se dirigea vers la porte d'entrée, grommelant certains propos incompréhensibles. 'Hmph... Miriam, toujours ce besoin de me déranger durant ma session de poésie... Et qui peut bien vouloir me voir à cette heure de la journée ?! Qui à part...Ar-' elle s'arrêta subitement en ouvrant grand la porte et découvrant qui se trouvait sur le pas de sa porte.
« A-Arnold ?! » elle avait maintenant les yeux grands ouverts et était figée.
« Hey Helga... je suis content de te voir ! Hum... je veux dire... est-ce que ça va ? Tu n'es pas venu à la fête alors je dois avouer que je m'inquiétais... Enfin, je veux dire... raaah je m'enfonce plus qu'autre chose n'est-ce pas...? » il se grattait la tête d'embarras.
Helga restait figée sur place. Arnold secoua une main devant ses yeux espérant la faire réagir, ce qui finit par arriver au bout de quelques instants.
« Helga ? »
« Huh ?! Euh..je veux dire...qu'est-ce que tu viens faire ici à cette heure-là Arnoldo ?! » Helga portait ses mains sur ses hanches pour illustrer faussement son agacement.
VOUS LISEZ
BRAVE. / BOLD.
Mystery / ThrillerIl ne s'attendait pas à ce que son univers bascule du tout au tout, ou presque... "Ne m'approche pas, je t'en supplie." répondit il, un air grave se reflétant dans ses iris. "Et pourquoi devrais-je commencer à t'écouter exactement ?" la voix, en rép...