Chapitre III - Le premier jour

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On arrivait chez lui, une grande et jolie maison en ville. Une maison à l'écart des autres, car entourée d'une grande et cour et d'un jardin parfaitement entretenu. Il se gara.
-On est arrivés ! Sors de la voiture. Je te fais visiter la maison et on commence.
Sa maison était belle, bien rangée et très propre. Il me montra la cuisine, le salon avec un immense écran de télévision. Il me montra aussi sa chambre.
-Au pied du lit, tu vois un panier ! C'est ton panier ! C'est là que tu dormiras si tu es sage !
-Et si je n'y suis pas ?
-Crois moi, tu ne veux pas savoir !
Il me montra également le garage aménagé avec une grande bâche recouvrant le sol. Il me dit que c'était une surprise pour plus tard. On retourna dans sa chambre. Il m'ordonna de me mettre à genoux, bras sur les cuisses.
-Donc maintenant, ça commence Masha ! Je vais te rappeler les règles ! Tout d'abord, pendant trois jours, jusqu'à dimanche soir 20h tu seras mon animal de compagnie, tu te comporteras donc comme tel et aucun comportement de femme ne sera accepté, je te rappelle ton mot de sécurité : « Banane » ! Utilise le si tu en ressens le besoin. Je te rappelle également qu'en tant que chienne, ce n'est pas toi qui décide mais moi ton Maître, ton propriétaire. Je te donnerai donc à manger quand je l'aurai décidé, et tu auras tout le temps une gamelle avec de l'eau ! Ca me semble ce qu'il y a de plus raisonnable ! Ensuite, nous allons faire le point sur les accessoires, tu as déjà ton collier, je t'ai aussi présenté les coussins de protections pour tes genoux. Tu auras aussi une petite queue, j'espère te voir la remuer souvent.
-Une queue ? Tu ne veux quand même pas que je mette un...
-Un plug ? Si absolument !
-Ca te pose un problème ?
-Euh... non... aucun !
-Bien, alors si tu n'y vois pas d'inconvénient, déshabille toi.
En réalité il y avait bien un inconvénient, je ne tiendrai jamais trois jours avec un plug comme ça, je vais mouiller absolument partout... Me déshabiller ne me posait aucun problème, je savais dans quoi je m'engageais. Toutefois, lorsque je me suis retrouvé en sous-vêtement devant lui, c'était bien difficile d'aller plus loin. Heureusement il prit les devants en commençant par enlever ma brassière.
-Es-tu toujours motivée pour continuer ?
-Oui.
-Oui, qui ?
-Oui Maître.
Il me retire ma culotte, j'étais nue, je n'avais pas froid, j'étais intriguée, excitée, stressée.
-Je vais donc mettre tes vêtements dans ce sac, tu ne les reverras que dimanche.
J'étais à genoux devant lui, qui était assis sur son lit.
-Allez monte sur le lit, je vais te préparer. Met toi à quatre pattes ! Voilà, très bien.
J'obéissais, j'étais à quatre pattes sur le lit, si je ne faisais pas du BDSM, on aurait dit que j'attendais qu'il me prenne en levrette... Il n'en serait rien aujourd'hui. Il attrapa mon collier, j'entendis le tintement de mon médaillon. Il me le passe autour du cou, j'entendis le « clic », le « clic » de la soumission, de ma docilité, de mon excitation. Je n'en croyais pas ce que je faisais, dans quoi je m'embarquais, je mouillais probablement déjà.
-Eh bien ! Maintenant ça a commencé, montre moi comment tu aboies !
-Wouaff ! Wouaff !!
-Bien, bonne chienne, je suis fier de toi.
Il me félicitait en caressant ma tête, je me sentais bien à ma place, bien à lui, je me sentais bien.
Il m'installe sur chaque genou des protections, et sur chaque main des gants en caoutchouc, je devais rentrer mes poings bien serrés dedans. Ainsi j'étais bien sur quatre pattes.
-Tu es presque prête ! C'est l'heure de te ravir d'une magnifique queue ! Avec lubrifiant ? Pour me dire oui aboie deux fois, sinon une seule fois.
-Wouaff ! Wouaff !
-Bien ne bouge pas, je vais chercher ce qu'il faut !
Il revint quelques minutes plus tard avec ce qu'il m'avait promis ! Il versa une noisette de lubrifiant sur mon anus à sa merci. J'étais vraiment excitée, peut-être trop, il remarqua que je mouillais. Il me l'inséra quand même. Je gémis un peu trop à son goût.
-Silence ! Et voilà, tu es fin prête. Allez hop ! Descends du lit !
Je descendais du lit comme je pu avec mes quatre pattes, on pourrait penser que c'est facile mais loin de là ! Il sorti comme ça de la chambre, ne sachant que faire, je le suivais à la cuisine. Je me sentais vraiment idiote, j'étais là à quatre pattes, nue devant un homme qui se préparait à manger. Et d'un coup il me parla !
-Tu as faim Masha ?
Je ne sus pas quoi répondre, alors je me rapprochai de lui. Il insista.
-Est-ce que tu as faim Masha ?
-Wouaff ! Wouaff !
-Super
Il me lança un morceau de carottes cru sur lequel je sautai rapidement. Je mourrai de faim, pendant que je mangeais ma carotte il mit au sol une gamelle d'eau pleine. Il me dit que c'était pour moi, étant à quatre pattes, j'étais donc obligée de laper l'eau. On pourra dire ce qu'on veut, c'est super difficile. Il me regardait faire en se moquant de moi.
-Arrête de bouger ton petit cul ! me dit-il en me claquant les fesses gentiment avec le journal.
Il finit de préparer à manger, je devinai que c'étaient des lasagnes, il les mit au four et m'annonça qu'il m'emmenait jouer dans son jardin. Alors c'était seulement ça mon repas, une carotte crue ?
Je le suivais gentiment jusqu'à la porte d'entrée, il attrapa ce qui me semblait être une laisse dans un tiroir. En une seconde, j'étais accrochée à lui. Il ouvrit la porte.

Mon fantasme, être une chienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant