Chapitre 3

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Le lendemain, on se retrouve à la même heure devant la fac. Nous prenons le chemin de la bibliothèque pour s'enfermer à nouveau dans un box réservé. Avant de reprendre nos recherches, Ismaël me tend son sac à dos et me lance :

- Puisque tu te plains d'avoir à aller aux toilettes, au moins tu sauras ce que ça fait d'être comme moi. Je vais chercher un précis d'économie, j'en aurai pour quelques minutes.

Sans me laisser le temps de réagir, Ismaël s'éclipse et claque la porte. Je suis alors seul dans la salle de travail et ouvre le sac à dos de mon camarade. Ma surprise est grande lorsque j'y découvre une couche-culotte pour adulte. Est-ce qu'Ismaël souhaitait que je la mette ? Évidemment. Cette situation n'avait rien de normal mais je pris tout de même part au jeu. Ça m'éviterait bien du trajet pour me rendre aux sanitaires. C'était l'idée d'Ismaël, après tout.

Je suis rassuré en constatant que la couche est une sorte de sous-vêtement qu'il suffit d'enfiler. Rien de trop technique. Je vérifie brièvement que personne ne peut voir ce qui se passe dans le box, et baisse les stores des fenêtres. Je défais mon pantalon puis mon caleçon pour ensuite enfiler rapidement cet étrange sous-vêtement fait de tissu et de ouate. Je m'empresse de remonter mes vêtements avant que quelqu'un ne puisse me surprendre ainsi vêtu.

Alors que je referme ma ceinture, Ismaël pénètre dans la salle sans préavis.

- Bon, je vois qu'on n'aura pas de pause toilette à faire cet aprem ! Ça tombe bien, on doit interpréter les derniers travaux d'Emmanuel Combe.

Je rougis mais ne relève pas sa première remarque. Les heures passent aussi lentement que la veille mais nos recherches s'avèrent particulièrement efficaces. Alors qu'Ismaël commence la rédaction du projet, je ressens une envie pressante arriver. Je sais que je suis protégé, mais mon vieux réflexe de propreté est plus fort. Je m'imagine aux toilettes en train d'uriner, mais rien ne sort. C'est comme si mon corps m'interdisait de me mouiller volontairement, comme si mon hygiène était plus forte que mes caprices.

L'envie devenant à la fois insoutenable et inassouvissable, je commence à me demander si je ne ferais pas mieux d'aller aux toilettes. Alors que je me lève pour brancher mon ordinateur, les vannes s'ouvrent. Je ne sens d'abord que quelques gouttes s'échapper, jusqu'à ce qu'un torrent se déverse dans la couche. La sensation de libération est si intense que j'en savoure même la chaleur qui se répand sur mon entrejambe et la ouate gonflant contre ma peau. Je me surprends étonnement à apprécier mouiller sa couche.

Ismaël, observant la scène du coin de l'œil, fait mine de pas avoir remarqué ce qui se passait sous ses yeux. Pourtant, je suis sûr que la situation l'amuse beaucoup. Son camarade un peu trop curieux a pu expérimenter son quotidien. Il avait à son tour une vue privilégiée sur le pantalon légèrement déformé de son ami. Au moment de me rassoir, je ne m'attendais pas à ressentir à nouveau la chaleur m'envahir, remontant cette fois-ci de mes fesses à l'avant de mon intimité.

La journée terminée, nous sortons ensemble de l'université en direction du métro. À chaque pas, je ressens une sorte d'inconfort agréable lié à la couche encore humide. J'étais terrorisé à l'idée qu'un autre étudiant ou même qu'un simple passant puisse deviner ce qui se cachait sous mon pantalon. Je jète un regard bref à l'arrière d'Ismaël, qui me rassure soudainement : vêtu d'une veste, il est impossible de soupçonner quoi que ce soit. Rassuré, je lui souhaite une bonne soirée et poursuis mon chemin seul vers le domicile familial. 

Accidents : Débuts à l'universitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant