𝗔𝗹𝗹 𝗼𝗳 𝘂𝘀 𝗮𝗿𝗲 𝗱𝗲𝗮𝗱 | 𝘊𝘩𝘦𝘰𝘯𝘨-𝘴𝘢𝘯

Chapitre 12

Le calme était revenu. Plus un bruit se faisait entendre. Seuls les gémissements de Dae-su perturbaient ce calme.

Mi-jin : Oh, non...

Mais au loin, on apercevait les flammes engloutir notre école.

✰✰✰

La nuit a été longue et silencieuse. Le soleil s'était déjà levé. La jambe gauche de Dae-su saignait à flot, il se la tenait douloureusement. Su-hyeok se leva d'un coup, et nous dit :

Su-hyeok : Allons-y. Viens, On-jo.

Celle-ci faisait peine à voir. Elle avait du mal à quitter cet endroit, sachant que son père y a trouvé la mort.

On-jo : Je ne peux pas partir comme ça. Désolée. Vous pouvez m'attendre un peu ? Ce n'est pas grave. Allez-y sans moi. Je vous rattraperai.

Elle commença à avancer en direction de l'école. Nam-ra se leva et prévenait Su-hyeok qu'elle la suivait. Mais celui-ci voulut y aller aussi.

Dae-su : Je viens aussi.

À peine se leva t'il qu'il reprit place par terre.

Woo-jin : Non, tu es blessé à la jambe.

Su-hyeok : Woo-jin, veille sur Dae-su.

Je regardais Cheong-san à côté de moi qui dormait encore, sa tête posée contre mon épaule. Je calais ma tête contre la sienne, jouant avec sa main. Après un moment, il se réveilla, l'air perdu. Il observa nos mains entrelacées, avant de sourire faiblement.

- Enfin. Je suis si confortable que ça ?

Cheong-san : Tu n'imagines pas.

Il me sourit doucement puis me serra dans ses bras. Je ne l'imaginais pas si affectif. Peut-être en avait-il seulement besoin ? Je ne réfléchis pas plus et profitai de notre étreinte.

✰✰✰

Quand Su-hyeok, Nam-ra et On-jo revinrent, on put se mettre en marche pour Yangdong. Su-hyeok et Cheong-san aidaient Dae-su à grimper la montagne. En attendant, je marchais aux côtés de Nam-ra.

Nam-ra : Les soldats nous ont vus à l'école. Ils nous ont abandonnés avant de la bombarder. Ils veulent peut-être notre mort.

- Je ne pense pas. Ils nous auraient tués sans tirer en l'air, dans ce cas-là.

Nam-ra : Je crois que c'est ma faute.

- Pourquoi ça ?

Nam-ra : Vu qu'on était avec des zombies, ils doivent penser qu'on est ni zombie ni humain, comme moi. C'est ce qu'ils ont dû penser.

- Ne dis pas ça. Il ne pouvait pas savoir qui parmi nous n'était plus un humain. Il y'avait sûrement une autre raison.

Nam-ra : Tu penses vraiment que je devrais rester avec vous ?

Je tournai ma tête en sa direction, lui offrant un petit sourire. Je tenais ensuite sa main entre la mienne, toujours en marchant.

- Tu es notre amie et notre déléguée de classe. On n'y serait jamais arrivés sans toi. Ta vie est aussi importante que la nôtre.