un nouveau départ (Tome 2)

chapitre :5

Je bouge légèrement en grimaçant, j'ai mal au crâne. Je me passe la main dans les cheveux avant de m'étirer.

- Doucement tu risques de t'arracher ta perfusion.

Je sursaute en ouvrant grand les yeux,  je fronce de sourcils en hoquetant.

- Vous...

Une boule se forme dans ma gorge alors que je fais monter ma couverture jusqu'à ma poitrine.

- Q...qu'est-ce que vous faites chez moi... ? Demandais je d'une petite voix.

Il sourit en me regardant avec insistance depuis la fenêtre de ma.... he fronce de plus en plus les sourcils en détaillant ma dite "chambre" et ma mâchoire se décroche.

- Où ....où suis....

Les larmes me montent aux yeux lorsque les événements récents me reviennent à l'esprit.

Je tremble en serrant ma couverture de toute mes forces. Je regarde mon lit en sanglotant silencieusement.

- Où .... est il ? Demandais je dans un souffle.

J'entends ses pas lourds claquer le sol carreaulé de la pièce avec sévérité.

- Il est introuvable, dit il après un instant de silence avec une voix neutre.

- Et si je le retrouve crois-moi il va le regretter, rajoute t'il d'une voix chargée de colère, alors t'as intérêt de prier pour qu'il soit toujours introuvable ou que la police le retrouve avant moi...

Je sursaute en le regardant horrifiée.

La police ?

- Non... il n'a rien fait.

Il pousse un rire sans joie avant de me regarder le visage fermé.

- Regardez vous un peu ,il vous envoie à l'hôpital et ça ne vous dit rien, dit il d'un ton cassant.

- C'est faux, laissez mon mari tranquille, il n'a rien fait, dis je d'une voix que je pensais être assez haute et ferme.

Mais à voir son sourire froid, je comprends que cela n'a pas eu l'effet désiré.

- Il n'est pas votre mari.

Je serre la mâchoire.

- Vous n'avez rien à faire ici... je ne vous permets pas de vous mêler de ma vie privée, je ne vous connais même pas.

Je sursaute en poussant un petit cri lorsque qu'il m'attrape la mâchoire avec une vitesse hors du commun.

Je bloque ma respiration lorsque que des frissons remontent le long de ma colonne vertébrale.
Une chaleur qui m'est inconnue se répand sur mes joues et dans mon bas-ventre, je ferme les yeux en essayant de la canaliser.

J'ouvre brusquement les yeux lorsque je le revoie frapper ce pauvre homme sur le trottoir, il va me frapper ?

- T'inquiète pas ma chérie nous aurons assez de temps pour apprendre à nous connaître, dit il avec un léger sourire aux lèvres.

Je ferme les yeux en pinçant les lèvres la respiration erratique. Je sens son nez effleurer la peau de mon cou avant d'être remplacé par les caresses de ses lèvres qui me laissent une ligne de chaleur.

- Pour le moment ce qui serait mieux pour nous deux c'est que tu arrêtes de dire que c'est ton mari sinon....tu seras surprise de voir le massacre que je peux faire lorsque je suis en colère...

Et puis plus rien, je ne sens plus rien, je n'entends plus rien. J'ouvre les yeux et c'est avec soulagement et un pincement de cœur que je me retrouve seule la porte de la chambre grande ouverte.