un nouveau départ (Tome 2)

chapitre:28

[Laon]

Le marquage à la lune rouge

D'après ce que Héliote nous avait dit après la question de Nesley c'est une méthode utilisée à l'ancien temps pour transformer un humain en loup mais cela fonctionne à certaines conditions.

La première, ça doit être au moment où la lune rouge fait son apparition.
La deuxième, la personne qui doit être muté doit être d'accord.
Et pour finir la troisième, l'homme et son loup doit trouver un terrain d'entente, ils doivent s'accepter sinon...cela entraînera inévitablement leur mort.

Je regarde Thea qui est toujours inconsciente et cela est compréhensible, la mutation prend assez de temps une à deux semaines mais cela peut aussi prendre un mois. Et durant ce temps la personne est en état d'incontinence parce que le corps a besoin de repos et de récupérer de l'énergie mais aussi de se préparer à ce changement.

Je soupire ça fait à peine deux jours mais je n'arrive pas à enlever cette inquiétude, cette culpabilité et ce regret.

Je suis inquiet qu'elle rejet son loup et qu'elle meurt...je m'en veux de l'avoir imposer cette mutation, elle n'a même pas donné son consentement c'est comme un...un viol...et je regrette de ne pas avoir su la protéger d'avoir été un incapable...

- entre, dis je à lina que j'ai senti arrivé

Elle entre en silence et referme derrière elle.

- je dois lui changer de pansements, dit elle en s'approchant de mon lit où elle est allongée

Je hoche simplement de la tête, me lève et me place en face de la fenêtre dos à elle.

Avec ou sans moi elle souffre alors qu'elle différence a t'il à sa vie avec cet homme abject et avec la mienne ?

Elle se retrouve dans un piteux état, des côtes fracturées, un poumon perforé par ces côtes qui ont subit trop de violence, la mâchoire déboîté, la pommette abîmé ,avec des bleus partout sur le corps et pour terminer des brûlures au second degré des pieds a mis cuisses.

Ils l'ont vraiment prise pour un punching-ball ,pensais je en serrant les dents

- tu sais que tu n'as pas à t'en vouloir

Je sursaute légèrement m'attendant pas à ce que lina parle

- je ne vois pas de quoi tu parles, dis je toujours de dos

- ça ne passe pas avec moi, on se connaît depuis que j'étais dans le berceau alors je sais à quoi tu penses. Dit elle simplement

On reste silencieux un moment avant qu'elle ne reprenne la parole:

-tu n'as pas à t'en vouloir laon, rien est de ta faute, elle est sortie de la maison pour retrouver ta sœur alors que tu dormais et elle ne pouvait pas donner son accord pour ce marquage à la lune rouge vu qu'elle était à la porte de la mort mais rien de tout ça ne pouvait être prévu, c'est pas comme si on voyait l'avenir. Dit elle en faisant sûrement les bandages de Thea

Je regarde la végétation qui nous entour

- tu comprends pas...dis je dans un mumure, le fait que je la maque sans son avis c'est comme si...comme si j'avais piétine son espace personnel...

Elle soupire

- tu n'avais pas le choix...

- on a toujours le choix, la coupais je

- oui, c'était soit elle meurt et que tu tombes dans une dépression profond avant que tu ne la suive ou soit tu l'as marque. Voilà ce qui était tes choix à se moment précis. J'ai fini.

Je me retourne et constate qu'elle l'a aussi changé de vêtements. Elle a troqué son t-shirt contre une de mes chemises noir.

Je m'approche d'elles en ayant d'œil que pour celle qui est allongée dans mon lit, profondément endormie.

- si j'étais à ta place j'aurais fait la même chose et je pense qu'on l'aurait tous fait parce que c'est douloureux de perdre sa moitié. Personne ne te tient rigueur sur ta décision même si c'est pas notre avis qui compte ,dit-elle en regardant thra, on te soutient tous y compris la meute.

Et c'est vrai chaque jour je reçois des fleurs et une vague de soutien à travers le lien de la meute. Ils prennent tous des nouvelles de leur luna et m'envoie beaucoup d'ondes positives. Mais malgré tous cela je me sens encore coupable.

Lina range ces affaires avant de partir.

- oh enfaite n'oublie pas que c'est aujourd'hui qu'aura lieu la décision sur la sentence de Marc,dit elle avant de partir

Je grogne. Comme c'est un alpha une décision doit être prise avec tout les alphas du pays sur sa sentence et selon son crime commis.

Et même si je suis Alpha suprême, il faut prendre en compte les avis des autres et après cela nous devons nommé un nouveau alpha si nécessaire pour le remplacer mais cela dépend aussi de si la famille est mêlé y compris son successeur ou non, de si son successeur veut bien de cette place ou pas  et de son attitude, parce qu'il faut pas mettre une meute en danger avec un alpha toxique.

Mais avant tout ça...je vais rendre visite à mon très cher ami Marc.

En temps normal j'ai pas le droit de le toucher vu qu'il sera jugé mais je vais faire une exception pour lui, pensais je avec un sourire diabolique

J'embrasse le front de Thea avant de m'en aller.

***

- Bâillonnez le, ordonais je à Sam et Nesley

- Quoi ?! Non non non ,cria Marc

Je regarde mes bêtas faire ce que je les ai demandé et puis le regarde d'un œil critique

- ça fait quoi d'être suspendu dans le vide de la sorte ? A ma merci ! Demandais je avec un mauvais sourire

Il tremble, bouge dans tous les sens et la seule chose qui réussit à faire c'est de se blesser sur les poignées, les mêmes que les siennes.

Je lui donne un coup dans l'abdomen, puis un autre et ainsi de suite.

Il grogne gémis de douleur, crit à travers le tissu qu'il a sur la bouche. Je m'arrête un instant pour le regarder, il tourne presque de l'œil.

Je fais signe à Nesley de l'enlever le chiffon qu'il a dans la bouche.

Dès que c'est fait il tousse en crachant une bonne quantité de sang.

- je t'en...supplie...arrête.... dit il difficilement

On dirait que ce lui coûte de me dire ça.

Je sourie tant mieux, comme ça je ne vais pas modérer mes coups, pensais je heureux

- c'est comme ça qu'elle vous a supplié,n'est-ce pas ? Mais est-ce que vous avez arrêté pour autant ? Dis je en lui donnant un coup dans l'estomac

Il grogne ,alors que la rage que j'essaie de canaliser jusque là a atteint son paroxysme

- vous l'avez mitraillé avec vos coups, dis je en lui donnant un autre coup dans les côtes cette fois ci

Il hurle de douleur alors que je sourie satisfait d'entendre ce sen

- vous l'avez traité comme une moins que rien et tu vas le regretter, en succédant les coups, l'un après l'autre

Après un bon moment à hurler, grogner et gémir il finit par s'évanouir.

Je le regarde avec dégoût, crache sur le sol pour faire passer tout les remontées qu'il me donne.

- pathétique... détachez le dans trois heures on passera dans la grande salle pour le juger. Dis je à mes bêtas qui étaient restés assister en retrait dans un coin de la pièce.

Ils hochent la tête et je m'en vais légèrement calmé.