chapitre:18

61 2 0
                                    

Je soupire pour la énièmes fois, ça fait un moment que j'essaye de comprendre comment ça se fait que Sam n'est pas senti l'odeur de l'intrus et pas seulement Sam.

Les loups-garous n'ont ils pas une odorat et un ouïe sur-développées ? Une vision nocturne et prononcée ? Si, alors comment se fait il que personne ne sait rendus compte qu'il y a eu une introduction sur le territoire.

- salut

Je sursaute en renversant de l'eau sur mes vêtements.

Je grogne de mécontentement.

- oh excuse moi je ne voulais pas te faire peur

Je regarde cette fille en prenant un chiffon pour me nettoyer et limiter les dégâts.

Cheveux longs noirs corbeau, yeux marron clair un visage arrondis, on dirait un bébé.

-salut... dis je doucement

- on ne sait pas encore présentée je suis la sœur de Paula, Léa.

Je la regarde choqué. Elle rigole à ma tête en venant s'assoir en face de moi

- je suis sa demie-sœur en fait

Je hoche simplement la tête.

- je ne t'ai jamais vu dans les environs, dis je en fronçant des sourcils

Elle sourit

- je viens de rentrer avec mes parents

Je hoche la tête me lève et vais déposer mon verre dans le lave-vaisselle.

- à ce qui paraît tu es notre luna ,dit'elle en me suivant

Je la regarde du coin de l'œil en fronçant des sourcils.

Elle est trop curieuse à mon goût.

Je hoche de nouveau la tête

- oui je le serai d'après ce que j'ai cru comprendre

Même si je ne sais pas où est ma place actuellement avec la dispute de chez eu avec laon mais ça je ne le lui dirai jamais à haut voix, pas par fierté ,bon si un peu mais aussi parce que nos histoires et nos conflits doivent rester entre nous pour éviter que les gens ne s'en mêlent et aggravent la situation.

C'est le seul bon conseil que ma mère m'ait donné jusqu'à aujourd'hui.

- ça te dirait qu'on aille prendre un verre ou faire du shopping un jour, demande t'elle avec enthousiasme

Je regarde par la fenêtre de la cuisine pas si enthousiaste qu'elle a cette idée avec le danger qui cours dehors.

- je ne sais...je crois pas que ce soit une bonne idée....dis je hésitante

Elle ouvre la bouche prête à argumenter à fin de me convaincre mais elle fut interrompu par des voix provenant du salon

- tu m'as tellement manqué

Je fronce des sourcils en reconnaissance la voix de Laon.

Curieuse je m'approche d'eux en regardant la scène depuis l'entré de la cuisine.

- toi aussi mon petit, dit l'homme âgé en secouant les cheveux de ma moitié qui grogne

Je fais les gros yeux, ma moitié ? Le dire est étrange mais pourtant c'est juste la réalité que je refusais d'admettre et pourquoi ?

Je ne sais pas, sûrement par peur ? Peur d'être juste un déchet ou un objet à ses yeux comme me l'avait dit ma mère.

Je sursaute lorsqu'une personne me chuchote à l'oreille

- voilà mon père enfin beau père, me dit Léa, Paul Carter.

- mon cœur arrête de l'emmerder ,dit une femme un peu plus loin d'eux

-et elle c'est ma mère, Térésa.

- oh laisse moi profiter, il a bien grandi ce petit

- il a vraiment grandi, c'est devenu un homme, dit le père de Laon en descendant les marches accompagnés de son épouse

- je vois ça, dit Paul avant de se tourner vers le père de laon qui est maintenant en bas des marches, tu m'as manqué mon pote, dit il en lui faisant une accolade bien virile

- alors c'était comment cette croisière en amoureux, demandais le père de mon conjoint une fois l'accolade terminé

Paul rigole à gorge déployer

- elle n'est plus en amoureux si Léa est dans les parages mon chère ami ,dit il en allant s'assoir sur un fauteuil

Les autres rigolent à sa remarque

-mais sinon c'était bien,dit il en serrant sa femme dans ces bras

Les autres le rejoint et prennent tous place.
Je me frotte la joue mal à l'aise de les espionner comme ça alors je décide de sortir à l'extérieur pour les laisser un peu d'intimité ces retrouvailles émouvants

Mais je heurte Léa en me retournant et tombe sur les fesses.

Je grogne, je l'avais oublié celle-là.

-aïe ,dis je en me frottant les fesses endoloris

-ça va ?

Je révèle brusquement la tête et constate qu'ils sont tous là à me regarder avec inquiétudes.

Je rougis avant de répondre à laon qui s'était mis à ma hauteur

- oui...dis je tout bas

- tu peux te relever ? Demande t'il inquiet

Je hoche la tête en prenant appui sur son bras pour me relever

- E...excusez moi ,je ne voulais pas vous déranger, dis je une fois debout

- t'inquiète pas ça va ma puce, me rassura leya avec sourire réconfortant

- puis je savoir qui est cette magnifique demoiselle, demanda Paul en me rendant ma canne

Laon grogne en passant son bras autour de ma taille

- je rigole mon petit moi j'ai déjà ma prunelle, dit il en retournant auprès de sa femme qui était resté au salon nous regardant de loin

Il soupire avant de me traîner avec lui jusqu'au salon suivit des autres.

Mon cœur fait des bonds dans ma poitrine surprise par cet élan de tendresse et perturbé par ce brusque changement d'attitude.

Qu'est ce qui à changé ? Pourquoi est il devenu si soudainement tendre ? Bon c'est pas comme si il ne l'a jamais été mais j'ai toujours mis des limites et après la dispute que j'ai eu avec lui dans la matinée je croyais qu'il m'éviterait comme la peste.

Je soupire discrètement en décidant de profiter de se moment.

Je me cale un peu plus à lui en passant ma tête sur son épaule pendant qu'il me caresse le ventre avec sa main qui est autour de ma taille.

Je frisonne à son touché, ce qui remarque vu le sourire qu'il aborde sur ces lèvres. Je le pince légèrement avant de faire balader mes yeux dans la pièce et sur les gens présents.

Je tombe sur Léa qui est assise en face de moi les yeux rivé sur la main de laon qui me caresse.

Je fronce des sourcils en essayant de lire sur ces traits neutre mais rien, je hausse les épaules en continuant à regarder autour et mon regard fut captiver sur le ventre arrondis de Térésa, la mère de Léa.

- vous êtes enceinte....dis je avec une voix chargé d'émotions

Tout le monde se tue en me regardant

- oui ,de 5 mois, répondit elle en caressant son ventre.

Je frissonne devant ce geste mais cette fois-ci pas de frisant de plaisir mais de peur, de chagrin et de culpabilité

- je me sens fatiguée ,excusez moi, dis je en me levant et en partant avec précipitation vers ma chambre pour mis enfermé.

un nouveau départ (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant