Henry me parla beaucoup de sa passion pour les araignées, il me montra quelques dessins qu'il avait réalisé. Cela me rassura, il semblait être en confiance avec moi.
Le jeune Henry parut alors pensif. Puis se tourna vers moi les sourcils froncé avant d'ajouter.-Je hais ma famille...Ma mère, pour n'avoir jamais cherché à me comprendre, elle m'a toujours méprisé parce que je ne suis pas comme eux. Mon père aussi je le hais pour toutes les horreurs qu'il a commises pendant la guerre. Et enfin ma soeur car elle obéi au doigt et à l'oeil a mes parents croyant tout savoir sur tout.
Henry souffla baissant la tête...
-Parfois, j'aimerais qu'ils payent...qu'ils disparaissent...
Ma gorge se noua. Il y avait donc bien effectivement un tueur qui sommeillait en le plus jeune des fils Creel. Il releva le menton plongeant ses magnifiques yeux bleu dans les miens.
-Personne n'as jamais essayé de me comprendre, mais toi tu as essayé pourquoi ?
Son regard se fit de plus en plus intense.
-J'aimerai te montrer quelque chose. Mais tu dois me jurer de ne jamais rien dire de ce que tu vas voir.
Je hochai nerveusement la tête pour tenter vainement de chasser le rouge qui était montée à mes joues de gamine.
-Jure-le sur ta vie que tu n'en parleras à personne.
Posant ma petite main contre ma poitrine je dis d'une voix presque solennelle.
-Je le jure.
-Bien...
Ajouta Henry avant de fermer les yeux. Quelques secondes à peine plus tard, les lumières du grenier commençèrent à clignoter, d'abord doucement puis de plus en plus vite. J'entendis alors un léger couinement, comme si un petit rongeur était tombé dans un piège à souris. Le couinement se transforma vite en cris, des cris d'agonie.
J'identifiai la source du raffut et vit une petite souris blanche se tortiller dans tout les sens poussant des cris de plus en plus déchirants. Un bruit d'os qui se brise mis fin à l'agonie de la souris.
Le nez du jeune garçon se mis alors à saigner de la narine droite. J'étais horrifié à l'idée de savoir que si je ne faisais pas tout ce qui était en mon pouvoir, il infligerait le même sors à sa mère et sa soeur.Soudain, j'entendis un cliquetis étrange, comme une horloge. Je me tournais alors vers Henry, affichant un air surpris:
-Tu entends ?
Celui-ci ouvrit les yeux, essuyant le sang qui avait coulé de sa narine.
-Entendre quoi ?
Me demanda Henry.
La vieille horloge se mit à sonner d'une manière étrange, générant un bourdonnement assourdissant dans mes oreilles. C'était comme si toute ma tête raisonnait, cela devint vite insupportable. Je plaquai mes mains sur mes oreilles. Henry, me regardais d'un air affolé.
-(Y/N) qu'est-ce qu'il t'arrive ? ça va ? Répond-moi !
Soudain le visage d'Henry pris la forme de celui de Vecna. Le cliquetis de l'horloge battant toujours contre mes tempes. Je reculais horrifiée.
-Vecna !
Celui-ci m'attrapa le poignet avant que je puisse reculer d'avantage.
-Ecoute, (Y/N), je suis venu te parler, je n'ai pas beaucoup de temps. Eleven a en quelque sorte réussi à s'introduire dans le monde alternatif que tu es en train de créer. Elle est venue pour tuer mon moi plus jeune. Elle va débarquer d'une minute à l'autre.
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Atlas [Peter Ballard/Henry Creel/Vecna X Lectrice]
RomansaEt si "Le Monde à l'envers" et le "Monde à l'endroit" n'étaient pas les seuls mondes existant mais qu'un troisième monde se trouvait coincé entre les deux assurant un équilibre parfait dont tu es la clé ? Tout bascule le jour où Eleven débarque dans...