chapitre 9

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Assise sur le carrelage froid de la douche Nassecka pleura à chaude larme, elle étouffa ses cris dans ses coudes et ne cesse de revoir ce qui vient de se passer.
Elle n'arrive pas à comprendre comment elle a pu se laisser avoir aussi facilement.

Elle a la sensation de ressentir encore ses doigts sur elle, chaque baiser, chaque caresse comme ci son corps était marqué au fer rouge. Elle sent même des effluves de son odeur sur elle, et sû que ce n'est pas point de partir cette nuit de sa mémoire. Elle a appréciée même trop, il lui faisait sentir quelques choses incapable de determiner sur le coup. Nath lui plaisait confirma-t-elle pour lui même et elle ne l'admettrait devant personne d'autre.
Parceque Nath ne l'aimerait jamais, elle n'est pas assez bien pour lui et elle n'est qu'une catin comme il l'a dit, elle allait se donner à lui alors qu'ils étaient en froid, alors qu'elle savait qu'il ne lui portait pas dans son coeur.

Elle ferma ses yeux pour réprimer ses souvenirs et se leva tant bien que mal pour prendre une douche affin d'effacer la trace de ce salopard. Elle enleva ses vêtements et fit couler l'eau sur elle, prit un débarbouilleur et se frotta, se frotta jusqu'à sentir sa peau la brûler. Elle s'appuie sur la paroie de la douche et laisse ses larmes couler une dernière fois avant de fermer l'eau et s'enrouler dans une serviette.

Elle se coucha sur son lit toujours avec la serviette et le sommeil ne tarda à l'emporter fatiguer de ses pleures.

Les premières rayon de soleil s'infiltront sous les rideaux de la fenêtre de sa chambre le poussa à se lever pour sa routine matinale.
Nath se leva, il ouvrit ses rideaux et regarda le soleil se lever, il se rémemorra les évènements de cette nuit et mit un coup dans la baie vitrée avant de pouser un juron et passer ses mains sur sa tête.
Il se met en position et commença à faire ses pompes matinales.

Sa nuit a été mouvementer, tout d'abord par les souvenirs d'Achelie, ensuite il a commencé par se culpabiliser d'avoir injurier Nassecka. Cette dernière n'a rien fait mis à part le fait d'être une femme et de se la jouer differente. Il la haïssait de le faire ressentir tous ses sentiments qui lui broient les tripes, il a déjà connu ça et ça ne préssage rien de bon. Il a essayé de la repousser de diverse manière mais dans son esprit c'est la cata. Et il ne sût en quel instant de la nuit ni comment ses pas l'ont guider dans la chambre de Nassecka et tout fut enchainer.

Il a aimé la faire perdre ses moyens, l'entendre gémir, sa voie est si sensuelle, il a longtemps fantasmé sur elle, sur comment il aurait taper ses fesses et les voir trémousser sur lui. Ce moment qu'ils ont partagés est encré en lui comme un poison et lorsqu'elle la repousser, il s'est plonglé dans une colère noire contre elle mais dirigé contre lui aussi, il était frustré que ses sentiments ne puissent pas être réciproque et sa seule barrière de ne pas craquer était de la blamer, il n'a pensé à aucun de ces mots qu'il a prononcé et ça lui brule les pompes qu'elle pleure mais ça doit rester comme ça inutile d'être victime une fois de plus.

Il prend une douche rapide pour être à l'heure au déjeuner. Il est d'une humeur massacrante ce matin et quicquonque peut en subir les frais. Il salua ses parents et son frère avant de prendre place et constata l'absence de Nassecka.

Le repas commencait déjà, quand son père fit allusion à Nassecka coupant ainsi son appétit.

-Où est Dr Romain, elle n'a pas l'habitude de rater les repas. Son père fit le tour de la table avant que son regard n'arrête sur son fils qui contracta sa machoire

-Il y a un problème Nath?
Daniel s'etouffa dans un rire et sa mère cacha son sourire derrière son point.
Puis sa mère lui questionna

-Nath tu mènes la vie dure à cette pauvre fille, laisse-la faire son travail Nath...

Sa mère parla sans même savoir ce qui passe dans sa propre maison.

-T'inquiètes man, Nath est fou de sa psychologue. Lacha Daniel avant de partir dans un fou rire.

Un froid fut jetter sur la table, la mère afficha un petit sourire crispé.
Le père écarquilla le yeux, il savait que cette fille allait changer leur quotidien mais pas dans ce sens-là, il n'est pas près de subir les crises de son fils, il se remit à peine d'une déception hors de question que ça se passe sous son toît.

Quand à Nath ses yeux brilles comme des soucoupes, il déposa sa fourchette, bouscula sa chaise et s'en va. Il lança un regard meurtrier à son frère et enjamba la salle à grand pas tous la regardère partir quand au seuil de la porte une masse noire s'effondra sur lui.

Nath allait passer la porte quand il vit Nassecka arriver les yeux rouges avec une tête, on dirait un zombie, elle avança mal en perdant sa démarche habituelle, n'importe qui la voyant saura qu'elle a mal dans sa peau, elle avança comme une morte vivante, ses yeux la brûlait, son corps est en feux, mais après tout quelle personne saine d'esprit aurait pris un bain à 2 heures du matin, elle ne fut pas surprise ce matin en se réveillant la peau brûlante, elle se perd dans ses pensées quand tout à coup elle se sentit faiblir. Après tout le mieux était de garder sa chambre jusqu'à ce qu'elle aille mieux.

Elle allait tomber quand deux bras puissant la réceptionna et ce fut le trou noir.

Alarmé par la masse sombre qui s'effondra dans les bras de Nath, tous autour de la table se précipitèrent à sa rencontre et ils reconnurent Nassecka.
Nath grimpa les marches rapidement, sa famille sous les talons. Il entra dans sa chambre sans savoir pourquoi il ne s'est pas tourné dans celle de Nassecka.

Sa mère étant une infirmière se précipita à faire les observations de bases devant leurs yeux tous inquiets.

- Plus de mal que de peur, son poux est normal. Dan va me chercher ma trousse de secours dans ma salle de bain s'il te plait. Dit sa mère.

Dan s'éxecuta et Lesly observa Nath complètement perdu, il observa Nassecka avec un regard vide. Il la regarda là comme si elle était morte. Il commença à se maudir sans doute est-ce dû à ce qui s'est passé cette nuit. Il se sentit coupable et laissa la chambre sans dire un mot.

Il était sur le pas de la porte quand son père prononça cette phrase qui fut la goute d'eau de trop.

Le fils du presidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant