Chapitre 29

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   On contemple le soleil qui se lève, les gens qui sourient au soleil, la bonne humeur qui se dégage à travers les traits du paysage mais on se trouve tous emmeler, perdu dans ce spirale que nous offre la vie, on ne sait pas ce qui nous attends dans une heure, dans 5 mn, et encore moins avoir le controle de ce qui peut traverser notre esprit d'une minute à l'autre. On offre un sourire sincère à nos proches espérant cacher une bêtise qui nous fait honte. C'est le cas de Nassecka depuis un mois déjà revenu à Cap-haitien, elle a raconté la version la plus facile de l'histoire,  son travail a pris fin mais tomber amoureuse fut jamais évoqué, elle parlait de ses differentes rencontre, surtout de la famille mais eut toujours un bug sur le nom de son amant, elle pense à chaque seconde à cet homme qu'elle a finit par nommé par tous les noms d'oiseaux esperant le chasser de son esprit mais rien.

  Jusqu'à hier elle pensait pas être si mordue. Elle esperait que son silence soit traduit par autre chose, qu'il lui rappellait, dit qu'il resent quelques choses lui aussi, elle aurait pu survivre à son manque de je t'aime si toute fois il esperait continuer malheureusement elle fut rappeler à l'ordre en pensant à son aveu de vouloir changer pour quelqu'un. Cette fille a beaucoup de chance souffla-t-elle avant de laisser son lit pour retrouver sa soeur dans le salon devant un dessin animé avec son fils sur les cuisses.

Elle l'observa, et passa une main sur son ventre encore plat mais abritant un petit bonhomme ou une petite fille, peut importe elle l'aimera pour deux, elle ne se voit pas l'avorter. Personne n'est au courant pour le moment et c'est mieux ainsi car elle a peur de ce que va dire son entourage. Lors de la grossesse de sa soeur, un bébé sans père, tout le monde y compris elle la blamait, qu'en serait il de la petite protogée où tout l'espoire de la famille y reposait. Y a rien qui le differencie de sa soeur à present, ce sont les mêmes traînées. Une larme s'échappa de ses yeux et elle l'essuie rapidement affin que personne ne la voie.

-Nasse tu sais que tu peux tout me dire, je ne vais pas te juger comme tu l'as fait avec moi.
La voix de sa soeur sonna comme le coup de grace, son téléphone s'échoua brutalement par terre, ses yeux écarquillés, la bouche grande ouverte.

-J'avais des soupçons, tu viens de le confirmer avec ta réaction. Depuis quand?

Aucun mot ne sort de sa bouche, encore sous le choque puis les larmes finissent par innonder son visage. Sa soeur dégagea son fils de ses cuisses et vient l'entourer de ses bras.

-Vient, on va parler dehors

Elles s'emboitent le pas et s'assoient sur la galerie.

-Comment l'a tu découvert. Questionna Nassecka.
-J'ai été à ta place il y a quelques temps. Je vous l'ai caché aussi. Puis t'es pas très discrète les matins où tu vomis.Depuis quand le sais-tu?
-la semaine dernière, j'avais des doutes et je suis partie à l'hopitale.
-Pourquoi tu n'as pas mentionner ton viol?
-De quoi tu parles?
-Tes agresseurs, ils t'ont fait si peur? En plus de t'avoir violer ils n'ont pas mis de protection. T'as pas le sida au moins.

  Nassecka trouve là une échapatoire, faire porter le chapeau à ses agresseurs au lieu de circuler sa liaison avec son patient. Elle se sent honteuse de mentir mais la honte serait encore pire si tout le monde sait la vérité. Elle secoua la tête pour dire non pour le sida et continue à pleurer contre l'épaule de sa soeur.
   
   -Quand le diras-tu à la famille.
   -J'ai peur. Avoua-t-elle
   -Je serai là quand tu seras prête.

Elle souria à sa soeur reconnaissante et resta dans la même position. Jusqu'à l'arrivé des parents.

Son père toujours souriant, arriva avec son gros sac de professeur leur fait la bise chacune suivit de la mère qui revient du marché en même temps.

-Vous êtes pales, y a un problème. Questionna la maman poule.
-Non non. S'empressa-t-elle de repondre.

Sa mère abdiqua sans pour autant être convaincue. Et la petite famille regagna l'intérieure de la maison.

...........          .........            ......           ........ ..

Deux semaines s'étaient écroulé depuis la dernière fois et Nassecka decida de tout dire aux parents. En ce dimanche, où tout le monde s'asseoit autour d'un repas, elle lacha la bombe. L'assemblé reste silencieuse, seule le bruit des couverts de la mère qui resonnent par terre fait office de son.

-Dit quelques choses stp? Retenta-t-elle voulant entendre leur opinion pour choisir quelle verité donné. Elle était prête à balancer Nathaniel, quitte à passer pour la catin qu'elle est. Je sais que nombreux penses que je suis assez agé pour passer outre mais vous ne savez pas ce que c'est d'avoir des parents haitiens. Peut importe ton âge, une fois que vous vivez sous leur toit vous êtes encore leur bébé de 10 ans.

-Me dit pas que t'as fait comme ta soeur. Cette fois je ne vais pas l'accepter, mes deux filles, toutes les deux gachent leur vie en ne sachant pas se tenir ou se protéger. Je ne vous interdits pas d'avoir des copains mais ayez au moins la descence de vous proteger bon sang. Vocifera la mère très en colère.
Sa soeur baissa les yeux faisant sanblant de machouiller ses aliments, encore honteuse à chaque fois que sa mère remet sur tapis ce sujet.

-Ma soeur n'a pas à être inclus dans ça aussi maman, elle a fait une erreure que vous la faite regretter tout le temps, laisse la tranquille. Vous ne voyez pas qu'elle souffre de vos mots. Elle regarda sa soeur, les yeux luisant de larmes qui cajola son fils pour se donner contenance.

-Qui est le père? Dit seulement son père calemement.
-.. je...il...je
-Va falloir te decider Nassecka j'ai un repas à terminer silencieusement. Relance son père.

-Ils l'ont violer. Dit seulement sa soeur. Elle lui remercia d'un petit sourire, l'empechant encore une fois de mentir. Le sentiment de honte qui la démangeait à chaque fois est pire.
Les visages des parents s'adoucient et la mère pleure en s'excusant.

-Je vais leur faire payer, aucun d'entre eux ne pourra toucher une fille de leur vie. Demain nous iront chez mon père.
- Non man pas ça s'il te plait.
Aller chez son grand père équivaut à faire du mal à Nathaniel, pas question qu'il pait pour ce qu'il ne sait pas. Son grand père est un ougan efficace, il peut même le tuer.
  Elle n'écoute rien d'autant plus que le père acquiesca l'idée.

Le fils du presidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant