chapitre 28

60 4 0
                                    


Son avion venait d'atterrir sur sa terre natale pourtant le poids qui logeait sur son coeur depuis il y a 4 jours l'empêche d'apprecier la chaleur de son pays et le vent qui souffle dans ses oreilles.

Le voyage enmenant vers la maison familliale est une torture, tant il a envie de la voir tant il rebutait leur confrontation. Il savait qu'il marchait sur des épines à vouloir tout faire avec elle pour enlever l'idée que c'est un plan cul, en aucun cas il voulait lui faire du mal malgré tout...

-Vous êtes arrivé monsieur.
-Merci Sam.

Il reccupera ses affaires, pensif il regagna la demeure familliale où sa mère l'attendait tout sourire

-Mon fils
-Man repond-il en faisant la bise
-T'as fait bon voyage?
-Oui man, j'ai dormi durant tout le vol. Papa est encore en ville?
-Oui cheri, monte dans ta chambre je t'apporterai ton repas, j'ai fait faire ton fameux bouillon de boeuf.
-Un jour je te volerai à mon père, tu me gates trop. Dit-il le sourire jusqu'aux oreilles.

Il monta les escaliers par double, esperant avoir le temps de voir l'objet de ses tourmants avant que sa mère revient, il prenait beaucoup sur lui pour ne pas poser la fameuse question à sa mère dès son arrivé. Il deposa ses affaires dans sa chambre et part investir les lieux, mais impossible de trouver la femme qu'il esperait voir, il lui reste sa chambre à verifier, prit de fourmillement, sa main sur le loquet de la porte refuse de le tourner pour y entrer, trop de question embrume sa pensée. Soudain un bruit l'interpelle dans son dos
-Elle est partie. Siffla sa mère

La nouvelle tomba comme une épée en plein coeur, non, impossible, elle peut pas partir comme ça, sans attendre son retour pour se dire aurevoir, même pas un appel même ci peut être il n'aurait pas repondu mais un SMS aurait suffit, non.

Il suit sa mère dans sa chambre comme un automate et s'échoua sur son lit la tête entre les mains. Non il pleurait pas, mais sa raison vient de s'envoler

-Je ne sais pas ce qui c'est passé, je l'ai trouvé au pas de la porte, les yeux rougis, et ses affaires prêtent à partir. Je lui ai demandé de patienter pour que je lui fait un chèque pour son transport mais elle a refusé poliement et j'ai convaincue l'un des chauffeurs de l'y enmmener.
-Depuis quand? Arrive-t-il à prononcer.
- 3 jours avant ton arrivé.
-Et pourquoi personne m'a rien dit, je parie que Daniel le sait lui. S'énerve-t-il.
-Baisse d'un ton jeune homme, aux dernières nouvelles je suis ta mère et tu me dois du respect.

On ne comprendrait jamais la manie des mères haitiennes à vouloir nous traiter comme des enfants alors que nous sommes des adultes. Mais on s'excuse toujours pour pas recevoirs des  claques.

-Pardon maman, je suis désolé
-Tu l'aimes?
Encore cette manie de passer du chaud au froid, on ne comprendra jamais ces femmes. Il regarda sa mère mi-étonné, mi-nerveux.

-Me regardes pas comme ça Nath, je vous ai vu vous embrasser, et parfois je te voie sortir de sa chambre au petit matin.

Il souffla et fit un petit sourire se rappelant que sa mère sait tous dans cette maison.

-Elle compte beaucoup pour moi, mais je crois pas que ça depasse ce stade.
-Est-ce à cause de toi qu'elle est partie?
-Je crois que oui.
-Raconte.
-Maman, je vais pas parler de ça avec toi comme un goss de 17 ans qui vient de subir sa première deception amoureuse.
-Là t'avoues que c'était une relation amoureuse.
-Maman. Ronchonna-t-il
On couchait ensemble tout le temps à condition qu'on ne tombe pas amoureux, sans rien se promette puis on a finit par faire plus que ça. Elle m'avait avertie qu'elle pourrait ne pas tenir mais je l'ai un peu forcé la main je l'avoue. Elle a finit par le dire, me dire qu'elle m'aime alors j'ai rien pu dire. Je l'ai pas reparlé depuis.

-T'es con comme ton père
-Je suis vraiement un con de t'avoir laisser me donner que deux fils. Tu as raison vraiement raison. Ajouta le père de famille taquin en pénétrant dans la pièce.
-Tais-toi vieux babouin, je parles à mon fils.
-C'est aussi le mien, y a quoi filston?
-Ça va p'pa juste la fatigue.
-Prends-moi vraiement pour un con, ta mère te traite de con juste parceque t'es fatigué.
-Viens mon amour, on le laisse se reposser. Reprends vivement la mère de famille voulant évitet à son fils plus de peine.
-On en reparlera fils, j'abandonnes pas.
-Tu es toujours aussi torché ma parole, ma mère arrive toujours à t'avoir comme un débutant. Ricana Nath.
-Dit celui que j'essaies d'aider.

Ils finissent par pouffer de rire tous les trois, il regarde partir ses parents bras dessus dessous avec la bouche de son père dans le cou de sa femme qui chuchote quelques choses qui finit par faire éclater de rire cette dernière. Cette image c'est tout ce qu'il avait un jour esperer pour lui aussi, vivre en parfaite harmonie avec sa femme et ses enfants comme ses parents mais faut penser que c'est peut être pas sa destinée. Il finira peut être seul ou avec une femme là uniquement pour l'argent et son titre.
Et quel titre encore, le fils d'un ancien president, pouffff.

Il entama le plat de sa mère et file sous la douche la seconde suivante. Couché sur son lit, il resasse encore une fois les paroles de la jeune femme. Il ne l'aime pas mais son depart l'affecte beaucoup. Son téléphone se mit à sonner et remarqua le nom de son frère
-Al...
-Tu n'as pas jugé bon de me prevenir que t'es bien arriver. Tu sais que les avions peuvent crasher?
-Je suis sùr que ma mère t'a appelé la minute où j'ai franchis les barrières de la maison.
-J'avoues que oui, mais c'est pas polie ce que t'as fait.
-j'étais ailleurs
-Auprès d'une nana qui est partit pour le cap haitien.
-Tu le savais.
-M'accuses pas viel homme, je ne savais rien jusqu'à aujourd'hui.
-Elle est partie depuis ce que je t'avais raconté.
-Fallait le voir venir aussi Nath, t'es mon frère mais parfois tu es vraiement un con.
-Ta mère et toi vous vous êtes passer le mot pour me traiter de con aujourd'hui.
-C'est aussi ta mère mon vieux. Je t'avais dit de faire ton mieux pour saisir ta chance avec cette fille.
-Je ne l'aimes pas Daniel vous aurez preferer que je la ment.
-Moi j'aurai preferer voir un avenir avec elle malgré que je ne l'aime pas son amour à elle aurait suffit quelques temps puisque t'es un homme honnête tu ne l'auras pas trahis et ton attirance pour elle...de toute façon tu mens à elle et à toi même

Le fils du presidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant