Chapitre 17

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Les rues de Port-au-Prince sont toujours bondées à cette heure de la journée, entre les élèves qui reviennent de l'école, les parents qui font des va et vient pour ramener leurs enfants de l'école, les étudiants qui reviennent de la fac ou qui s'en aillent, les differents professeurs, les marchands qui rentrent chex eux, les professionels, la circulation est presque impossible cependant personne ne veut fréquenter les petites ruelles pour éviter cette situation, les gens sont trop peureux mais que peuvent-ils faire après tout?

Après avoir passer presqu'une heure sur la route pour chez lui, Nathaniel arriva de mauvaises humeurs, il n'a même pas pris la peine de remercier son chauffeur et la servante qui sortait de la maison, il grimpa les escaliers et termina dans sa chambre sans savoir qui est present et qui est absent de la maison. Il se laisse tomber dos contre le lit, les yeux fixés au plafond sans prendre la peine de se devêtir. La fatigue eut preque raison de lui quand sa mère toqua à sa porte:

-Chéri, tu es la? Demande-t-elle dans un créole parfait.

-Oui maman, entre. Repond-il dans leur langue maternelle.

La première dame rentre dans la chambre et fut étonné de voir la maniere dont son fils est avachi sur le lit

-Comme ça tu ne dis même pas bonsoir à ta pauvre mère?

-désolé man, j'ai eu une journée bizarre, je suis extenué.

-Je sais mon amour, et comment est-ce que tu vas réellement.

-Je vais pas tout te dire tu sais, l'essentiel c'est que je me porte bien.

-Hmmm.... Daniel m'a parlé de ce qui s'est passé, tu en as parlé à ton père?

-Je ne veux pas de son aide pour Dr Romain, c'est un peu de sa faute en quelque sorte. S'il ne la pas faite partir, je l'aurai moi même raccompagné jusqu'à son bus pour son départ.

-Il ne sait rien de ça Nath, ne le blame pas, il n'aurait pas pu prévenir tout ça. Il essaie juste de te protéger.

-Son poste ou moi?

-Toi et Daniel vous avez parler, hein Venant de toi ça me fait de la peine que tu parles de lui comme ca. c'est ton père Nath...

-Je sais, bref je ne demanderai son aide qu'en cas de l'échec de mon plan.

-Et quel est ton plan?

-J'ai faim, on en parlera tout à l'heure laisse-moi me changer et je te rejoins dans la salle à manger.

-J'ai oublié mon devoir à force de te cuisiner. Rit sa mère. Je vais te preparer ton assiette.

Finis de se changer, il s'apprêta à descendre quand son portable sonna, il deccrocha sans regarder qui c'est.

-Nathaniel Marlone

-Blablablabla, je sais qui tu es mec, je t'appelle juste pour te dire que j'ai une piste, je vais avoir besoins de munitions pour mes hommes, je ne vais pas gaspiller les miennes pour ta gueule, Lança son interlocuteur dans leur langue maternelle.
Et oui, c'est notre pote
-Bien ok, je t'en trouverai que pour la mission pas plus. Et fais gaffe à sa vie.

Nathaniel n'attends même pas sa réponse et raccrocha, il descend de sa chambre et trouva son frère dans le salon entrain de mater une émission sportive, il le chèque et poursuiva son chemin pour retrouver sa mère.
Il prit place au bout de la table et commença à manger tout en discutant avec sa mère, la conversation se portait sur des sujets assez banal jusqu'à détourner sur des choses beaucoup plus sérieuses et les pensées finissent par tourner vers Nassecka.

Pendant ce temps là, du coté de la concernée, rien ne va, elle ne sens presque plus ses fesses tant elle est restée assise, au début, elle s'est réveillé de sa transe aux aurores, le soleil commença à peine à pointer son nez sur la seule fenêtre de la petite pièce miteuse dans laquelle, elle se trouve, elle a commencé par imaginer quelle heure est-il, puis se mit à les compter, ensuite lorsque le soleil fut bien haut dans le ciel quelqu'un est venu dans la pièce, le gars lui a tout simplement observer puis lui a envoyeé un bout de pain à la figure et un sachet d'eau, elle s'est sentie plus qu'humilier et ses larmes ont devalées ses joues, fatigué de l'observer le gars est partie et elle a envoyé valser le morceau de pain à l'autre bout de la pièce mais conserva le sachet d'eau en cas où elle pourrait plus supporter sa soif. Puis elle s'est noyée dans ses pensées, resassant quelques bribes de ses souvenirs jusqu'à imaginer sa mort lente et pénible.

Soudain, la porte se retrouve encore propulsée contre le mur et le même gars est revenu.

-Ou pa manje pen an, ou pa bwe dlo a ou pap ka sipote sa ki pral rive w lan menm menm .

Tu n'as pas mangé le pain, tu n'as pas bu l'eau, tu ne vas pas pouvoir supporter ce qui t'attend.

-Sa nou vlem?

Qu'est-ce-que vous me voulez?

Le gars s'approcha de lui, lui tourna autour et commença à lui caresser le menton

-Ou belle, m anvi tande vwa w kap supliyem poum fini ak lavi w, yo pa janm di w bel tifi pa mache lannwit.

Tu es jolie, j'ai envie de t'écouter me supplier de t'achever, on ne t'a jamais dit que les jolies filles ne sortent pas seules ici.

Elle perdit son sourire et commença à suffoquer, elle essait de canaliser tant bien que mal ses émotions quand la bouche de son agresseur prit possession de la sienne agressivement, elle gigota dans tous les sens essayant de s'échapper à cette torture, rien y fait, elle libéra un de ses pieds et l'enfonça dans le ventre de son agresseur et il sentit quelques choses comme un metal froid sous sa gorge.

-Ou we bel bebe, lew vle, ou we kouto sa

Tu vois ma belle quand tu veux, tu vois ce couteau

Il ne finit pas sa phrase et fait courir le couteau de sa gorge, sous son menton et le descend sur sa poitrine le caressant avec, il continue à descendre dans le trajet que lui offre la décolleté de la robe et il dechira celle-ci, un cri de terreure s'échappa de ses lèvres et elle secoua son corps en guise de défense mais le couteau retrouva sa place sous sa gorge, et son agresseur le regarda droit dans les yeux tout en souriant, elle déglutit et ses larmes coulaient abondemment en voyant l'autre main du gars parcourrir sa cuise et se faufilla sous sa robe...

-Me faites pas ça svp.

Le fils du presidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant