2• Début du voyage

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Plusieurs jours de marche passèrent. Je me trouvais souvent à l'arrière de la marche avec Aragorn. D'ailleurs, au fil des jours j'appris à connaître.

"Sinon pourquoi nous ne nous sommes pas vus avant le conseil ? N'étiez-vous pas à Fondcombe ? demanda ce dernier, intrigué.

En fait je me suis fait attaquer à deux reprises. La première contre des bandits de grands chemins et la deuxième fois par un ours. Ils étaient affreux en terme de combat. Cependant, ils m'ont beaucoup ralentis.

-Vous avez réussi à vous en sortir sans aucune blessure ? m'interrogea Boromir qui se trouvait un peu devant nous.

-Loin de là, un bandit a réussi à transpercer mon épaule. Mais, grâce à mon onguent, d'une bonne nuit de sommeil ainsi et d'un bandage, elle a totalement guéris le jour suivant."

Peu de temps après, nous arrêtâmes notre conversation.

Le jour suivant, nous fîmes une pause. Sam alluma un feu de camps et cuisina. Frodon se tint à ses côtés. Boromir entraîna les cousins hobbits. Assise à côté d'Aragorn, j'encourageais les semis-hommes. Plus haut Gandalf et Gimli débattaient sur je-ne-sais-quoi.

"Pour la Comté !"

Les petits avaient réussi à mettre leur entraîneur à terre. J'en ris avec Aragorn. Puis, pendant quelques instants, je plongeai dans mes pensées quelques instants. D'un coup, la Communauté vit un nuage des plus étrange se diriger vers notre direction. Plus étonnant encore ce nuage allait contre le vent.

"-Des Crébains du Pays de Dun ! avertit Legolas.

-Cachez-vous !" s'écria Aragorn.

Dès lors, tout le monde s'empressa d'aller se mettre à couvert. J'aidai les autres à prendre les affaires. Cependant, idiote comme je suis, me retrouvai sans abris. Heureusement, voyant que je ne trouvais pas d'endroits, Aragorn me prit la main et m'entraîna dans sa cachette.

Nous restâmes tous les deux à nous regarder dans les yeux. A part notre respiration, rien ne sortit de notre bouche. Les Crébains piaillaient au dessus de nos têtes provoquant peur et incertitude chez nos compagnons, mais rien chez nous.

"Le passage vers le sud est surveillé," en déduisit Gandalf.

Rapidement, nous sortîmes de notre cachette et reprîmes nos affaires. Ainsi commença un long chemin au Col de Caradhras, composés de montagne, de neige et de froid ! Alors oui, parfois les hivers semblèrent rudes en Eriador. Mais là, c'était aussi froid que le faciès de Legolas quand il était concentré !

"A quoi penses-tu ? demanda Aragorn, curieux.

-Que se passera-t-il si je parvenais à allumer un feu ici !"

Peu de temps après, Boromir nous fit une belle frayeur avec l'Anneau, parce que pourquoi pas ! Bon le froid me réussit pas du tout. J'eus l'impression que la montagne était infinie.

"Foutue agilité elfique" Jurai-je en voyant Legolas marcher sur la neige sans s'enfoncer.

Nous nous trouvâmes actuellement sur un flanc de falaise de 3 mètres de largeur. Et cet abruti d'elfe réussi à passer outre tous les éléments enragés ! En plus pour garder un semblant de chaleur corporelle,  je demeurais à Aragorn et aux deux hobbits.

"J'entends une voix sinistre dans les airs, murmura Legolas.

-C'est Saroumane !" s'écria Gandalf.

Notre ennemi essaya de déclencher une avalanche. Alors, Gandalf tenta de le contrer. Hélas le magicien gris ne put rien contre son ancien confrère. Car sa maudite avalanche éclata. Nous nous collâmes du mieux à la paroi. Moi qui avait bien froid, là ce fut le pompon !

"Ça va ? me demanda Aragorn en m'aidant à sortir.

-A part la neige tout va bien !"

Ma blague absolument nulle eut l'effet de le faire sourire ainsi que les hobbits. Après un choix du porteur de l'Anneau, nous nous dirigeâmes vers les mines de la Moria pour passer la montagne à l'abri.

Seulement arriver devant les portes nous fûmes bloquer. En effet, Gandalf avait oublié le mot de passe pour entrer dans ce royaume nain. Ainsi commença une longue attente. De cette façon, nous en profitâmes en discutant

"Eir, avez-vous quelqu'un qui vous attend à la maison ? demanda Merry, curieux.

-Eh bien, en dehors mes plantes et de ma maison elle-même, rien.

-N'avez-vous pas de familles, d'amis, ni de conjoint ? demanda Pippin.

-Je n'ai plus de parents depuis longtemps, des amis non plus et un conjoint encore m-"

Je fus coupée par la porte des nains , ouvrant enfin. Heureux, Gimli commença à vanter la légendaire hospitalité de son peuple. Moi, je réussis à trébucher et à m'éclater la tête sur le sol, fin ça ressemblait plutôt à un bol. Boromir m'aida à me relever. Je pus voir plus distinctement.

"Un crâne, murmurais-je en me tenant la tête.

-C'est un tombeau," dit Boromir, la mine dépitée.

Rapidement, je mis un peu d'onguent sur ma nouvelle bosse. La pression commençait à monter. Tous se saisirent d'une arme, y compris moi, qui avais mes deux petites dagues. Alors que nous allions sortir de cet endroit lugubre, soudain, Sam nous apostropha.

"Grands-Pas, Eir !"

En effet, un kraken venant des profondeurs du lac de la Moria venait de kidnapper le porteur de l'Anneau. Une bataille contre des tentacules fit rage. J'avais tant bien que mal essayé de les aider mais mes dagues ne furent pas très efficaces dans ce type de combat. Alors, nous dûmes alors nous replier dans les mines. Hélas, le mur se détruisit derrière nous.

"Nous sommes bloqués."

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Bye bye <3

-•La quête de ma vie•-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant