Chapitre 3

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Sans dire un mot, il se dirigea vers le petit balcon de ma chambre, l'air pensif

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Sans dire un mot, il se dirigea vers le petit balcon de ma chambre, l'air pensif. Je le suivis jusqu'au balcon, posant mes bras sur le mur et laissant mes cheveux s'envoler au vent pendant que j'admirais le paysage.


Je sentis son regard sur moi comme si il essayait de savoir ce à quoi je pense.

- Tu lui ressemble tellement.

Je tourna ma tête face à sa prise de parole de qui parle t'il ?

- Ressemble ? A qui donc ?

- À ta chère mère quand je l'ai connu autrefois,la seul différence est que tu as hériter de mes cheveux.

J'aperçus un sourire sur son visage,j'aurais tellement voulu la rencontrer mais vas t'il faire comme si rien ne c'est passé ?

-J'aimerais que tu restes ici avec nous,j'aimerais racheter mes erreurs tu es ma première née,j'ai regretter le fait d'avoir été lâche à ta naissance.

Je tournai la tête vers lui, décontenancée. Est-ce un rêve ? Mon père veut enfin m'assumer après tout ce temps ? C'est tout ce dont j'ai toujours rêvé, moi qui pensais que cela n'arriverait jamais. Mais au lieu de sauter de joie, je me sentais juste totalement vide. Ce vide dans mon cœur a été là trop longtemps à attendre l'amour d'un père.

-M'aimez-vous père ?

Soudain, les larmes jaillirent de mes yeux en le regardant. J'ai toujours été seule, seule face au monde, seule face aux moqueries à mon égard et à ma différence, seule face à ceux qui refusaient d'accepter ma passion. Mais surtout, j'ai été seule en tant que femme.

Il ne répondit pas, se contenta de caresser mes cheveux avec un sourire avant de s'éloigner. Je le vis partir en silence, mon cœur semblait brisé. C'était bien pire qu'un simple rejet. Qu'ai je fait pour mériter tout cela ?


J'essayais de retenir mes larmes, mais elles coulaient abondamment. Tout ce que je retenais éclata sans que je puisse rien y faire.

Je me retenais de pleurer, péniblement. Je suis rentré dans ma chambre et me suis arrêté devant le miroir. Mon visage était rougi par les larmes. J'ai cherché mon livre du regard mais ne l'ai pas trouvé. J'ai pensé que mettre mes sentiments par écrit me calmerait.


Je cherchais mon livre partout, mais je ne parvenais pas à le trouver. Finalement, j'ai réalisé que je l'avais laissé en bas. Quelle étourdie je fais! Il faisait encore jour, mais je n'avais pas la force de faire semblant et de descendre. Je me suis allongée sur mon lit et je me suis endormie aussitôt.




Quelques heures plus tard


Mes yeux s'ouvrirent lentement j'ai dormit combien de temps ? Vu le noir à l'extérieur très longtemps je me levais tant bien que mal et me regarda vite fait au miroir pour m'arranger rester dans cette chambre me donne la nausée à force.


𝐃𝐚𝐞𝐧𝐲𝐫𝐚 𝐭𝐡𝐞 𝐛𝐚𝐬𝐭𝐚𝐫𝐝Où les histoires vivent. Découvrez maintenant