Premier aveu

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Point de vue de Billy,

Vic vient de descendre de ma voiture et rentre chez elle, je n'arrive pas à la lâcher des yeux. C'est la première fois qu'une fille m'obsède à ce point, je doit avouer que ça me déstabilise.. Je n'ai pas le droit de ressentir ce genre de sentiments, je détruis tout ce que touche. Je ne peux pas me permettre de sortir avec elle, elle est trop précieuse, elle mérite tout le bonheur du monde, alors que moi je ne lui apporterai que de le déception, car... je suis faible.

Je n'arrête pas de penser à ce qu'elle m'a dit, comment a-t-elle fait pour me cerner aussi vite ? C'est le première fois que quelqu'un me vois comme je suis vraiment, le vrai Billy, et c'est vraiment troublant . Je n'arrive pas à croire que ce genre de fille parfaite à tout les niveaux à pu être comme personne que je suis, j'ai vraiment dû mal à le croire, comme elle me l'a dit elle a dû être brisée tout comme moi. Finalement on se ressemble plus qu'il n'y parait.

Et quand je lui ai pris les mains, la première fois que je l'as touchais... j'ai ressenti comme une décharge électrique rentrer et vibrer dans tout mon corps, vu comment elle m'a regardé c'est sûr qu'elle a ressenti cette alchimie entre nous.

Putain et dire que j'étais à deux doigts de l'embrasser, quand elle est était dans mes bras je me sentais si bien, j'étais si apaisé, toute la colère et violence en moi c'est envolé.
Il faut vraiment que je me calme avec cette nana.

Samedi 25 septembre. 1984,

Point de vue de Victoire,

Je me réveille doucement et les souvenirs de la veille me reviennent. Il y avait de l'électricité entre nous, encore plus quand on était en contact. Rien que d'y penser j'ai mon coeur qui bat la chamade... mais je ne peux pas me permettre de me mettre en couple, je ne suis pas stable encore dans ma tête, après tout ce que j'ai vécu, je peux encore vriller à tout moment et j'ai peur de lui faire mal ou même de le blesser.

La sonnerie de ma porte sonne. Je ne vais donc jamais pouvoir faire la grasse matinée au moins une fois, je te jure que si c'est toi Steve, tu vas passer un sale quart d'heure. J'enfile un short en dessous de mon grand t-shirt de metal. Et j'ouvre là porte et ce n'est pas Steve.

- Eddie ? Mais qu'est-ce que tu fous devant chez moi ? Comment tu as eu mon adresse ?
- Bonjour à toi aussi princesse. Désolé de t'avoir réveillé mais je devais te parler d'un truc hyper important ! Et pour ton adresse, je t'ai déjà vu rentrer chez toi un soir après les cours.
- Hm.. bon vas-y, entre je t'en pris.
- Merci bien. Ouah c'est vraiment très beau chez toi, très classe. Tu vie seule ?
- Pour le moment oui, bon c'est pas que je veux te foutre à la porte, mais je viens de me réveiller et je ne suis pas du matin alors abrège s'il te plaît Munson.

Je vais à la cuisine et me sert un thé. Je lui demande quand même par politesse si il en veut un mais il décline ma proposition. On s'installe sur mon canapé.

- Alors Munson c'est quoi cette chose hyper importante.
- Et bien comme tu le sais déjà avec mon groupe on joue au Hideout le samedi soir. Et il se peut que j'ai parlé de toi au bosse du bar, et il serait d'accord pour que tu chante avec nous ce soir !
- Quoi ? Attends t'as fait quoi ? Mais je n'ai pas envie de jouer sur scène moi, et en plus je ne chante pas du tout le même registre que vous, ni le même que les gens qui vont dans se bar. Je ne peux pas.
- Aller Vic vient ! Tu as une voix juste incroyable, il faut que tu la partage, tu ne peux pas garder se don pour toi ! Et ne t'inquiète pas, tu chantera ton registre, on va s'adapter. Le patron pense que ça serait bien de changer un peu histoire d'agrandir la clientèle.
- Et si je te dis oui, on fait quoi ? Ça se passe comment ?
- Tu file te préparer et on va répéter avec les gars ! Et ensuite on ira répéter sur la scène avant ce soir.

DESTIN - Billy Hargrove StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant