Des souvenirs effacés

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Jeudi 1er décembre, 1984,

Quelques semaines sont passées et on a repris les cours. Avec Billy tout se passe super bien, quelques fois il vient dormir à la maison et inversement. Les rapports avec son père ne se sont pas améliorés au contraire, il est toujours aussi violent. J'aimerais tellement qu'il vive avec moi pour qu'il ne subisse plus toute cette violence. Malgré tout ça il ne s'éloigne plus de moi comme il pouvait le faire, je l'aide à faire face en lui donnant tout l'amour possible, il a besoin de quelqu'un qui l'écoute et qui l'épaule. Billy est l'homme parfait dont je rêvais, il est tellement bienveillant et gentil. Mais il reste encore un petit détail qui n'est pas parfait, c'est la relation entre Steve et Billy. Ils ne se supportent pas et j'essaye de faire en sorte qu'ils s'entendent bien. Il va falloir qu'ils fassent un effort tout les deux car ça commence à me saouler, et ça me fatigue de faire des efforts pour deux personnes.

Malgré tout le bonheur que Billy peut m'apporter, on arrive pendant la pire période pour moi, le mois de décembre. Le jour de Noël ça fera quatre ans que mes parents sont décédés. J'essaye de garder la tête hors de l'eau, mais ça s'annonce compliqué. Je renferme tout mes sentiments pour ne rien laisser paraître. Mais je sens que plus on va s'approcher de Noël, plus je vais être irritable et insupportable, c'est comme ça que je réagis face à la tristesse malheureusement.

Ma tante doit venir le 5 décembre et passer 2-3 jours avec moi, puis elle revient le 23 pour que l'on puissent passer Noël tous ensemble avec la famille Harrington. Je vais essayer de faire en sorte d'inviter Hopper avec nous, ça pourrait être sympa.

Comme presque tout les jours Billy vient me chercher pour qu'on aillent au lycée ensemble. Aujourd'hui je fais simple, je porte un sweat à Billy et un jean, cheveux attachés en chignon décoiffé et sans maquillage. J'entends une voiture klaxonner et c'est mon chéri. Je monte dans la voiture et l'embrasse.
- Comment tu vas bébé ? Me dis Billy en passant sa main sur ma cuisse.
- Ça va plutôt bien, même si j'ai très mal dormi cette nuit.. Et toi ?
- Oui ça va, moi aussi je dors très mal quand tu n'est pas avec moi.
- C'est fou comment on arrive à s'apaiser. Et du coup tu veux venir dormir chez moi ce soir ?
- J'aimerais bien mais mon père veut que je garde Max. Franchement il me gave, elle peut se garder toute seule cette gamine !
- Ne parle pas d'elle comme ça, c'est juste ton père qui fais ça pour te faire chier. Je peux venir la garder avec toi si tu veux.
- Hm.. Oui je veux bien. Et si mon père te voit ? Je n'ai pas envie qu'il te fasse chier ou que tu le vois me rabaisser..
- Mon coeur, il va bien falloir qu'il me voit un jour ou l'autre tu sais.
- Je veux juste te préserver de tout ça c'est tout.
- T'inquiète pas, ça va aller.. Et du coup tu as toujours ton entraînement de basket cet après-midi ?
- Oui, tu seras là pour venir me voir jouer ?
- Évidemment ! Et puis Steve aussi jouera !
- Je vais l'éclater le petit Harrington tu vas voir !
- Billy sérieusement, vous pouvez pas bien vous entendre ? Promets moi que tu te comporteras bien.
- Je te taquinais ! T'inquiète pas je ne vais pas lui faire de mal à ton meilleur ami. Dit-il en me faisant un clin d'oeil.
- Hm j'espère bien.
- Mais tu me connais Vic, si il me cherche par contre je ne risque pas de me contenir.
- Je lui en parlerais. On peut arrêter de parler de ça maintenant..
- Ça ne va pas ma belle ? T'as l'air stressée ?
- Je le suis a cause de vous !

Il pris ma main et entrelaça nos doigts, puis il l'embrassa. Il me promet encore une fois de faire des efforts avec Steve. On arrive au lycée et nous sortons de la voiture, et comme chaque matin les gens nous dévisagent... C'est donc ça la popularité ? Franchement ça me saoule, alors du coup je les regarde mal également. Comme à son habitude Billy place sa main dans la poche de mon jean et tenant fermement ma fesse, et je fais de même.

La journée ce passe vraiment vite, en plus être en classe avec Steve c'est trop bien, il me fait tout le temps rire et souvent on se fait virer de cours.

DESTIN - Billy Hargrove StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant