Chapitre 9 || Submergés

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Pdv Rayan

-Veuillez vous mettre au premier rang, je vous prie. À côté de Monsieur Micmar ce sera très bien.

Je l'observe depuis qu'elle est entrée dans la classe. Vêtue d'une veste en jean large et d'un haut avec un décolleté très prononcé qui met en valeur sa poitrine généreuse. Mais ce n'est rien comparé à son pantalon qui lui moule le cul à la perfection.

Je ne l'avais jamais vu les cheveux attachés mais je trouve que ça lui va bien, ça relève son cou gracile et fin.

Elle doit avoir passé sa cérémonie, mais ma mère ne m'a rien dit du résultat. Je suppose que je dois poser la question à la concernée. Même si elle ne va sûrement pas me le donner.

L'appeler trésor la met hors d'elle, mais ça me fait bien marrer alors je ne vais sûrement pas m'empêcher de continuer. Plus elle me montrera que ça l'agace, plus je continuerai.

Parce que je suis né pour énerver cette fille.

Et puis, ce n'est pas comme si notre rencontre avait été des plus agréables pour elle. Se faire choper en plein cunni et en plus totalement défoncée. Elle n'a pas eu l'air gêné une fois prise sur le fait. Pour elle, je dois juste être le type qui l'a empêché de jouir.

Je me demande comment elle réagirait si je lui reparlais de cet épisode. Serait-elle gênée? Après tout, les humains sont tellement pudiques et ce sur tellement de sujets que c'en est ennuyant. En ayant grandi parmi eux, elle ne doit pas être si différente.

Elle n'a même pas remarqué ma présence, ce qui est une bonne chose en soi. Ça me laisse tout le loisir de l'observer. Dire qu'elle n'est pas jolie est un mensonge. Avec des yeux pareils...

Quand elle croise enfin mon regard, je lui fais mon plus beau sourire, juste pour avoir le plaisir de la voir froncer les sourcils. Elle n'est pas heureuse de devoir s'asseoir à côté de moi. Ce n'est pas comme si elle avait le choix.

Elle traîne même des pieds jusqu'à sa chaise pour s'y laisser tomber dans un long soupir plaintif.

Ce n'est que le commencement, trésor.

-Salut la nouvelle ! M'exclamé-je

Pour toute réponse, j'obtiens un grognement.

Monsieur Dubreuil commence le cours, mais toute mon attention est tournée vers ma nouvelle camarade. Elle a sorti un cahier pour écrire mais elle se contente de jouer avec son stylo. Elle essaye de garder bonne figure, mais ça se voit à des kilomètres qu'elle stresse et qu'elle ne se sent pas à sa place.

-Alors cette cérémonie ? Lancé-je en chuchotant.

Aucune réponse.

-Tu veux de l'aide, je peux t'aider et te dire quoi noter si tu veux...

-Ta gueule. J'essaye de suivre !

-Comment tu peux suivre un cours dont tu ne comprends absolument rien ?

Ce n'est même pas pour me moquer d'elle cette fois-ci. Je suis vraiment intrigué. Cette fille a 19 ans de retard sur la totalité de ce monde. Un cours d'histoire comme celui-ci doit être différent de ceux qu'elle devait avoir. Il n'y a certainement pas de vampires et de guerres elfes-nymphes chez les humains. Mais elle ne l'avouera jamais alors elle me crache:

-Peut-être que si tu fermais ta gueule je le saurais!

Elle me fait rire, depuis qu'elle s'est assise elle ne m'a pas une seule fois regardé dans les yeux. Son attention est sur le prof et je ne sais pas ce qu'elle espère en tirer, parce que ses cours sont ennuyants à mourir. Tout ce que je connais, je l'ai appris dans les livres.

Affarione, Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant