Chapitre 3: Hugo et co

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Dans notre classe, les filles sont majoritaires. Il n'en reste pas moins de 12 garçons. Je connaissais tous leurs prénoms, mais je ne m'intéressais pas a eu. Il n'y en a que 4 qui attirait mon attention. Qui dit groupe populaire féminin, dit aussi groupe populaire masculin. Contrairement aux filles, ils n'avaient rien de soudé avant cette année. Ils étaient populaires chacun de leur côté.
Hugo Leblanc, ce brun aux yeux vert magnifiquement illuminé de jaune au soleil, Mathias brunet, tellement sociable et souriant qu'il serait impossible de ne pas l'aimer, Simon brunet, un petit blond qui faisait partie de l'entre-deux mitigé, celui où l'on ne sait pas si la personne nous apprécie ou non et enfin Nicolas Diol, le sénégalais à l'allure peut rassurante, mais en réalité très sympathique.
Ils ne formaient pas un quatuor, mais plutôt deux duos. Nico et Mathias, et Simon et Hugo.

Nicolas et Mathias étaient entre autres les petits chouchous des filles de la classe, ce qui étaient toujours programmé aux sorties, mais surtout les chouchous de Camille, la meilleure amie d'Elza. Ils étaient les deux inaccessible de la classe. Ce qui sont toujours là pour amuser la galerie, jamais concerné par les petits piques méchants que les autres pouvaient sortir. Ils étaient comme protégé de ce monde-là ou nous étions tous destiné à plaire à quelqu'un, alors qu'eux plaisaient déjà à plusieurs.

Des deux, je sais que Noémie a toujours préféré Mathias. Les petites bouclettes qu'il avait au-dessus de la tête lui plaisait beaucoup, et ça devaient la rendre jalouse de savoir que d'autres filles avaient le cran d'y toucher, là où elle ne l'avait pas.
Nicolas et elle ne s'entendaient pas forcément. Il faisait sa vie et elle faisait la sienne, mais c'était le seul dont elle se moquait en fasse, révélant ainsi son vrai visage. Celui de la fille sans cœur et sans pitié pour oser se moquer de certaine chose, là où elle se vexait à chaque réflexion qu'on pouvait lui faire, telle une enfant de cinq ans.

Je me souviens qu'une fois, ambre avait osé faire ce qu'il ne fallait pas faire si l'on voulait éviter d'être au centre des discussion de Noémie. En fin de 4ème, Noémie avait sorti une petite combi-short un peu au-dessus des genoux. Pourquoi ce détail aussi précis ? Noémie détestait ce genre de tenue qu'elle jugeait beaucoup tropcourte.
Je me souviens qu'Ambre, rire aux larmes, était venue me voir à la récré ce jour-là. A chaque fois qu'elle rigole, elle me fait sourire. Ambre est tellement communicative dans ses émotions que je les partage toute avec elle.

—Qu'est ce qui t'arrive ?
—Noémie s'est énervée contre moi !
—Je me suis moqué en lui disant que sa combi était trop courte. Je n'ai pas dit ça méchamment, la preuve j'ai un short moi aussi. J'ai juste dit ça pour qu'elle comprenne que ça ne sert à rien de critiquer quelque chose, si c'est pour faire la même chose quelque jours après.

Ambre avait raison, mais ce qu'elle ne savait pas c'est que lorsque Noé' n'avait pas le droit de faire certaine chose, elle le critiquait pout faire penser à tout ce qui l'écoutais que ce n'était pas bien. Pourquoi ? parce que ce genre de modem resonnait dans sa tête.

Si je ne peux pas le faire, personne ne le fera.

Des quatre garçons, Simon et Hugo était plus accessible pour nous. Il riait tout de même avec le groupe de Camille et Elza, mais moins que Math' et Nico'. Ils étaient plus le genre de garçons à venir s'asseoir en cours avec nous en classe et à rire.

Personnellement, je n'ai jamais caché que j'ai toujours préféré Hugo, pour l'avoir énormément côtoyé dans le passé. Simon était simplement un garçon que je respectais, mais on était tous les deux très loin de l'idée de se raconter nos vies. Au fond, Noé' idéalisait Hugo. Elle pensait que pour qu'il t'apprécie, il fallait lui donner tout ce qu'il voulait.
Je pense qu'elle enrageait au fond d'elle quand elle voyait que nous nous entendions bien lui et moi, alors qu'à premières vu, je ne lui donnai rien.
Pour être franche, ce n'est pas moi qui ne donnais pas, c'était elle qui en donnait trop. Ce point sera revu un peu plus loin dans les prochaines pages, mais c'était fou tout ce qu'elle pouvait offrir et le prix qu'elle pouvait mettre pour le faire.

Non, des deux, je sais que Noémie préférait Simon. Je ne sais pas s'ils ont gardé le contact, mais ce qui est sure, c'est qu'ils me tordaient de rire. Simon était du genre absent, à ne pas forcément comprendre ce qui se passait, et elle, profitait de cette naïveté.
J'aime tellement raconter des histoires alors autant un peu sauter le temps pour vous schématiser celle-ci.

Un garçon de la classe, brun à bouclette répondant au nom de louis était assis à côté de Simon. Il avait un style bien à lui celui du basketteur a jean sweat au chaussure coloré, même s'il l'avait un peu pris à Mathias. Tous les deux étaient amis comme il l'était avec Simon, Hugo, Nicolas et toutes les autres filles.
Nous venions d'entrer en cours d'anglais. Pour vous situer les faits, Math' était tout devant, longeant la porte. Derrière lui Simon et louis. Encore derrière capucine et Noémie, et enfin, tout au fond, Hugo et moi. Je me souviens que le plan de classe était loin d'être comme ça au début mais au fil du temps et des absences, il a été rediscuté. Mais maintenant pourquoi vouloir le changer ? Chacun avait trouvé son compte, surtout Noé', juste à coté de Capucine. Mais, de ce que j'ai rapidement compris, Capucine ne l'intéressait pas, du moins pas autant que Simon.

Le cours d'après, elle avait réussi, par je ne sais qu'elle manière, de mettre le garçon a coté d'elle. Capucine qui n'en trouvait plus son compte était allée s'installer à l'autre bout de la salle.
Je ne sais pas à quoi elle pensait en s'asseyant à coté de Simon, mais du moins, on voyait bien que tout ne c'était pas passé comme prévue. Ils ne parlaient pas, ou du moins très peu, et on sentait qu'il y avait un léger gène dans leur relation. On aurait dit celle d'un vieux couple dans les films des années 60.
Certaines fois, elle se retournait et elle nous demandait :

—De quoi vous parlez ?

Lorsque nous rigolions avec Hugo. Un fils plus grand regret, Hugo lui répondait :

—Non rien.

Alors elle se tournait vers moi et me reposait la question d'un ton plus ferme sans même sans rendre compte.

—Garance ?

Ça m'arrivait certaine fois de ne pas lui répondre. Je me rappelais rapidement pourquoi je rigolais et je recommençais. Ou alors, je lui répondais comme Hugo.

—Rien. On ne parle pas de toi ne t'en fais pas.

C'est fou comme je me rends compte que j'avais toujours besoin de me justifier avec elle.

J'ai souvent eu l'impression qu'elle essayait de me dégouter d'Hugo. C'était un garçon plutôt moqueur et il me faisait certaine blague sur ma personne, me répétant en aparté que ce ne sont que des blagues, et inversement pour moi.

—C'est pas pour te vexer Garance, mais j'ai souvent l'impression qu'Hugo ne t'aime pas trop. Il se moque toujours de toi !
—Oui c'est vrai ! renchérissait Capucine, enfin ça se fait grave pas. Tu devrais peut-être en parler à quelqu'un.

C'est bien ce que j'ai fait. J'en ai parlé à quelqu'un. Et visiblement, ça ne les a pas enchantés.

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Hey guys!
J'espère que ce chapitre troisième vous aura plus. On en apprend un peu plus sur Noémie et sa personnalité.
N'oubliez pas de donner votre ressenti sur ce chapitre.

Mon pinterest: rose_ecrivaine

Cœur sur vous <3

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