Raz-de-marée

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Je sens quelque chose de fin et froid remonter le long de ma cuisse. remontant ma robe sur son passage. Mon corps frissonne, les battement des mon cœur résonnent dans mes oreilles et mon souffle est court. Quelque chose de doux se met alors à parcourir chaque centimètre de ma peau, se rapprochant dangereusement de mon entre jambe... puis repart. Je sens alors ses mains tirer sur le tissu de ma robe pour dévoiler mes tétons, parce qu'on ne peut pas appeler ça des seins.

" Je vous interdit de penser qu'ils ne sont pas normaux. Si vous les voyiez se dresser fièrement vous comprendriez peut-être qu'ils sont en bonne santé." Mince il lit dans les pensées en plus de ça!? peut-être qu'une mimique m'a échappée... Une plume vint alors titiller ces petites pointes rosées. Je ne peux alors empêcher mon corps de se débattre comme pour fuir des chatouilles. 

"Allons Hannya, aurais tu des problèmes avec la douceur?" il continue de promener sa plume sur mon corps, qui se tord de plus en plus. "C'est la première fois qu'une caresse semble être un supplice. Je crois que vous me réclamez autre chose ma chère. Car je vous le rappelle mon but aujourd'hui n'est pas de vous soumettre à des supplices, mais de vous faire du bien. Nous allons donc changer d'instruments." Je l'entend s'éloigner et je laisse échapper un soupir de soulagement. Il me semble l'entendre rire en coin. Mais les bruits suivants me ramènent à la réalité. Il joue avec mes nerfs. Un cliquetis de chaine métalliques, froides, lourdes. Le sifflement provoqué par un fouet que l'on précipite dans le vide me fait sursauter et je suis soulagée de ne pas sentir sa morsure. Le bruit d'une vibration provoque alors un sourire sur mon visage.

"Seulement si vous êtes sage ma belle." Je fais alors mine de bouder.

"Auriez-vous décidé de ne pas l'être?" Je rougis.

Je sens alors un souffle sur mon sein droit et devine qu'il est revenu près de moi. Tout à coup, quelque chose viens me pincer le téton sans relâcher sa prise. Je ne peux m'empêcher de gémir sous cette délicieuse morsure.

 "Voilà qui est intéressant...." Il fait alors subir le même sort à mon autre téton. Et la réaction de mon corps fut semblable. 

"J'aime vous entendre murmurer votre plaisir" me chuchote-t-il a l'oreille.

Je me mord la lèvre lorsqu'il joue avec les pinces qui m'envoient une onde de plaisir jusqu'à l'entre jambe. Il descendit alors entre mes cuisses pour y placer une pince, là où je commençais à sentir les pulsations de mon cœur, accentuées par mon désir. Mon bassin tente de se soulever lors de cette sensation de morsure mais je suis décidemment bien attachée. Quelque chose vient alors me griffer légèrement l'intérieur de la cuisse. Un frisson me parcours, intense. Mes jambes se mettent légèrement à trembler. Puis tout mon corps, faisant légèrement bouger les pinces solidement attachées à mes parties sensibles. Des ondes de plaisir déferlent dans mon corps. Je gémis de nouveau lorsqu'une douleur aigu m'informe que la pince de mon clitoris a lâché prise. L'affluence soudaine de mon sang est délicieusement douloureuse. Son doigt vient alors apaiser la souffrance. Ses petits mouvements experts m'amènent très vite au bord du gouffre.
"Allez-y hannya...délivrez vous pour moi" Tout mon corps se tend. Il retire les pinces de mes tétons et cette libération douloureuse fini de me faire basculer... je jouis laissant quelques gémissement s'échapper de ma gorge. Mais visiblement ça ne lui suffit pas. Il continue à jouer avec mon clitoris. Je me débat pour échapper à ce contact mais mes liens sont trop forts. De sa deuxième mains il commence à investir mon trou déjà très humide. Il retire mes boules de geisha et une sensation de vide m'envahit. Je couine discrètement pour lui faire comprendre mon mécontentement. Il insert alors plusieurs doigts violemment dans ce gouffre affamé et enchainne des va et viens très rapides. Très vite je me retrouve une nouvelle fois en haut de la falaise...prête à plonger. Je fais mon maximum pour ne pas sombrer. "Lachez-vous" Une nouvelle vague me submerge et une deuxieme jouissance est là. Quelques gémissement l'accompagnent. Et tout s'arrête brutalement. Mon corps est soulagé de trouver un peu de répis mais je sens que quelque chose ne va pas.
Il enleva alors mon bandeau. Et se place plus prêt de moi. Après quelques secondes pour me réadapter à la vue, je plonge mon regard dans le sien pour comprendre, mais il est impénétrable. Ses yeux sont presque noirs et ce détail me fait redescendre un peu. Une de ses mains me caresse la joue tandis que l'autre retourne s'occuper de mon entre jambe. D'un coup l'ambiance change...ses doigts me liment violemment. De l'autre mains il vient serrer ma gorge. Cette prise me surprend par sa force...mon coeur se mets à frapper dans mes tempes. Ma respiration est de plus en plus difficile. Mais pendant que je m'étouffe le plaisir cours telle une boule de feu qui remonte en moi.
"Je veux t'entendre!!! Crie pour moi! Exprime ton plaisir! Arrête de le cacher!!!"
Mon regard alors changé se plonge dans le sien. Et il comprend. il relache la pression sur mon coup et accélère encore le bal incessant et brutal de ses doigts au fond de moi. "Ne fais pas ta timide je t'ordonne de crier au monde ton plaisir! Regarde moi!!!!" J'enchaine sur ma troisieme jouissance mais je n'arrive pas à exprimer plus qu'un gemissement. Et il ne s'arrête pas. Je suis épuisée mais mon intimité me trahit et une prochaine jouissance se prépare déjà...des larmes de désarroi s'échappent de mes yeux. J'ai l'impression qu'il est pret a me faire jouir jusqu'à ma mort. Je suis perdue et lorsque cette fois je saute tel un suicide du haut d'un immeuble, un cri puissant sort de ma gorge. Un cri déchirant. Un cri de douleur. Un cri libérateur.
Mon bourreau se précipite alors pour me détacher et me prendre dans ses bras.
"Parle moi maintenant ma belle, je veux savoir pourquoi."

L'entretienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant